Blog - Marketing is Dead
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L’influence. Vices et vertus.

N13.jpgLa dernière édition de la Revue INfluencia (la numéro 13, porte bonheur … ou malheur, c’est selon) traite de … « L’influence ».

Sous-titre, en tout petit, mais c’est déjà un vaste programme : « Vices et vertus ».

INfluencia parle de l’influence, ça a un petit côté selfie pourrait-on dire pour rester « tendance » ; ou ça fleure bon Gide et ses constructions en abyme – mais là, je ne m’adresse qu’à une part négligeable du lectorat !

Isabelle Musnik, directrice de la rédaction et des contenus, préfère convoquer Gaston Bachelard : « Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres ».

Gide, Bachelard : des monstres sacrés, qui ont certainement influencé bien des étudiants d’une autre génération que celle des selfies !

Qui influence aujourd’hui les jeunes, eux que la revue envisage « bientôt au Panthéon ? », avec quand même un point d’interrogation !

Quelques autres têtes de chapitres prometteurs : « Le slow média impose sa volonté » (dans un monde plein de stress, c’est la pause Kit Kat pour tous) ; « Le marketing doit divertir, c’est sa première obligation » (à diffuser prioritairement à ceux qui n’ont que le ROI à la bouche) ; etc.

Bref, un nouvel opus à dévorer d’urgence.

Et pour s’abonner, c’est ici.

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Privacy : quel avenir pour le marketing ?

Privacy.jpgOn sait tout ou presque du consommateur en ligne. Avec son empreinte numérique qui l’a rendu prédictible, il n’aura jamais aussi bien illustré l’expression « cœur de cible ».
Seulement voilà, loin d’être dupe ou à force d’être dupé, il se fait de plus en plus discret et réclame son droit à l’oubli, ou du moins à la protection de sa vie privée. Des applications telles que Snapchat ou Whisper, censées ne pas laisser de trace, l’ont bien compris. Du moins en partie. Car gratuites à la base, elles doivent malgré tout asseoir leur modèle économique et l’on voit revenir rapidement les marques dans leurs univers d’échanges et de partages qui se voulaient « privatisés ».

Marre de voir sa vie privée exploitée à son insu, marre de son statut de « digital labor » œuvrant pour le capital des GAFA (face immergée de l’iceberg), le consommateur demande un nouveau contrat, une relation de confiance.

Mais la situation est tendue car la production de données promises par l’Internet des objets conjugués au Big Data croît de façon exponentielle. Un phénomène qui n’ira que grandissant. Alors, quel avenir pour le marketing, pratique fondamentalement basée sur l’exploitation des données ?

C’est la question à laquelle viendront répondre les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem, le 2 juin à 9 heures.

Philippe Le Magueresse, DGA Opinion-Way et directeur de la BU Marketing.

Observateur et analyste des tendances, Philippe Le Magueresse plantera le décor du sujet. Avec la digitalisation, les consommateurs laissent un nombre croissant de traces numériques, et la tendance ne va pas s’inverser avec le développement attendu des objets connectés.  L’exploitation de ces données ouvre à la fois des perspectives réjouissantes et d’autres qui le sont moins. Les différents scandales qui ont éclaté au cours des dernières années (NSA, Snowden, Prism, le droit à l’oubli…) ont laissé des traces…dans les esprits des Français et ont eu tendance à nourrir une posture de défiance. Mais au-delà de cette posture, face à des propositions de service avec un insight fort, le consommateur peut se laisser séduire… démontrant à nouveau la nécessité pour les marques d’établir avec lui un nouveau contrat.

Benoît Tournier, directeur marketing de Sierra Wireless : systèmes embarqués pour voiture connectée.

Benoît Tournier nous dira si, dans le cas de l’Automobile, les véhicules connectés servent uniquement l’intérêt du client. Il précisera dans quelle mesure ils peuvent également être sources d’informations pour les constructeurs, assureurs, et pouvoirs publics. Spécialiste IOT, Benoît nous fera également découvrir les nouvelles architectures systèmes pour gérer des véhicules connectés, en collecter les données, et proposer des services à valeur ajoutée de manière scalable et sécurisée. Preuve que les concepteurs intègrent en amont la problématique de la privacy.

