Blog - Marketing is Dead
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La télé, c’est Canal + !

Canal + – enfin, le Canal + des Rousselet, de Greef, Lescure, Gildas et autres de Caunes – a créé une autre forme de télévision, avec pour ciment ce que d’aucuns ont nommé « l’esprit Canal ».

Balladur en son temps a bien – en vain – essayé de saboter le projet : on se souvient de la démission fracassante de Rousselet et de sa violente tribune « Édouard m’a tuer », interdisant toute nouvelle attaque des politiques.

L’esprit a longtemps perduré, et comme on ne prête qu’aux riches, on a souvent accusé la chaine d’avoir fait élire Chirac en le rendant sympathique et couler Sarkozy en le montrant sous son vrai jour : de quoi déclencher la rage de son grand ami, un dénommé Bolloré !

D’où la reprise en main de la chaine … et la mise à la porte des trublions.

p1010596Reprise en main désastreuse avec le remplacement d’Antoine de Caunes par Maïtena Biraben, une proche du grand patron.

Heureusement l’esprit Canal demeure : il est juste passé sur TMC avec Yann Barthès, sur France 2 avec le zapping ; entre-temps, Bolloré, par un jeu de vases communicants, récupère le pire de la télévision avec Morandini : c’est vrai qu’il a d’autres chaines à mettre au pas.

Bref, télé, c’est Canal + … mais pas sur Canal +.

Tout cela doit faire quelques heureux, comme Martin Bouygues ou Delphine Ernotte.

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Envie de hacker votre ronron ?

78% des entreprises américaines voient leur avenir menacé par les start-ups : en cause, une transformation digitale qui peine à prendre forme.

Faut-il lancer The application?

Faut-il recruter un Chief Digital Officer ?

Faut-il fermer boutique  et n’être présent qu’en ligne ?

08-taichung-57-stock-20Autant de questions que se posent les participants que nous croisons au club marketing 2.0 depuis plusieurs mois.

Alors que la transformation digitale devrait être une source de stimulation incroyable, elle immobilise. Sans doute à cause des modèles disruptifs à l’œuvre ; pour ne citer que le plus connu : Uber. Mais aussi la faute à notre société cartésienne : la méthode semble être le maître mot qui accompagne tout changement, un système qui finit par scléroser les initiatives et alimente la défiance à l’égard de tout initiateur.

Artisans de la transformation digitale, les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem viendront le Mardi 15 novembre vous parler de la posture à adopter pour hacker vos façons de faire, réaliser le pivot et … cesser de ronronner.

Caroline FAILLET, Co-founder & CEO @Cabinet_Bolero. Auteur de l’Art de la guerre digitale chez Dunod Ses domaines d’intérêts : #netnologie #strategie #ereputation #influence #datadriven

Kevin ECHRAGHI, Project Analyst chez Fabernovel, nous montrera au travers de l’exemple d’Uber que dans la guerre actuelle que se livrent les startups, il ne suffit pas d’avoir le 1er la meilleure idée, mais qu’il convient surtout d’être le 1er à atteindre une taille critique, et ce par tous les moyens à sa disposition.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Les clefs de la confiance

Les consommateurs se tournent de plus en plus vers leurs semblables – en fait, de parfaits inconnus la plupart du temps, pompeusement baptisés de tiers de confiance – par méfiance dans les produits, les services, les marques, les institutions … en un mot, tout ce qu’il y avait encore quelques années était censé les rassurer !

Il n’y a plus de « bonnes marques », juste des marques dont nos « amis » disent du bien sur les médias sociaux : les fondements du marketing s’effondrent-ils ?

La situation n’est peut-être cependant pas si désespérée, il y a des moyens de restaurer cette confiance.

C’est ce à quoi va s’attacher l’Adetem Factory, au travers de keynotes, témoignages, débats, atelier, le 24 Novembre 2016 : grâce à l’Adetem – une institution qui a toute la confiance des marketers – venez découvrir :

  • Comment utiliser les médias sociaux pour retisser un lien de confiance ?
  • Quels sont les leviers pour regagner la confiance des clients qui vous bousculent ?
  • Quelles sont les meilleures initiatives d’un marketing responsable ET successful ?
  • Que faire quand changer (de discours, de produit, de secteur) est devenu une question de survie ?

factory

Venez écouter Jean-Marie Dru, David Garbous, Séverine Roullet Furnemont, Antonio Casilli et bien d’autres encore … Venez partagez les réflexions du Conseil Scientifique de l’Adetem, venez brainstormer et réinventer votre métier …

Ce sera à l’Adetem Factory, et nulle part ailleurs, et pour s’inscrire, c’est ici.

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Innovation, entre raison et intuition.

Le Design thinking est très « tendance » aujourd’hui, démarche d’innovation que Wikipédia présente comme une « synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive » – même si elle date d’une bonne trentaine d’années.

D’autres techniques ont connu leur heure de gloire auparavant – et donnent toujours de très bons résultats – comme le Creative Problem Solving, très utilisé également par les instituts en matière d’innovation ; chaque étape du processus se compose d’une phase de divergence, suivie d’une phase de convergence : on génère des idées sans freins, puis on trie.

