Blog - Marketing is Dead
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100 pages, ça suffit ! Préface de Pierre Volle

Mon ami Pierre Volle, Professeur à Paris-Dauphine et Président honoraire de l’AFM, a eu la gentillesse de rédiger la préface de Marketing : 100 pages, ça suffit !

Pour un livre qui se donne comme projet de présenter l’essentiel du marketing en 100 pages, rien de tel qu’une préface… courte !

pierre-volleOui, les ouvrages généralistes, qui dépassent bien souvent les 1 000 pages, sont utiles pour nos dizaines de milliers d’étudiants en management, dont certains sont amenés à se spécialiser en marketing-vente.

Oui, les ouvrages spécialisés – sur le marketing digital, les études de marché, etc. – sont utiles pour les experts de tels ou tels domaines, tant le marketing s’est sophistiqué depuis une vingtaine d’années.

Oui, les recherches académiques – publiées dans des journaux scientifiques et présentées lors de colloques – sont utiles, car il est indispensable de prendre du recul, d’adopter un regard critique sur les pratiques du marketing, et de faire en sorte que nos écoles et nos universités participent à cette économie de la connaissance, désormais mondiale.

Oui, l’ouvrage de François Laurent est nécessaire, notamment pour les managers et les entrepreneurs, dont l’objectif principal n’est pas de devenir des experts, mais de réussir leurs projets de création et de développement.

Au cœur de cet ouvrage, on retient la passion pour le client.

Dès les années 1960, on peut parler d’un « concept » marketing, une « philosophie » qui conduit à mettre la satisfaction des clients au cœur des préoccupations.

Certes, on peut sourire à l’évocation de cet « état d’esprit » marketing, notion un peu vague. Mais au fond, qu’est-il de plus important ?

Depuis plus de vingt ans que j’observe les pratiques des entreprises, j’ai rencontré beaucoup de professionnels amoureux de leur produit et de leur technologie, des ingénieurs, des créateurs, des entrepreneurs et des managers en tous genres.

Bien sûr, cet amour du produit est une condition nécessaire du succès. Comment réussir sur des marchés très concurrentiels sans une technologie qui permet de créer la différence ?

Mais aujourd’hui, il faut redoubler d’efforts pour mettre vraiment le client au centre des préoccupations de l’entreprise ; créer de la valeur pour les actionnaires, les employés… et les clients.

Ce n’est pas la technologie qui crée la valeur, mais les services que l’on peut en retirer et les usages que l’on peut en faire. Amoureux du produit, gardez un peu d’amour pour vos clients !

Le vingtième siècle sera une économie de la fonction, avant d’être une économie de la production ou de la consommation. Comment développer ces services et ces usages à partir de technologies et de produits ? C’est le défi auquel nous convie ce petit ouvrage très utile.

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Venez découvrir le Cercle des Brand Managers

Je vous ai déjà parlé (ici-même) du Cercle des Brand Managers que j’anime depuis maintenant 3 ans avec mon ami Georges Lewi.

Un concept très différent des clubs d’échanges professionnels habituels : pas ou peu d’intervenants extérieurs, mais des échanges toniques autour des problématiques des membres du Cercle ; c’est pourquoi nous n’accueillons pas d’entreprises directement concurrentes.

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

En quelques années, la marque a plus subi de mutations radicales qu’au cours du siècle dernier, du fait bien évidemment de l’avènement d’Internet et surtout du Web social – mais pas seulement : on pourrait tout autant évoquer l’accélération de la mondialisation, l’explosion de la vente en ligne, avec pour conséquences la disparition de d’entreprises et de marques que l’on aurait pensées éternelles et la nouvelle domination de marques nées avec le millénaire.

Bien sûr, la littérature universitaire ne permet plus aux professionnels d’agir et réagir efficacement face à ces phénomènes : trop de cas différents, trop de phénomènes émergents, et tout cela trop vite, bien trop vite ! Seule solution pour ne pas avancer dans le brouillard total : échanger avec ses pairs, analyser des cas actuels, perpétuellement reconstruire des modèles – d’où ce Cercle d’échanges.

Le 6 Janvier prochain, réunion doublement exceptionnelle :

  • D’une part, au cours de cette matinée, nous ouvrirons les portes du Cercle à quelques Happy Fews: des annonceurs non membres, intéressés par la thématique ;
  • D’autre part, par la thématique : entre CRM agressif et Inbound passif, où positionner le curseur ?