Jean-Philippe Baert, SalesForce Marketing Cloud, Regional Vice President EMEA South

Il nous précisera quelle place occupe aujourd’hui le CRM dans une relation client qui se réinvente. En apportant une attention particulière à la satisfaction client, Jean-Philippe Baert insistera sur la relation de confiance et la transformation de l’expérience client.

Jean-Baptiste Soufron, Avocat, journaliste, prof. à Sciences Po, ex-secrétaire Général du Conseil National du Numérique

Avocat de formation, il a chapeauté pendant quatre ans le Think tank de Cap Digital et a été le Chief Legal Officer de la Fondation Wikimedia. Défenseur de la neutralité du Net et fin connaisseur de ses usages, Jean-Baptiste Soufron aura en charge de formuler des pistes au regard des interventions de cette matinée et de son expérience.

Pour vous inscrire, c’est ici.

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Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, on se dépêche !

Blur.jpgLa remise des Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, ce sera le 2 Juillet, lors de la 10ème Nuit du Marketing, je vous en ai déjà parlé ici-même.

La dead-line pour envoyer ses dossiers, c’est le 22 mai : dépêchez-vous !

Cette année, 2 grandes nouveautés avec un Grand Prix Start-up et un Prix de l’excellence B2B, une première en France car à l’Adetem, nous restons persuadés que le B2B est aussi une excellente source d’inspiration marketing. Ce dernier bénéficie de son propre Jury B2B réunissant Suez, Adobe, Air liquide, Schneider Electric, Kiloutou, Get Plus et SO’xperts.

Les frais de dossier sont plus que raisonnables : c’est 50€ HT pour les membres, 120€ HT pour les non membres et seulement 35€ HT pour les start-up !  Mais il faut se hâter car avec les ponts le 22 mai, c’est demain.

Pour déposer un dossier, c’est ici.                                

Post-scriptum qui n’a rien à voir : pourquoi ai-je illustré ce post du dernier album de Blur ? Tout simplement parce que je le découvre avec plaisir et que vous suggère d’en faire autant, si vous êtes un peu Britpop.

La semaine prochaine, c’est nostalgie : Jethro Tull sera à l’Olympia.

Fin de post.

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Les futurs seniors, une opportunité à ne pas gâcher …

Seniors.jpgUn revenu en chute libre mais une santé au beau fixe – et une forte envie de la conserver ; le désir de commencer une nouvelle vie avec souvent, le besoin de se sentir utiles et reconnus. Et malgré tout, la nécessité de préparer son indépendance tant au plan physique que financier, sans oublier l’exigence d’aider des ainés encore vivants mais aussi des enfants pas encore vraiment autonomes …

Voilà rapidement brossé, le portrait de seniors de demain : un portrait à la fois si différent de bien des seniors d’aujourd’hui … et de ce qu’imaginaient les marketers et autres stratèges hier encore ! Car il est clair que bien des entreprises – et notamment les assureurs – sont passés à côté de vraies opportunités.

Les futurs seniors, voici donc un nouveau marché prometteur … et à pas gâcher comme le fut celle des seniors dont on parle depuis tant d’années sans avoir réussi à leur proposer des offres vraiment adaptées et attractives ; sans avoir réussi à communiquer intelligemment ; sans avoir su choisir les bons vecteurs pour créer entretenir une relation durable !

En mélangeant souvent ceux qui sont actifs, ceux qui ne le sont plus (ou moins) mais qui sont très mobiles, ceux qui le sont vraiment moins et le grand âge, le secteur financier n’a été capable que d’offrir des « produits-malheur » (dépendance, obsèques, etc.).

Il faut donc aujourd’hui s’intéresser aux seniors de demain, c’est-à-dire, à ceux qui prendront leur retraite professionnelle dans quelques années avec des attentes, des envies et des moyens totalement différents et nouveaux.

