Blog - Marketing is Dead
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Capter les tendances pour anticiper les réponses aux attentes des clients

C’est un euphémisme de dire que notre société se transforme à une vitesse accélérée. Les nouvelles technologies jouent évidemment un rôle prépondérant dans cette mutation en faisant évoluer les comportements des citoyens consommateurs. Mais des éléments autres que les NTIC influent sur les comportements de nos compatriotes, générant de nouveaux phénomènes tels que le zapping ou le dégagisme.

Le véritable défi à relever pour les entreprises est d’aller plus vite, d’être en avance, d’anticiper. Fini le Marketing Agile du début des années 2000, l’actualité est au Marketing d’anticipation.

Pour ce faire, il est indispensable de capter tous les changements le plus possible en amont, y compris au travers de signaux dits faibles. Pour aborder ces indispensables observations, le Cercle LAB réunit le 14 Février prochain un panel d’experts :

  • Pour parler technologies, mais surtout des nouveaux comportements liés à ces technos : Nicolas De CORDES d’Orange Gardens, le nouveau centre mondial d’innovations d’Orange ;
  • Pour décrypter les 10 signaux faibles qui vont influencer l’année 2018 (pas ceux que vous avez pu découvrir lors de précédentes interventions) : Philippe CAHEN, le traqueur de signaux faibles ;
  • Olivier CLASSIOT, Directeur Associé Des enjeux et des Hommes, précisera la part du « responsable » dans les Tendances 2018, dans un monde qui ne parle que growth hacking et AI ;
  • Pour évoquer l’entreprenariat au féminin, Emmanuelle JARDAT, du collectif WHAT (Women Hackers Action Tank), parce qu’aujourd’hui, très peu de startups ou de projets d’intraprenariat, au sein des entreprises, sont portés par des femmes ;
  • Brice AUCKENTHALER, Associé Fondateur de Tilt Ideas, cabinet conseil en prospective, marque et innovation, nous répétera – notamment – que « l’étonnement positif est LE gage de succès absolu », et que « toute réflexion stratégique doit commencer à ouvrir le champ des (im)possibles ».

Une table-ronde composée de responsables marketing de compagnies d’assurance réagira ensuite aux propos des intervenants. Interviendront notamment :

  • Laetitia DUFIL, Responsable Marketing & Etudes, MALAKOFF-MEDERIC ;
  • Siham HARROUSSI, Directrice Open Innovation et Prospective, HUMANIS ;
  • Marc PHALIPPOU, Responsable Voix du Client, MMA.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Le RGPD expliqué à mon Boss

Le RGPD va certainement occasionner bien des cauchemars à de nombreux managers et représente tout aussi certainement un magnifique source de profits pour les avocats et autres conseils juridiques.

Du moins, à ne considérer la RGPD que par le petit bout de la lorgnette, à savoir un ensemble de mesures contraignantes imposées par une brochette de technocrates bruxellois.

Pourtant elle constitue une magnifique opportunité pour les entreprises en général, et les départements marketing en particulier.

Trop longtemps, ces derniers ont considéré leurs clients, non pas comme des êtres humains, mais juste comme des data – avec pour ultime data le numéro de la carte de crédit ! La RGPD nous oblige à revenir aux sources mêmes du marketing, quand celui-ci se présentait comme le porte parole du consommateur dans l’entreprise … avant de ne le considérer que comme une cible – dénégation absolue de sa qualité d’homme et de femme.

La RGPD nous enjoint de respecter les citoyens, de ne plus les réduire à une suite de chiffres : ça, c’est la vision a minima du nouveau règlement.

Mais l’entreprise citoyenne – celle qu’Européens et Européennes, notamment ceux et celles des Générations Y et surtout Z – se doit de devancer les lois, d’être éthique non pas parce que Bruxelles l’y oblige, mais parce que l’éthique constitue une valeur incontournable.

Il y aura toujours de bons et de mauvais élèves … et surtout un vaste marais d’élèves médiocres, juste dans les clous mais pas plus.

Mais les très bons élèves, eux, vont prendre une sacré longueur d’avance sur leurs concurrents, difficile à rattraper ; c’est pourquoi le sous-titre du livre de Gérard Haas – « Au-delà des contraintes, le RGPD est une opportunité pour se distinguer de la concurrence en conférant aux citoyens européens le contrôle de leurs données personnelles » – ne peut que séduire le marketer que je suis, et constitue un phare pour toute une profession.