08-taichung-54-stock-20Les deux approches présentent l’intérêt de faire fonctionner nos deux cerveaux, gauche et droit ; ou plus simplement de s’appuyer – même si elles ne s’y réfèrent pas – sur les thèses défendues par Damasio dans l’Erreur de Descartes : raison et émotions cohabitent étroitement au sein du lobe frontal.

Toute démarche d’innovation doit lier intuition et réalité, d’où de nombreux allers et retours entre les divers acteurs participant au processus – et plus particulièrement le marketing (= la voie du consommateur) et les ingénieurs.

Chez Thomson Multimédia, nous confrontions systématiquement leurs idées aux attentes des utilisateurs potentiels ; puis les souhaits de ces derniers aux briques technologiques existantes : double confrontation des intuitions aux réalités, partant de l’offre dans un cas, et de la demande dans l’autre.

Bien sûr, un tel process boucle sans cesse, jusqu’à l’alchimie prenne.

Chaque entreprise adaptera la démarche à son écosystème, tant interne qu’externe ; deux principes fondamentaux demeurent :

  • Pas d’innovation réussie fondée sur la seule intuition ou la seule raison ;
  • Toute dialectique intuition versus raison nait de la confrontation entre individus : l’innovation ne constitue pas un process solitaire.

C’est pourquoi on ne saurait laisser la totale maitrise de l’innovation aux seuls ingénieurs … ou aux seuls marketers.

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Marketing : 100 pages, ça suffit !

Avant la triple révolution du Web et l’empowerment des consommateurs, puis du Web 2.0 et des médias sociaux, et enfin de la consommation collaborative et de l’économie circulaire, les « bibles » des théoriciens du marketing atteignaient les 700 à 800 pages : imaginez leur pagination s’ils tenaient désormais compte des modifications sociétales récentes !

100-pagesSans prétendre que ces tonnes de connaissances et pratiques soient totalement inutiles, force est de reconnaître que dans bien des cas, elles servent … à pas grand-chose, sinon à dégoûter du marketing – notamment les patrons de startup qui pourtant en auraient bien besoin.

Ce livre vous propose de faire le ménage entre inutile et superflu pour ne retenir que quelques pierres angulaires ; quelques pratiques aisées à mettre en œuvre pour instiller le marketing – et surtout l’esprit marketing – dans toute l’entreprise en 8 étapes clefs.

Pour le commander, c’est ici … et bientôt dans toutes vos librairies en ligne habituelles.

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Dieu et les robots

Avec la transhumanisme cher à Kurzweil, l’homme se rapproche un poil – un tout petit poil – de Dieu, peu importe le nom qu’on lui donne puisqu’en réalité, il n’existe pas vraiment ! Disons que sous ce label, je place une certaine idée de la divinité, celle des grandes religions monothéistes – fin de parenthèses.

Le rapprochement est infinitésimal : que sont 200 ou 300 ans de vie complémentaires par rapport à l’éternité ? Un peu comme quelques centimètres perdus au cœur de l’infini.

Quelques syllogismes pour avancer dans cette direction …

04-taitung-11-musee-prehistoire-lucy-copieAvec Kurzweil, l’homme augmente son espérance de vie parce que grâce aux thérapies géniques, aux nanotechnologies et prouesses qui nous permettront d’améliorer le hard (on change les pièces) et le soft (on réparer les logiciels) de tout être humain dans les années à venir ; mais avec tout ça, on ne gagne finalement pas grand-chose : l’homme ne sera certainement jamais éternel.

Par contre, on peut, en remplaçant habilement les pièces d’un robot, le faire durer indéfiniment plus longtemps ; surtout les robots devraient même pouvoir se réparer eux-mêmes, hard et soft : donc l’homme est en train de créer des êtres éternels : l’homme, créateur des robots, est leur Dieu.

Syllogisme amusant : puisque l’homme est un dieu, et qu’il n’est pas éternel … les dieux ne sont pas éternels.

Autre théorie amusante de Kurzweil : la singularité, c’est-à-dire le moment où le robot sera capable de créer des robots identiques, voire supérieurs à lui-même : le robot deviendra alors le dieu des robots – qu’il aura créés à son image – et en plus, il sera éternel.

Autre syllogisme plaisant, que je vous laisse réécrire proprement : les robots sont de bien meilleurs dieux que les hommes, puisqu’ils sont éternels.

Donc parmi les dieux (au pluriel), il y a Dieu et les robots. Ou les Dieux, si l’ont ajoute tous ceux des panthéons bouddhiste, scandinave, etc.

Vous me direz, Dieu n’a pas besoin de se réparer comme les robots : en fait, on n’en sait rien, il ne fait même peut-être que ça, vu que sa création fonctionne toute seule.

Et l’homme dans tout ça : finalement, pas grand-chose face à tous ces dieux immortels !

D’autant que selon une étude récente publiée dans la revue scientifique Nature, la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte ; mais Kurzweil ne doit pas avoir le temps de lire Nature …

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