Afin de cerner la problématique, d’imaginer les besoins futurs, d’identifier des segments différenciés exigeant des approches ad hoc et d’anticiper les offres d’avenir, notamment en termes de services, le LAB réunit le 9 Juin au matin, un panel d’experts du marché des seniors auxquels se joindront des professionnels bénéficiant déjà d’une expérience en la matière, avec la participation notamment de :

  • Dominique LEVY, Directeur Général – IPSOS
  • Stéphane MARDER, Président – Future Thinking
  • Sophie SCHMITT, CEO – Seniorsphère
  • Nicolas SAVIN, Directeur Marketing – CNAV
  • Lionel TOURTIER, Délégué Général – Generations ERIC
  • Maud ROLLAND, Responsable Marché des Offres Individuelles – Groupe Malakoff Médéric
  • Annie DILLARD, Directrice Marketing – Groupe Prévoir
  • Stéphane MACE, Responsable Marketing et Développement – Carac
  • Sophie CHASTAIN LOPEZ, Directeur Marketing Amont – Swiss Life

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Développer son activité grâce aux médias sociaux

Argus.jpgAlexandre Rispal et moi-même avons récemment publié Développer son activité grâce aux médias sociaux aux éditions de l’Argus de l’assurance.

Petite présentation de l’ouvrage, telle que figurant au dos du livre : A la fin des années 90,  le web était encore une terre inconnue pour le monde de l’assurance.  Il est aujourd’hui incontournable et les usages des médias sociaux ont explosé. Pour autant, toutes les sociétés ont-elles le même niveau de maturité pour faire face à  ces défis ?

Dans ce contexte, mettre en place une stratégie d’analyse et de dynamisation des actions sur les médias sociaux est incontournable. Cette stratégie requiert une méthode claire, des hommes et des femmes rompus à ces nouveaux outils, un changement d’état d’esprit en rupture avec une culture hiérarchique et en silos.

Cet ouvrage aborde l’usage des réseaux sociaux et donne les techniques pour bâtir un plan média social pour analyser, surveiller, booster sa présence sur les médias sociaux en plaçant le consommateur au centre des préoccupations de l’entreprise. Il introduit des notions nouvelles et innovantes en France telles que la mise en place d’un « thought leadership » sur une cause ou sujet spécifique.

Il y a quelques jours, le LAB nous a invité pour en parler avec quelques assureurs ; cette petite vidéo de présentation de l’ouvrage y a été réalisée.

 

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Rupture, vous avez disrupture ?

rupture-vous-avez-disrupture-le-futur-est-deja-derriere-nous.jpgCe millénaire va vite, presque même trop vite : tout change sans arrêt, on a évoqué la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés.

Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel : mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente.

Courbe, exponentielle, accélération : ces mots évoquent plutôt la continuité ; et pourtant, nous ressentons tous peu ou prou une singulière impression de rupture !

Rupture … ou pas : telle est la question que nous nous sommes posée lors de nos réunions du mardi – qui d’ailleurs, autre rupture, ne se tiennent plus nécessairement le mardi ! Mais nous continuons à nous appeler les Mardis du Luxembourg … même si nous ne nous retrouvons plus dans les superbes locaux d’un copain qui donnaient juste sur le jardin du même nom !

Nous, c’est-à-dire aujourd’hui : Alexandre Rispal, Philippe Cahen, Annabel Ringrave, Luc Basier, Jean-Marc Goachet, Véronique Varlin, Henri Kaufman, Jean Claude Boulay, Yves Krief, Christian Gatard et moi-même, qui ai initié le groupe à la fin du siècle dernier (tout à la fin des années 90 pour être honnête)

Rupture … ou pas : c’est la question que nous nous sommes très librement posée ; nous avons débattu, chacun apportant les fruits de ses réflexions.

Vision optimiste ou pessimiste selon les auteurs.

Vision plutôt historique pour les uns, parce qu’il convient de remettre l’avenir en perspective avec le passé pour mieux l’appréhender ; vision expérientielle pour les autres, parce que la réflexion doit également s’enraciner dans le vécu ; vision philosophique pour les derniers, parce qu’à un moment, il faut bien tirer des conclusions un peu plus définitives.

De toutes nos cogitations nous avons fait un livre : Rupture, vous avez disrupture ? Il vient de sortir chez Kawa, avec pour sous-titre : Le futur est déjà derrière nous.

Rupture … ou pas : finalement, ce sera au lecteur d’en juger.

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