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Mensonges

Avec mes copains des Mardis du Luxembourg, on a décidé de se pencher sur les fake news, l’autorité face aux fake news, l’autorité qui profite des fake news, etc. Un sujet un peu vaste que chacun prend par un bout, triture à sa façon, confronte aux autres membres du groupe … avec pour objectif, un livre au peu bizarre d’ici l’été.

Ne sachant ni par où commencer, ni vers où me diriger, j’ai décidé de publier ici quelques réflexions au fil de l’eau … on verra bien !

#1 – Prologue

Aussi loin que je me souvienne, la vie n’était que mensonges.

Premier mensonge : « Si tu n’es pas sage, le Père Noël ne passera pas ».

Le Père Noël ! Vaste escroquerie qui a conduit des hordes d’enfants à tenter de ne pas s’endormir pour voir passer le Père Noël – et par où, dans ces appartements modernes sans cheminée ?

Duperie bien innocente et festive … mais duperie quand même : pourquoi ce besoin de falsifier la réalité pour se donner le droit de faire plaisir ? Pourquoi devoir justifier d’offrir des cadeaux à ses enfants ?

A qui profite le … crime ?

Aux parents, qui négocient leur générosité : si tu n’es pas sage, tu n’auras rien ! Qui achètent la paix familiale, donc.

Aux marchands, qui adorent les fêtes, bien évidemment.

Aux autorités de tous poils enfin – en plus de l’autorité parentale précédemment évoquée.

Autorités religieuses, bien sûr, qui récupèrent des traditions païennes et les inscrivent dans un vaste programme de célébration de la naissance du Christ.

Autorités civiles, qui y gagnent de la paix et de la cohésion sociale – la trêve des confiseurs.

Tous gagnants, semble-t-il : les enfants couverts de cadeaux, les parents, les prêtres, les politiques …

Et l’on oublie les perdants : les enfants – à qui l’on brouille déjà la frontière entre le bien et le mal ; les parents – qui sont aussi des citoyens, et perdent soudain leur sens critique face aux autorités …

Surtout le Père Noël institue l’idée que l’on peut mentir en toute innocence : le pire mensonge qui soit !

Second mensonge : « Tu iras au Paradis … ou en Enfers », c’est selon !

Entre 4 et 7 ans, les enfants découvrent qu’ils mourront un jour : « Je ne veux pas mourir moi » … et il est si facile de leur mentir : « Mais non, il y a une vie après mort ».

Et voilà le petit rassuré et le problème repoussé à plus tard : un mensonge pour la bonne cause, donc.

Un mensonge qui profite avant tout aux parents, semble-t-il … mais pas seulement : il fait le bonheur des églises, qui assoient dessus leur autorité – en fait les parents participent à faire perdurer leur propre asservissement.

Un mensonge également utile aux autorités civiles, comme le faisait si justement remarquer ce bon vieux Karl : si la vraie vie se situe dans un au-delà, inutile de se battre pour réaliser son bonheur en ce bas monde.

Propos de mécréants, athées, impies, sceptiques … peu importe : de multiples autorités se fondent sur cette affirmation non fondée d’une vie après la mort, et qui plus est, éternelle !

Cela convient si bien aux autorités politiques que dans certains états américains, on enseigne le créationnisme dans les écoles, plutôt que le darwinisme.

Dès notre plus jeune âge, on nous enseigne par l’expérience qu’il est d’innocents mensonges – pour ne pas dire de « bons mensonges » ? – et que l’on a le droit de mentir « pour la bonne cause » : une fois la désinformation instaurée, la suite apparaît logique, naturelle.

La suite ? Les guerres, la xénophobie, l’oppression …

Il n’y a que le 1er pas qui coûte !

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Créatifs, à vos crayons !

Frank Tapiro est le Président fondateur d’Hémisphère droit ; il lance un grand concours de création d’affiches un peu particulier …

MarketingIsDead : Pourquoi cet intérêt pour l’image fixe à l’heure où on ne parle que de vidéo et de buzz, de viralité ?

