Blog - Marketing is Dead
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Le Procès de la communication 

Lundi soir, j’assistais au Procès de la communication : l’audience, organisée par Thierry Wellhoff pour le lancement de son livre éponyme, se déroulait dans un bar branché de la capitale, loin des salles inconfortables du Palais de Justice.

MarketingIsDead : Pourquoi faire un livre sur la communication ?

Thierry Wellhoff : J’ai écrit un livre sur la communication parce que j’exerce ce métier depuis une quarantaine d’années maintenant et j’ai été frappé par le fait que ce sujet suscite souvent de tels commentaires : « Ah oui … Mais toi t’es dans la com », en sous-entendant « ce que tu fais n’est pas très sérieux, pas très important … ».  Ce ne serait pas un vrai métier (sic). Cette réflexion m’a amené à m’interroger plus globalement sur la position de la communication dans l’esprit des gens. Que signifie la communication pour le grand public ?

La communication fait l’objet de trois grands reproches : la superficialité, la manipulation et la pollution. Bien sûr la communication n’est pas sans excès, sans erreur, mais le problème essentiel est qu’on ne parle de la communication qu’au  travers de ses excès. Un petit peu comme si on parlait des métiers de la santé pour n’évoquer que des erreurs médicales, des scandales sanitaires … Cela existe bien sûr mais est ce qu’on s’avise pour autant de dire  que les métiers de la santé ne seraient pas un bienfait ? Non, bien évidemment.

Pour autant qui est spontanément prêt à reconnaître que la communication est un bienfait ? Bienfait pour l’économie bien entendu, mais aussi bienfait plus généralement pour la société en général et la vie en société. Certes, cela va à l’encontre des idées reçues, mais, à y regarder de plus près, on se rend vite compte que la communication est non seulement nécessaire mais également souhaitable.

Il convient désormais de faire cesser cette idée reçue que le monde serait meilleur sans communication. Sans la communication rien n’existerait dans le monde. Il n’y a pas de société sans communication. Elle est au service des plus belles choses. Pas de Gandhi, de Mandela, de Luther King de sœur Emmanuelle ou Mère Theresa et malheureusement il n’y aurait pas de Daech sans communication. Sil’ on doit critiquer quelque chose, ce n’est pas la communication mais plutôt celui qui l’utilise, comment et dans quel but.

MarketingIsDead : Pourquoi faire le « procès » de la communication dans ce livre ?

Thierry Wellhoff : Je crois que si j’avais fait un livre sur la communication du type « cette discipline indispensable », cela n’aurait pas retenu l’attention de grand monde. Je me suis donc dit, qu’à l’image des hommes politiques qui demandent à être mis en examen pour pouvoir se défendre, je ferai de même pour la communication. L’idée est donc de reprendre les chefs d’accusation pour lesquels on la blâme : la superficialité, la manipulation et la pollution. On essaye donc de la défendre en revisitant celle au service des personnes, des entreprises, de la politique, des ONG, des organisations militantes … Ce livre se présente donc sous la forme d’un procès, en présence d’avocat, de juge, et enfin de grands témoins appelés à la barre.

MarketingIsDead : Quel message veux-tu faire passer à travers ce livre ?

Thierry Wellhoff : Je voudrais faire comprendre que l’essentiel de la  communication n’est pas dans ses excès mais dans ses bienfaits. Qu’il s’agisse de la communication interpersonnelle, de la communication des entreprises, de la communication politique ou de la communication des associations et des ONG dont l’objet même est de mobiliser autour d’une cause.

MarketingIsDead : Que dis-tu aux détracteurs de la communication ?

Thierry Wellhoff : De lire mon livre !

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Les objets connectés : de le connaissance à l’expérience consommateurs

Le Club Marketing 2.0 de l’Adetem organise le Mardi 4 octobre 2016, de 9 à 12 heures dans les locaux de SAP France à Levallois-Perret une matinée sur le thème : Les objets connectés : de le connaissance à l’expérience consommateurs.

Cette réunion se déroulera en deux parties :

–      Partie « Connaissance » avec trois interventions suivies d’une table ronde :

o   Philippe Lemagueresse, OpinionWay : Pourquoi le marché des objets connectés peine-t-il à décoller ?

o   Jean-Paul Crenn, Webcolibri : Quelle stratégie adopter pour aborder la vague des objets connectés ?

o   Dominique Deleersnyder, Conseil en Objets & Services Connectés pour les secteurs de l’Assurance et des Smart Cities.

