Blog - Marketing is Dead
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L’IoT, entre High Tech et marketing

Le succès de l’IoT réside entre innovation technologique – à la base même des objets connectés – et marketing : dans valeur d’usage, ces objets ne resteront bien souvent que des gadgets pour geeks.

C’est pourquoi la réunion du Club Expérience Digitale du Mardi 19 septembre 2017 de l’Adetem nous transportera à l’IBM Client Center Paris pour comprendre comme une harmonieuse conjugaison entre recherche technologique et marketing va créer l’univers connecté de demain.

Cette réunion se déroulera en deux temps :

Partie conférence avec :

  • François Pétavy, CEO d’eYeka, pour nous expliquer quelles nouvelles expériences attendent les consommateurs de ces nouvelles technologies : à travers l’analyse transversale de nombreux projets de crowdsourcing créatif portant sur le développement d’innovations s’appuyant sur l’IoT, l’intelligence artificielle et la réalité augmentée, il partagera les domaines émergents en termes d’usages et d’expérience consommateur.
  • Katia Luce, Consultante Avant-vente, IBM Watson IoT, présentera le potentiel de l’IoT et du cognitif dans le domaine de la distribution en se basant sur des cas d’usages et soulignera comment, de la redéfinition de la relation client, à la mise en place de nouveaux services ou modèles, en passant par l’optimisation des opérations, l’IoT est un vecteur de transformation des entreprises.
  • Alexis Kaplan, Co-founder de Kuantom qui nous expliquera comment ils accompagnent aujourd’hui l’industrie du tourisme et du travel retail dans la transformation digitale de leurs débits de boisson.

Visite de l’IBM Client Center :

L’IBM Client Center Paris accueille le Centre International de Solutions Métier à Bois-Colombes. Les deux centres réunis en font un lieu unique et immersif au cœur du siège d’IBM France.

Ce nouvel ensemble vous offre une expérience IBM unique dans vos projets de transformation digitale. Plus de 170 solutions innovantes y sont présentées à travers de réels prototypes intégrés basés sur des scénarii métiers. Elles sont issues de l’expertise IBM du monde des industries :

  • Un showroom de 600m² dédié aux solutions par industries,
  • Plus de 170 démonstrations fonctionnelles de solutions métier,
  • Des infrastructures et équipements pour organiser vos sessions de travail répondant à vos problématiques.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Il n’y a pas que les amis Facebook, il y aussi les Friends of glass

Peut-être avez-vous regardé la vidéo du journaliste Christophe Beaugrand en train de faire des haltères avec deux bouteilles de verre dans la rue sur Facebook, et vous êtes-vous interrogé sur la raison de l’exercice ; la réponse, c’est Jacques Bordat, Président de la Fédération du Verre, qui nous la livre.

MarketingIsDead : Jacques Bordat, tu es Président de la Fédération du Verre et avec Friends of glass, vous lancez une opération en faveur du recyclage du verre : en deux mots, c’est quoi, Friends of glass ?

Jacques Bordat : « Friends of Glass » réunit à un niveau européen tous ceux qui apprécient les qualités uniques du verre comme matériau d’emballage. En un mot, la communauté « Friends of Glass » prône un mode de vie qui adopte le verre sans réserve pour trois raisons principales : la santé, le goût et le développement durable. Ce mouvement a été initié en 2008 par la FEVE, la Fédération européenne du verre d’emballage, une association internationale à but non-lucratif représentant les fabricants d’emballages en verre.

MarketingIsDead : L’opération commence par une vidéo postée sur Facebook par le journaliste Christophe Beaugrand pour inciter les Français à recycler le verre : il y a des trous dans la raquette, tout le monde n’effectue pas le bon tri sélectif pour le verre ?

Jacques Bordat : Notre campagne « Le Verre sans Modération » s’adresse en priorité à la jeune génération, qui, paradoxalement, se dit moins motivée par le recyclage du verre que ses aînés, ceci malgré les actions de sensibilisation menées dans les écoles. L’étude Opinion Way que nous avons réalisée en avril dernier montre en effet que près d’un quart des 18/27 ans n’est pas intéressé par le recyclage du verre.

Christophe Beaugrand, l’ambassadeur de notre campagne pour la seconde année est une personnalité médiatique qui fait l’unanimité. Très apprécié des jeunes, il sait être drôle et porte des valeurs de bienveillance et d’engagement, notamment en faveur du développement durable, sans être moralisateur.