Frank Tapiro : A l’heure où tout le monde ne parle que de viralité, de buzz et de vidéo, je voulais proposer aux créatifs de revenir à la base du métier de publicitaire qui créait le buzz avant même qu’internet existe, la 4×3. C’est l’exercice le plus difficile car il doit résumer en une image et une phrase toute une stratégie, une marque, un produit, une idée, un message.

Tout le monde peut écrire un bon spot ou trouver une bonne idée virale car la vidéo vous donne du temps. L’affiche impose une instantanéité et un « Stopping Power » unique et efficace. C’est très difficile de faire court et simple. C’est aussi le support le plus simple à utiliser pour les créatifs car il ne nécessite pas de moyens de production trop sophistiqué.

MarketingIsDead : Marques et médias seront exclus du jury : il font pas trop la tête ?

Frank Tapiro : Les annonceurs sont les partenaires et sponsors de ce laboratoire créatif et c’est une excellente nouvelle. Les annonceurs doivent en effet devenir les premiers promoteurs de la créativité pour pousser les créatifs à encore plus d’audace et de prise de risques.

Cela fait 30 ans que j’entends les publicitaires se plaindre du manque d’audace des annonceurs et les annonceurs se plaindre de la non prise en compte des problématiques business d’une marque. Ce labo est un outil qui doit mettre tout le monde d’accord. En acceptant de voir leurs marques servir de terrain de jeu créatif, les annonceurs font une démonstration de confiance vis à vis des créatifs, libérés de toute contrainte et de brief, mais devant respecter l’ADN de la marque et le public.

Voilà pourquoi l’ARPP fera partie du jury. Annonceurs et agences ne font pas partie du jury pour éviter les réflexes et les conventions corporatistes. Cela permettra aussi à d’autres talents plus iconoclastes d’émerger, parmi les étudiants ou les artistes qui voudront y participer. Les membres du jury y seront des stars créatifs dans d’autres domaines, écrivains, philosophes, musiciens, réalisateurs de films, comédiens …

Comment faire la tête quand on vous propose de créer des affiches sans la validation des annonceurs et de voir les meilleurs travaux exposés ? Ce laboratoire créatif doit être une fête de la créativité sans frontières, une invitation à prendre des risques et à voir son audace célébrée et affichée.

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2017, revue par Berni Stephanus

Si vous ne connaissez pas les collages de Berni Stephanus, rendez-vous  ici pour découvrir les œuvres d’un artiste Genevois/Bourguignon – si, ça existe – surprenant.

MarketingIsDead : Berni Stephanus, après avoir peint de longues années, tu t’es tourné vers le collage : pourquoi cette mutation ?

Berni Stephanus : Peintre de formation, je fais du collage depuis les années 60 au sortir d’une longue crise d’inspiration en matière de peinture. Voulant vendre mes œuvres, je me suis mis à peindre d’après mes collages, car ces derniers n’avaient aucune chance d’être vendus à l’époque. Finalement, et environ 30 années plus tard, après avoir combiné peinture et collage en reprenant d’anciennes peintures en y collant des morceaux de photos, j’ai constaté que le collage me convenait mieux que la peinture seule, car il parlait du monde (à travers ma vision) contrairement à la peinture qui parle généralement de… peinture seulement.

MarketingIsDead : Le collage a eu son heure de gloire à la période Dada : aujourd’hui, c’est quoi le collage ?

Berni Stephanus : Le collage-photomontage a été inventé par DADA dans un but militant. Cette origine contestatrice, ironique colore son origine, même s’il a été adouci par des courants surréalisants ou esthétisants actuels. Je le considère à la base un art de récupération de rebut. C’est d’ailleurs ainsi que le définissait Aragon dans son livre sur le collage(*) : le « pauvre » collage, contrairement à la « luxueuse » peinture, permettrait de s’affranchir de la « domestication (de l’art) par l’argent ». C’est un art d’assemblage qui joue avec les juxtapositions comme des rimes en poésie. Tout y est dans la jointure, dans la frontière entre deux fragments photographiques.

Aujourd’hui, le collage est souvent surréaliste et il se retrouve un peu partout dans des œuvres qui mélangent peinture et éléments collés. On peut donc dire que le collage a envahi l’esthétique picturale moderne, par ex. chez l’artiste allemand Neo Rauch.

Personnellement, j’utilise le collage à la fois pour son impertinence et pour l’éclatement de l’espace traditionnel à la manière des cubistes. Je me considère comme un héritier de la tradition picturale qui essaie de nouvelles manières de faire sans rejeter le passé.