–      Partie « Expérience » avec deux ateliers :

o   Visite guidée de l’Executive Briefing Center SAP : Un parcours immersif dans l’univers des objets connectés, à la découverte de nouveaux usages et scénarios innovants, pour une expérience client enrichie. A cette occasion, le robot Pepper présentera la dernière technologie prototype conçue par les Labs SAP Hybris.

o   Design Thinking « Objets Connectés » : Une session de brainstorming animée par l’ADETEM et SAP sur le thème : « Les machines connectées nous veulent-elles vraiment du bien ? »

Cette matinée s’achèvera par un moment de Networking autour d’un verre, avec une vue imprenable sur tout Paris.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Chroniques de l’intimité connectée

Un jour, dans un futur pas si proche, mais pas si éloigné non plus …
« Ce millénaire va vite, presque même trop vite : tout change sans arrêt, on a évoqué la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés.
Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel : mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente »
.
Jules sourit en relisant cette introduction à un vieil ouvrage de 2015 : Rupture, vous avez disrupture ? Ils en avaient de l’imagination ces gars des Mardis du Luxembourg ! Et pourtant, tout avait encore été plus vite, bien plus vite qu’ils ne l’avaient fantasmé : on était passé dans le monde de l’Internet des Objets – l’IoT, prononcez Aï O Ti, pour Internet of Things ; et désormais les objets discutaient entre eux, sans nécessairement laisser la parole aux humains !
Ah ! s’ils avaient pu imaginer notre vie de tous les jours, pour le meilleur ou pour le pire : de nouvelles manières de s’aimer, de nouveaux modes d’actions pour le grand banditisme aussi ; de nouvelles règles sur le marché du travail – pour reprendre une expression désuète : il n’existe plus vraiment de marché du travail, les entreprises ont explosé, tout s’est atomisé.
Jules ferme son écran, et se plaît à rêver de ce qu’aurait pu être sa vie en 2016, dans un monde à peine connecté …
Retour en 2016.
Avec mes copains des Mardis, nous discutions de notre dernier recueil d’essais – celui-là même que Jules relisait en 20… .
Avec une certaine frustration : nous sentions qu’il nous fallait aller plus loin que l’analyse, mais réellement anticiper ce que serait demain la vie dans un monde totalement différent, du fait notamment de son hyper connexion.
Pour cela, il nous fallait cesser de réfléchir pour … créer.
D’où ce recueil de nouvelles qui vient de sortir chez Kawa, intitulé : Chroniques de l’intimité connectée. Car pour comprendre ce que sera le monde de demain, mieux vaut le vivre.
Prévenons tout de suite nos fidèles lecteurs (la fidélité commençant à deux expériences consécutives, je parle donc des ceux qui commencent cet ouvrage après avoir déjà dévoré Rupture, vous avez disrupture ?) : ce livre ne constitue qu’une étape …
Car nos réunions du mardi – qui d’ailleurs, rappelons-le, ne se tiennent pas nécessairement le mardi – nous conduisent déjà vers d’autres explorations. Et surtout de nouvelles formes d’expression : après ce second livre, il y aura … peut-être un troisième opus, mais aussi des conférences, des spectacles, des vidéos, et tout ce que nous imaginerons !
Work in progress.

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Ma caisse de retraite m’écrit.

Cela semble partir d’un bon sentiment :

« … dans le cadre de ses actions de prévention contre l’isolement moral, renouvelle son atelier d’écriture »

Sauf qu’à la lecture de cette petite phrase, je décode tout autre chose – et je dirais même un double mépris !

Mépris de ses clients, au travers d’une relation bâclée : j’arrose toute la population et on verra bien ce qui remonte dans le filet.

Je me sens totalement en affinité avec la cible concernée, surtout lorsqu’il est précisé : « inutile de savoir manier la plume pour participer ». Me voilà rassuré : même ceux qui ne savent pas rédiger en français peuvent y aller !

Mais admettons : je suis à retraite depuis quelques années, complètement coupé du monde entier – bref, je suis dans la cible … et l’on m’assène : je suis un « isolé moral ». Et comme je ne sais pas que je suis en train de lire un vulgaire prospectus mal ciblé, d’autant qu’il ressemble furieusement à une lettre très personnalisée ; et comme je suis persuadé que l’on m’écrit tout particulièrement à moi, parce que l’on connaît ma détresse … je la prends en pleine figure, cette détresse : espèce d’isolé moral !