Les consommateurs supportent de plus en plus mal la multiplication de sollicitations plus ou moins appropriées ; inversement, publier des contenus de qualité ne suffit pas à déclencher rapidement des ventes : où se situe le juste milieu pour les marques ?

Certainement pas au même niveau pour toutes les marques : c’est ce bon équilibre que nous allons vous aider à découvrir – par un travail collectif – au cours de cette matinée exceptionnelle, où nous rejoindra Hervé Pépin, directeur de Nexize et grand technicien du Web social.

Bien sûr, le nombre de places est très limité, ne serait-ce que parce que le Cercle n’accueille pas de concurrents directs : si vous souhaitez venir, un petit mail à francois.laurent9@gmail.com

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Big Brother, vous aimez ?

« Il aimait Big Brother »  : ainsi s’achève le livre le plus actuel d’Orwell ! 1984 : nous y voilà enfin !

Ça a commencé de manière insidieuse …

Vous souhaitiez rencontrer l’âme sœur : vous avez laissé Tinder vous aider grâce à son algorithme secret … et un paquet de données sur vous-même que vous lui avez confiées.

Puis Amazon vous a suggéré d’acheter des tas de bouquins, tout à fait en phase avec vos goûts – toujours grâce à son algorithme secret … et un paquet de données, etc.

big-brotherMaintenant Kudoz, Clustree et autres AssessFirst vont vous proposer des jobs – et toujours grâce à son algorithme secret … et un paquet de données sur vous-même que vous lui avez confiées OU PAS, d’ailleurs !

Le gouvernement chinois, toujours à la pointe en matière de respect des droits de l’homme, lance aujourd’hui un vaste projet non seulement de recensement de ses 700 millions d’internautes, mais surtout de compilation de toutes les données les concernant, en aspirant les médias sociaux, à en croire le Washington Post : le gouvernement chinois est en passe de réaliser à l’échelon d’un pays ce que Tinder, Amazon et autres Kudoz réalisent à celui de leurs communautés ; ajoutez les algorithmes qui vont bien et voilà un moyen efficace, non pas de recruter des collaborateurs ou de leur fournir de la lecture sur mesure, mais d’envoyer derrière les barreaux de potentiels fauteurs de troubles.

Bon, direz-vous, c’est en Chine : pas chez nous. Sauf que le gouvernement vient gentiment de décider par décret – sans débat public donc – la création d’un vaste fichier des citoyens possédant un passeport et/ou une carte d’identité – avec toutes les données biométriques afférentes, bien entendu.

Pas de risques, direz-vous encore, la France est un état de droit … pour l’instant : mais avec de tels projets d’une part, et de telles capacités de traitement de l’information de l’autre, difficile de prédire ce que demain sera … Peut-être pas si souriant que ça.

Un jour, peut-être, des historiens désabusés diront : tout cela a commencé avec quelques recommandations de lecture sur le site d’Amazon.

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L’art de la guerre digitale : ubérisez les premiers !

L’art de la guerre digitale

Sun Tzu, le cultissime auteur d’un « Art de la guerre » vieux de plus de 25 siècle, se retournerait dans sa tombe en découvrant comment se comportent aujourd’hui les généraux du digital : la 1ère étape, selon Sun Tzu, consiste-t-elle à évaluer les forces en présence ? Pas le temps, répondent les startups les plus agressives : on fonce, on fonce, on fonce … et on verra après !

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

Alors, PME ou grand groupe, si vous espérez pouvoir prendre le temps de la réflexion, c’est raté : le temps que vous bâtissiez votre stratégie, votre ennemi sera dans votre bureau, prêt à vous racheter s’il a l’âme généreuse, après avoir raflé la majorité des parts de marché.

Quelque-part, vous n’avez le choix : ubérisez vos concurrents avant de vous faire ubéiser.

Apprenez non seulement à agir vite, mais également en vainqueur, avec les experts du Club Marketing 2.0 de l’Adetem le Mardi 15 novembre à 9 heures :

  • Caroline FAILLET, Co-founder & CEO @Cabinet_Bolero et auteur d’un « Art de la guerre digitale », nous expliquera comment survivre et dominer à l’ère numérique ;
  • Kevin ECHRAGHI, Project Analyst chez Fabernovel, nous montrera au travers de l’exemple d’Uber que dans la guerre actuelle que se livrent les startups, il ne suffit pas d’avoir le 1er la meilleure idée, mais qu’il convient surtout d’être le 1er à atteindre une taille critique, et ce par tous les moyens à sa disposition.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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IoT et hackers

Le 21 octobre dernier, les utilisateurs de Twitter, Spotify, eBay, Paypal et autres Airbnb – entre autres – ont eu la mauvaise surprise de ne plus pouvoir accéder à leur service favori : en cause, l’effondrement des serveurs de DynDNS.