(*)Aragon – La peinture au défi : … « il détourne chaque objet de son sens pour l’éveiller à une réalité nouvelle ».

Pour une lecture plus approfondie : Jean-Marc Lachaud – De l’usage du collage en art au XXe siècle, http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/120.

MarketingIsDead : Pourrais-tu sélectionner parmi tous tes collages de 2017, les 3 qui te semblent les plus marquants, selon toi, de l’année, et expliquer pourquoi en quelques lignes ?

Le premier est le détournement d’une photo de mode. Le torse avec les mains gantées impeccables est contredit par la tête de mort surmontée d’un chignon parfaitement coiffé. C’est un memento mori. Reste à expliquer la présence de la colombe. Si c’est le Saint Esprit, on ne voit pas ce qu’il pourrait annoncer ou faire ici, si c’est la colombe de la paix, elle vient trop tard. Nous vivons dans un monde d’où l’espoir s’est enfui. Reste la conscience de notre condition mortelle.

Le deuxième parle de la guerre. J’y suis sensible, étant né en janvier 1941 en Allemagne. Outre la destruction de la maison quasi détruite dans une ville syrienne, il y a une allusion à l’exil des populations, sujet qui me touche beaucoup à cause de mon origine de « Mischling = métis » appellation utilisée par les Nazis pour un enfant tel que moi, de mère juive et de père allemand. Mais je me projette surtout dans la figure avec une la tête à la Arcimboldo qui semble songer à ce désastre sur un air de grammophone.

J’aime bien cette évocation d’un monde perdu ou plutôt en train de disparaître. J’éprouve de la nostalgie devant certains aspects de la modernité. Ce qui rend cette image supportable pour moi, c’est ce visage de Peau-Rouge qui m’interpelle et qui exprime, pour moi, de la bonté. Est-il complice du massacre ? Est-il simplement passif ? Je n’en sais rien. L’image reste énigmatique, y compris pour moi. Magie du collage.

 

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L’expérience digitale au cœur de l’innovation

Jusqu’au début des années 2000, l’innovation renvoyait en marketing à des process bien établis avec une phase importante d’immersion consommateurs en amont pour dégager des insights, puis une ou plusieurs étapes de validation auprès des mêmes consommateurs.

Le digital a fait exploser ces mécaniques bien huilées, non seulement parce que les consommateurs se sont invités dans les discussions avant même qu’on les y invite, mais également parce que les adeptes du Growth Hacking ont rapidement préféré le test and learn aux méthodologies éprouvées.

Rajoutez un zest de crowdsourcing et vous obtiendrez un paysage bien complexe : pourtant, il y a des approches qui marchent bien … et d’autres moins !

Comment s’appuyer sur l’expérience digitale pour innover, tel sera le thème de la matinée du mardi 13 février organisée par le club Expérience Digitale de l’Adetem, une matinée en deux temps :

Une partie conférence avec 3 experts :

  • Florence Hussenot, Fondatrice et CEO d’Adwise, nous soulignera en quoi le digital a modifié l’approche et la pratique traditionnelle de l’innovation, du Problem Solving et du Design Thinking jusqu’aux communautés en ligne.
  • Brice Auckenthaler, Associé fondateur de Tilt ideas, et auteur de Imagin’nation.com – L’innovation à l’ère des réseaux sociaux, évoquera l’importance d’engager collaborateurs et consommateurs autour de 12 tendances liées à l’expérience client augmentée.
  • Guewen Loussouarn, Co-fondateur de Haigo, nous interpellera : et si la véritable innovation, c’était de ne pas oublier le mot « utilisateur » dans son expérience utilisateur ? Comment revenir aux basiques : l’humain derrière la donnée, le visage derrière l’insight consommateur, le parcours derrière l’outil. Comment le Design Thinking aide à créer et promouvoir des produits et services que leurs utilisateurs aiment.

Une partie Master class Nouveaux réflexes d’innovation digitale, animée par Guewen Loussouarn pour comprendre et commencer à appliquer le Design Thinking à votre stratégie marketing. Vous passerez de l’idée à l’action lors d’un atelier qui mixera théorie et pratique pour vous donner les clés de cette méthodologie centrée sur l’utilisateur et le prototypage rapide.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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