L’Horrificque Disputatio
Dans la scolastique médiévale, la disputatio était une méthode essentielle d’enseignement et de recherche. Elle consistait en une discussion organisée sur un thème. Elle était très structurée en étapes codifiées. Aujourd’hui les codes ont changé. On pouvait s’en douter.
En 2020, ce fut la rencontre — ou plutôt le violent télescopage — de deux […] majeurs (les points de suspension s’imposent, car comment réellement les désigner par un vocable commun ?) :
- D’un côté, Les Mardis du Luxembourg, un cercle d’échanges et de controverses, un laboratoire d’idées. Ils méditaient depuis déjà un certain temps sur le couple rationalité /irrationalité dans le paysage contemporain (tout en soupçonnant qu’une réflexion sur la rationalité risquait de se révéler irrationnelle, et vice versa).
- De l’autre, une pandémie mondiale, avec à la clef un cycle déconcertant — confinement, couvre-feu et reconfinement, ultra violent pour les esprits — et sa cohorte de vidéoconférences, dernier lien social : les Mardis n’y ont pas échappé, toujours un verre à la main.
De cette rencontre est née L’Horrificque Disputatio, sous-titrée Sur l’après-demain de la pandémie, où vont se croiser rationnel et irrationnel.
Cercle d’échanges et de controverses, les Mardis du Luxembourg réunissent divers experts indépendants qui se penchent régulièrement sur les évolutions de notre société, en prennent le pouls pour mieux comprendre où elle va, comment elle va … et pourquoi souvent elle ne va pas !
Comme bon nombre de groupes de rock, si le personnel a beaucoup changé au fil des ans, l’esprit demeure : curieux, critique, parfois sérieux jusqu’à l’ennui, parfois ironique, incisif, rebelle … narquois ?
Ont participé à cette L’Horrificque Disputatio, par ordre d’entrée en scène : Philippe Cahen, votre serviteur, Christian Gatard, Yves Krief, Jean-Jacques Vincensini, Olivier Parent et Gérard Haas.
Philippe nous livre ses petits fabliaux de réalisme magique teintés de Covid. Moi-même, je pars en guerre contre l’état de guerre. Christian fait halte dans les tavernes du futur où l’on s’écharpe déjà. Yves prend la peur à partie et nous exhorte à secouer la torpeur ambiante. Jean-Jacques nous invite à penser demain dans la Vienne de Kafka, Malevitch, Einstein, Freud … Olivier explore derechef dans la Science-fiction, l’hybridation permanente entre rationnel et irrationnel. Enfin Gérard conclut en se demandant, à nouveau frais, si la peur a une vertu. Peut-être mais laquelle ? Médecine ou poison de la société ?
Toutes les semaines, je vous livrerai en feuilleton, comme Eugène Sue en son temps, un épisode ou deux de À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau, ma modeste contribution ; pour découvrir les autres et géniales œuvres, le livre est édité et en vente au Comptoir Prospectiviste.
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #1 - Marketing is Dead
22 mars 2021 at 8 h 10 min[…] épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #2 - Marketing is Dead
29 mars 2021 at 8 h 03 min[…] épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #3 - Marketing is Dead
6 avril 2021 at 7 h 00 min[…] épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #4 - Marketing is Dead
12 avril 2021 at 6 h 08 min[…] épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #6 - Marketing is Dead
25 avril 2021 at 21 h 43 min[…] épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]
À l’ouest, et partout ailleurs, toujours rien de nouveau #7 - Marketing is Dead
3 mai 2021 at 6 h 44 min[…] et dernier épisode de ma contribution à L’Horrificque Disputatio, ouvrage collectif des Mardis du […]