Notre but est donc de faire prendre conscience à la jeune génération de l’importance du recyclage du verre via une personnalité appréciée de tous et un canal de communication privilégié par cette tranche d’âge. Par ailleurs, nous savons que les injonctions ne fonctionnent plus, le discours écoresponsable doit être fun et gratifiant pour toucher les jeunes.

La cause de la Fédération du Verre et de Friends of Glass est écoresponsable, nous tentons donc de sensibiliser les cibles à privilégier, tout en adaptant la forme de notre message.

MarketingIsDead : Et quel est l’intérêt de la Fédération du Verre dans ce type d’opération ? Marketing responsable ou greenwashing ?

Jacques Bordat : Nous devons mener campagne en permanence pour toujours faire progresser le taux de recyclage du verre d’emballage. Notre étude sur les jeunes et le recyclage du verre met en lumière certains des freins, comme le manque de place pour stocker (pour 52% des 18/27 ans) mais aussi des leviers faciles à actionner comme l’augmentation du nombre de conteneurs de collecte, par exemple, ou encore le fait que, promouvoir le recyclage à travers des personnalités populaires auprès des jeunes permettrait de stimuler l’envie de recycler.

Ces enseignements donnent tout son sens à l’implication de Christophe Beaugrand dans notre campagne, ainsi que dans le lancement du challenge sur Facebook.

Pour rappel, l’objet de ce challenge est de se filmer en train de faire 25 squats avec une bouteille en verre dans chaque main pour rappeler qu’en France, encore 25% du verre consommé n’est, à ce jour, pas recyclé. Le message est simple « Pas besoin d’être musclé pour recycler » !

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Startups : entre innovation et Growth hacking

Aujourd’hui, si lancer une startup apparaît presque banal, lui permettre de durer et de se développer se révèle hélas beaucoup plus compliqué ; car il ne suffit pas d’être le premier à avoir la bonne idée basée sur la bonne techno, il faut être le premier à atteindre une taille critique : Airbnb ou Blablacar n’ont pas inventé le logement chez l’habitant ou le covoiturage, ils n’ont même pas lancé les premiers sites dédiés à ces activités ; pourtant aujourd’hui ils dominent sans contestation possible leurs marchés.

Ces nouveaux acteurs de notre économie ont su et/ou ont dû développer de nouveaux outils et de nouvelles approches marketing adaptés à une société en mouvement accéléré – et dont les entreprises établies s’inspirent désormais parfois ; outils que l’on regroupe souvent sous l’appellation un peu énigmatique de Growth hacking – littéralement : bidouillage de la croissance.

Le LAB vous ouvrira le jeudi 21 septembre prochain les nouvelles clefs du succès, ou du moins vous livrera les pistes de nouvelles stratégies marketing et de nouveaux leviers de croissance, avec :

  • Joëlle DURIEUX, Directrice générale du PôleFinance Innovation, soulignera la problématique du parcours qui mène les startups dans le domaine de la finance, et plus particulièrement de l’assurance, de l’idée et l’innovation originelles à une entreprise viable qui a réussi ses premiers contrats ou ses premières ventes, en soulignant quelles sont les embuches à éviter et surtout quelles sont les clefs de succès pour se développer.
  • Alexandre RISPAL vient de lancer avec 4 associés Moonshot Internet, une nouvelle startup au sein d’un grand bancassureur, Moonshot-Internet qui souhaite rendre l’assurance simple, utile, accessible à tous avec un modèle d’assurance à l’usage contextuel, data-centrique, mis à disposition du E-commerce par le biais d’API ; il reviendra sur la genèse du projet, de l’insight fondateur au lancement de l’entreprise en passant par les multiples évaluations par le groupe qui le finance.
  • Gabriel DABI-SCHWEBEL, fondateur de l’agence 1min30, nous expliquera au travers de cas concrets, comment les autres entreprises peuvent s’inspirer des startups pour se développer : quelles sont les méthodes à mettre en œuvre, les outils à utiliser et surtout le changement d’état d’esprit que cela nécessite.
  • Laurent LEMONNIER, fondateur d’Isoluce et du blog GrowthHackingFrance, expliquera comment un grand compte peut utiliser le framework du GrowthHacking, dont le plus grand apport réside dans la priorisation intelligente des tâches : pour pallier au manque des grands groupes, la solution identifiée auprès de grands comptes comme La Poste ou Airbus est de lancer des projets autonomes en dehors du SI lourd et structuré, avant de les intégrer.
  • Alain BEAUVIEUX, fondateur de PremièresVentes, nous rappelle que 90% des startups échouent ! Ce chiffre publié en mars 2016 interpelle par l’ampleur du désastre. Il reviendra sur les principales raisons de ces échecs, parmi lesquelles domine l’absence de stratégies marketing et commerciale, et donc la plus grande difficulté à transformer la « bonne idée » en succès.