In fine, j’ai l’impression que cette caisse de retraite doit faire du social juste … parce qu’il il faut faire du social, et que l’on confie la chose un peu à n’importe qui.

Bien triste, finalement.

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Avis, Petit futé : le marketing des numéros 2

Comment se débrouiller à l’étranger pour retirer ou changer des devises ? Question cruciale à laquelle tout voyageur prudent tente de trouver une réponse avant de partir visiter un pays exotique, notamment en feuilletant les guides de voyage.

Prenons un pays comme Taiwan : certains ne se montrent pas très rassurants :« Changer de l’argent à Taipei est loin d’être une sinécure, d’une part parce toutes les banques n’acceptent pas les euros, d’autre part parce que les distributeurs ne sont pas tous compatibles avec les cartes internationales françaises, les Visa fonctionnant moins bien que les Master Card ».

D’autres vous rendent plus optimistes : « Notez que si les distributeurs ne sont pas compatibles avec toutes les cartes européennes, les détenteurs de Visa® ou de MasterCard® ne devraient pas trop rencontrer de problèmes » ; et : « les principales cartes de crédit (Visa®, Diner’s®, MasterCard® …) sont acceptées à Taiwan et leur usage est répandu dans les hôtels, restaurants, grands magasins et autres ».

Qui croire ? Celui qui écrit Master Card en deux mots et sans ® ou celui que préfère MasterCard® tout attaché avec son ® ? Revenant de Taiwan, je dois dire que l’on trouve des distributeurs acceptant les cartes Visa à peu près partout, que seule la lenteur du guichetier rend pénible le change dans la 1ère banque venue … et que bon nombre de petits restaurants refusent encore toutes formes de cartes de crédit.

Bref, ni le 1er, ni le 2nd guide ne donnent la bonne information ; de toutes façons, réponses optimistes ou pessimistes sont tirées du même ouvrage, pages 115 et 278 du même Petit futé : à se demander quand pour la dernière fois ils ont posé le pied dans ce pays, et si un quelconque rédacteur en chef tente d’uniformiser les contenus.

Pourquoi alors acheter un guide suffisamment mal fait pour se contenter d’un vague plan d’ensemble pour une capitale Taipei de 5 millions d’habitants : il y a bien trois encadrés rouges pour les trois principaux quartiers, mais les cartes correspondantes de répondent pas à l’appel ? Simplement parce que c’est le seul en français !

Il y a deux façons d’être second : à la manière d’Avis ou du Petit futé.

A la manière d’Avis, c’est : nous sommes numéro deux, alors on fait plus d’efforts pour vous aider, le fameux « We’re only No.2. We try harder » ; avant de partir, je réserve une voiture chez Avis Asie via Car Trawler ; quelques jours plus tard, je reçois une carte de privilèges qui me permettra sur place, la mise à disposition gratuite d’un GPS … très utile quand on ne parle pas chinois !

A la manière du Petit futé : on copie sans vergogne son concurrent direct – le Guide du Routard : même format, même style copain, même look and feel, etc. ; et l’on commercialise un produit bâclé …

Le Routard est loin d’être parfait ; mais comparé au Futé, c’est un must !

Avis, Petit futé, deux marketings : l’un où le bien-être du client est au cœur des process, l’autre où il constitue le cadet des soucis.

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Back to school

Back to school

De belles fleurs, une faune très dynamique … mais aussi des typhons, des tremblements de terre, auxquels heureusement nous avons échappé de justesse : Taiwan, c’est tout ça.

Les grenouilles sont taiseuses, elles sont juste là pour mesurer la montée des eux qui Sun Moon Lake.

01 Taipei (56) Yangmingshan

01 Taipei (289) Taipei Artists Village

06 Tainan (29) Temple 5 Concubines

07 Sun Moon Lake (13) Ita Thao

07 Sun Moon Lake (27) Ita Thao

C’est aussi un engouement étrange pour Hello Kitty qui commence dès l’avion, avec EVA Air, la compagnie locale, allez savoir pourquoi …

Bref, les vacances sont finies : le blog redémarre !

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