DynDNS, peu de gens connaissent cette entreprise et pourtant tout le monde utilise ses services puisqu’elle permet, entre autres, d’associer un nom de domaine – MarketingIsDead.net, par exemple – à une adresse physique de site – en fait, une suite de chiffres difficilement mémorisables ; donc si DynDNS tombe, impossible d’accéder à ses sites préférés, à moins d’en connaître l’adresse exacte … qu’évidemment personne ne connaît !

Bien sûr, DynDNS ne s’était pas crashé toute seule : de méchants pirates l’y avaient un peu aimé en réalisant une attaque par déni de service distribué – DDoS en bon anglais pour « distributed denial of service » : j’ai toujours bien aimé l’expression, je ne saurais dire pourquoi !

Comment ça marche ? Très simplement : vous envoyer des millions de requêtes à un site, plus qu’il ne peut répondre, et le site plante – le genre de trucs qui peut arriver sans l’aide du moindre pirate si l’on n’a pas su calibrer son site pour un trafic important.

Généralement les méchants hackers prennent la main sur des milliers de PC mal protégés et les utilisent pour bombarder leur cibles de requêtes : arrive un moment où se dernier ne peut plus faire face et baisse les bras – ce n’est qu’une image, bien évidemment.

piratesRien de nouveau sous le soleil … sauf qu’ici, les pirates ne se sont emparés de bons vieux PC pour relayer leurs requêtes : ils ont pris la main sur des appareils beaucoup moins sécurisé – pour ne pas dire, pas du tout sécurisés, ou presque : des objets connectés, type appareils photos, balances, caméras de surveillance et autres produits de domotique, etc. Des petits bidules qui présentent – outre de ne pas être sécurisés – l’avantage d’être en permanence connectés au Web.

Moralité : si le marché des objets connectés explosent comme le prédisent tous les augures, les techniciens de la sécurité devront se prémunir contre des multitudes de cheval de Troie : ça promet !

Et ce n’est pas parce que le marché de la montre connectée se plante aujourd’hui que l’Internet des Objets ne va décoller : demain, plus personne ne vendra d’appareils non connectés … que les consommateurs utilisent cette connectivité – ou pas ; ce qui revient à dire que nos appartements sont se peupler de dizaines de cibles-relais pour les hackers, sans que nous, pauvres citoyens, n’en ayons conscience.

Notre compteur électrique, notre réfrigérateur, notre téléviseurs offriront des portes béantes aux pirates : on peut toujours espérer qu’ils auront la délicatesse de ne pas les utiliser.

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La télé, c’est Canal + !

Canal + – enfin, le Canal + des Rousselet, de Greef, Lescure, Gildas et autres de Caunes – a créé une autre forme de télévision, avec pour ciment ce que d’aucuns ont nommé « l’esprit Canal ».

Balladur en son temps a bien – en vain – essayé de saboter le projet : on se souvient de la démission fracassante de Rousselet et de sa violente tribune « Édouard m’a tuer », interdisant toute nouvelle attaque des politiques.

L’esprit a longtemps perduré, et comme on ne prête qu’aux riches, on a souvent accusé la chaine d’avoir fait élire Chirac en le rendant sympathique et couler Sarkozy en le montrant sous son vrai jour : de quoi déclencher la rage de son grand ami, un dénommé Bolloré !

D’où la reprise en main de la chaine … et la mise à la porte des trublions.

p1010596Reprise en main désastreuse avec le remplacement d’Antoine de Caunes par Maïtena Biraben, une proche du grand patron.

Heureusement l’esprit Canal demeure : il est juste passé sur TMC avec Yann Barthès, sur France 2 avec le zapping ; entre-temps, Bolloré, par un jeu de vases communicants, récupère le pire de la télévision avec Morandini : c’est vrai qu’il a d’autres chaines à mettre au pas.

Bref, télé, c’est Canal + … mais pas sur Canal +.

Tout cela doit faire quelques heureux, comme Martin Bouygues ou Delphine Ernotte.

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