pour s’inscrire, c’est ici.

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La nouvelle loi arrive : qui la fera respecter ?

Ou plutôt le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, dont on parle de plus en plus dans le petit monde du marketing et censé renforcer les droits des citoyens : droit à l’oubli, droit à la portabilité, refus du profilage, etc.

Et avec, cerise sur le gâteau, partage de la responsabilité entre donneur d’ordre et prestataire : en effet, combien de fois m’ai-je entendu répondre à ma demande : « De quelle base de données opt in tirez-vous mes coordonnées ? », un « Pas notre problème, voyez avec notre prestataire ».

Tout cela va dans le bon sens : trop de marketing irrespectueux tue le marketing – d’où, entre autres raisons, le nom de ce blog !

On peut s’attendre à quelques procédures fleuves et quelques sanctions exemplaires : Facebook qui s’est fait récemment condamner à un amende minable de 150 000 € par la CNIL pour « combinaison massive des données personnelles des internautes à des fins de ciblage publicitaire » risquerait l’an prochain pour la même faute jusqu’à 4% de son CA mondial : les avocats s’en frottent les mains !

On peut aussi se demander ce que cela va changer dans le quotidien des citoyens.

Aujourd’hui, quand vous faites un signalement à la CNIL après une 1ère demande sans réponse d’un spammeur, soit deux mois après les faits – en espérant avoir pu trouver quelque part les bonnes coordonnées du dit spammeur –, il vous est répondu après un certain temps – pour ne pas dire un temps certain – que le gestionnaire de la base de données vous a retiré de ma base suite à votre demande auprès de la CNIL.

Comme ces vendeurs de data n’arrêtent pas de s’échanger des bouts de base, qu’ils s’empressent de renommer et diffuser à partir de nouvelles adresses de routages, vous recevez assez rapidement les mêmes bêtises qu’auparavant : et comme votre job n’est pas de faire la police, vous capitulez.

C’est beau d’établir de nouvelles règles pour protéger le consommateur ; c’est beau de brandir le bâton pour montrer son autorité ; mais finalement, que va-t-il se passer si les moyens de la CNIL ou de la DGCCRF ne sont pas élargis ? Rien.

Ne vous leurrez pas : le nombre de spams qui envahissent quotidiennement votre boite aux lettres ne va pas significativement chuter l’an prochain.

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Le 5 Juillet, une date à retenir

Le 5 Juillet prochain se déroulera la 12ème Nuit de l’Adetem avec la remise des Prix de l’Excellence Marketing et deux jeunes Keynote Speakers extrêmement talentueux.

Tout d’abord Angélique Gérard de Free, 42 ans, la plus fidèle collaboratrice de Xavier Niel, qui recrute en 1999 cette jeune diplômée en techniques de communications alors âgée de 23 ans ; autrement dit, Angélique Gérard, c’est la mémoire de Free, à qui l’Usine nouvelle décernait en 2016 le titre de Femme numérique de l’année.

Jérémie Clévy ensuite, à qui revient la lourde tâche de succéder à Alexandre Malsch, le fondateur de Melty, parti en retraite à juste 30 ans ; Melty, c’est le média des moins de 30 ans et Jérémie en a … 44 !

Les prix se déclinent en Prix de l’Innovation Marketing/Digitale, Prix Marketing Expérience Client, Prix Marketing Responsable, Grand Prix B2B, Grand Prix Startup et bien sûr, Grand Prix de l’Excellence Marketing dont le jury est présidé cette année par Marie-Laure Sauty de Chalon, Présidente du groupe aufeminin.

