Privacy : quel avenir pour le marketing ? - Marketing is Dead
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Privacy : quel avenir pour le marketing ?

Privacy : quel avenir pour le marketing ?

Privacy.jpgOn sait tout ou presque du consommateur en ligne. Avec son empreinte numérique qui l’a rendu prédictible, il n’aura jamais aussi bien illustré l’expression « cœur de cible ».
Seulement voilà, loin d’être dupe ou à force d’être dupé, il se fait de plus en plus discret et réclame son droit à l’oubli, ou du moins à la protection de sa vie privée. Des applications telles que Snapchat ou Whisper, censées ne pas laisser de trace, l’ont bien compris. Du moins en partie. Car gratuites à la base, elles doivent malgré tout asseoir leur modèle économique et l’on voit revenir rapidement les marques dans leurs univers d’échanges et de partages qui se voulaient « privatisés ».

Marre de voir sa vie privée exploitée à son insu, marre de son statut de « digital labor » œuvrant pour le capital des GAFA (face immergée de l’iceberg), le consommateur demande un nouveau contrat, une relation de confiance.

Mais la situation est tendue car la production de données promises par l’Internet des objets conjugués au Big Data croît de façon exponentielle. Un phénomène qui n’ira que grandissant. Alors, quel avenir pour le marketing, pratique fondamentalement basée sur l’exploitation des données ?

C’est la question à laquelle viendront répondre les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem, le 2 juin à 9 heures.

Philippe Le Magueresse, DGA Opinion-Way et directeur de la BU Marketing.

Observateur et analyste des tendances, Philippe Le Magueresse plantera le décor du sujet. Avec la digitalisation, les consommateurs laissent un nombre croissant de traces numériques, et la tendance ne va pas s’inverser avec le développement attendu des objets connectés.  L’exploitation de ces données ouvre à la fois des perspectives réjouissantes et d’autres qui le sont moins. Les différents scandales qui ont éclaté au cours des dernières années (NSA, Snowden, Prism, le droit à l’oubli…) ont laissé des traces…dans les esprits des Français et ont eu tendance à nourrir une posture de défiance. Mais au-delà de cette posture, face à des propositions de service avec un insight fort, le consommateur peut se laisser séduire… démontrant à nouveau la nécessité pour les marques d’établir avec lui un nouveau contrat.

Benoît Tournier, directeur marketing de Sierra Wireless : systèmes embarqués pour voiture connectée.

Benoît Tournier nous dira si, dans le cas de l’Automobile, les véhicules connectés servent uniquement l’intérêt du client. Il précisera dans quelle mesure ils peuvent également être sources d’informations pour les constructeurs, assureurs, et pouvoirs publics. Spécialiste IOT, Benoît nous fera également découvrir les nouvelles architectures systèmes pour gérer des véhicules connectés, en collecter les données, et proposer des services à valeur ajoutée de manière scalable et sécurisée. Preuve que les concepteurs intègrent en amont la problématique de la privacy.

Jean-Philippe Baert, SalesForce Marketing Cloud, Regional Vice President EMEA South

Il nous précisera quelle place occupe aujourd’hui le CRM dans une relation client qui se réinvente. En apportant une attention particulière à la satisfaction client, Jean-Philippe Baert insistera sur la relation de confiance et la transformation de l’expérience client.

Jean-Baptiste Soufron, Avocat, journaliste, prof. à Sciences Po, ex-secrétaire Général du Conseil National du Numérique

Avocat de formation, il a chapeauté pendant quatre ans le Think tank de Cap Digital et a été le Chief Legal Officer de la Fondation Wikimedia. Défenseur de la neutralité du Net et fin connaisseur de ses usages, Jean-Baptiste Soufron aura en charge de formuler des pistes au regard des interventions de cette matinée et de son expérience.

Pour vous inscrire, c’est ici.

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