Point commun à tous ces prix, ils récompensent une stratégie marketing qui installe une marque, une société dans la durée – et surtout pas un « coup » publicitaire, si brillant fût-il : le marketing construit le futur des entreprises, startups ou grands groupes.

Autre caractéristique du marketing, il s’apprend de moins en moins dans les livres, mais de plus en plus sur le terrain et les échanges entre professionnels constituent le meilleur moyen de ne pas se faire dépasser par ses concurrents … ou de jeunes outsiders !

Et la Nuit de l’Adetem, avec ses 500 convives, constitue certainement le meilleur lieu pour échanger ; pour s’inscrire, c’est ici.

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La dérive des continents culturels

Quand on évoque le phénomène du trolling des marques par les socionautes, la plupart des marketers demeurent incrédules : déjà, la plupart ne connaissent même pas un terme pourtant promis à un bel avenir !

En deux mots, que doit-on entendre par là ? Que les consommateurs jouent aux méchants petits lutins de la mythologie scandinave aux dépens des marques, un peu ces derniers savaient se montrer espiègles à l’égard des humains qu’ils piégeaient. Enfin pas toujours espiègles, parce que parfois ils s’amusaient à dévorer quelque marmot : pas très sympa.

On distingue généralement deux formes de trolling : le trolling vengeur – où un client châtie la marque qui lui rend de mauvais services, par exemple un fournisseur d’accès qui coupe de manière impromptue sa ligne, ou un site de vente en ligne qui plante lamentablement à l’heure de la transaction ; et le trolling bête – où l’internaute cherche juste à nuire aux annonceurs, sans raison évidente ou du moins apparente.

Ce genre de comportements – qui va bien au-delà du « bad buzz », échappe totalement aux directeurs marketing parce que hors de leurs références culturels : eux-mêmes se montrent plutôt respectueux à l’égard des marques que gèrent leurs confrères, et que des gens censés puissent ainsi se divertir en sapant leur travail leur est totalement inconcevable.

Le problème, c’est qu’au fil des ans, la fracture se creuse entre ces deux univers culturels : celui des CMO et celui des internautes des générations Y et maintenant Z ; entre ceux qui gèrent les marques et ceux qui animent le Web social. Et ces deux univers ne sont pas prêts de se rejoindre …

D’un côté, des managers qui n’ont certainement pas croisé de – vrais – consommateurs depuis bien longtemps : ils en connaissent l’âge, le sexe, l’habitat, les motivations et comportements d’achat, les fréquentations médias, etc. Tout ce que les études leur fournissent : mais chiffres et rapports ne suffisent pas toujours à comprendre les gens, il faut parfois rajouter de la chaire sur les os.

De l’autre côté, des jeunes pour qui la pratique des médias sociaux ne constitue pas un dérivatif, un complément à une vie trépidante de bureau – ou pire, un outil de travail pour les adeptes du social selling en B2B – mais la « vraie vie », car c’est là que tout se passe pour eux, et c’est là qu’ils puisent leurs références culturelles.

Dans le Matin des magiciens, Pauwels et Bergier évoque comment certains physiciens allemands, complètement coupés du reste du monde durant la seconde Guerre Mondiale, s’était créés en quelques années de nouvelles références culturelles en totale rupture avec celle des autres pays occidentaux, croyant notamment en la théorie d’une terre certes ronde mais … creuse, avec les étoiles en son centre, d’où les erreurs balistiques des V2.

On pourrait citer également l’incrédulité des Persans de Montesquieu découvrant le royaume de France : quand deux mondes ne communiquent pas, ou très peu, ils développent des systèmes référentiels extrêmement divergents ; quand les membres de l’un de ces monde se penche sur l’autre, ils lui appliquent des grilles de lectures incompatibles – d’où une totale incompréhension.

Le trolling ne constitue qu’un comportement parmi d’autres – et bien d’autres encore à venir – qui souligne la barrière culturelle entre le monde des CMO – de brillants managers, quadras et quinquas – et de jeunes consommateurs en pleine construction d’une société fondée sur des valeurs quasiment inexistantes au début de ce siècle ; non pas une barrière générationnelle – qui a toujours existé, évoluant au fil des ans – mais culturelle, les références des uns échappant totalement aux autres.

Et comment après l’éclatement de Pangée, ces continents culturels dérivent de plus en plus loin les uns des autres, sans espoir prochain de réunion.

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