Blog - Marketing is Dead
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Smart city : avenir radieux ou catastrophe annoncée ?

A vous de le dire !

Le jeudi 2 mars 2017 à 9 heures, le club Expérience Digitale de l’Adetem organise une matinée très exceptionnelle puisque c’est VOUS qui allez prendre la parole.

Depuis plusieurs mois, le Comité Scientifique de l’Adetem réfléchit sur les écosystèmes de demain et la place du marketing en leur sein. Vous avez certainement un avis ou, plus certainement, des tas de questions sur le sujet ; alors venez échanger avec eux.

Pour préciser leur vision, plusieurs membres du Conseil Scientifique de l’Adetem ont rédigé de courtes nouvelles, pour vous aider à vous projeter dans le futur : vous les recevrez plusieurs jours avant la réunion – je publierai bien évidemment la mienne sur ce blog. Et, en début de réunion, ils vous expliqueront pourquoi ils en sont arrivés à une telle vision du futur.

Ensuite, tous ensemble, vous débattrez du futur de l’écosystème de la ville : vos apports s’intègreront dans les prochaines productions du Conseil Scientifique.

Ne ratez pas une occasion de construire le marketing de demain !

Pour s’inscrire, c’est ici.

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Hervé Kabla : 100 pages, ça suffit !

Mon ami Hervé Kabla, Président de Be Angels, souligne les bonnes pratiques du social selling dans Marketing : 100 pages, ça suffit !

En une petite dizaine d’années, les outils de la communication digitale se sont diffusés au sein des entreprises évoluant en B2B. Réseaux sociaux, communautés en ligne, sites de partage, blogs, n’effraient plus les marketeurs B2B autant qu’ils le faisaient à l’époque pas si lointaine où Yann Gourvennec, François Laurent ou moi vantions les mérites du web social pour des usages professionnels auprès des entreprises. Le niveau de maturité reste cependant disparate, et à côté des pionniers comme Oracle, Orange Business Services ou SAP, on trouve encore de nombreuses entreprises qui avancent à tâtons.

Un des moyens les plus efficaces pour se lancer consiste, bien évidemment, à associer les premiers pas sur ces plateformes à des succès commerciaux. Pour cela, un concept tend à se populariser depuis quelques mois : celui du « Social selling ». Popularisé par LinkedIn, ce concept consiste à utiliser les réseaux sociaux pour améliorer l’efficacité des forces de vente. Cela semble aisé, mais encore faut-il ne pas procéder n’importe comment.

Le « Social selling » s’appuie sur trois grands principes. Le premier, c’est de travailler son « Personal branding », sa marque professionnelle sur les réseaux. Autrement dit, de transformer son CV en ligne en un profil qui présente clairement et avantageusement les raisons de travailler avec vous. Le second, c’est de maîtriser le moteur de recherche : LinkedIn est une base de plus de 400 millions de profils qui peuvent servir à qualifier un lead, la qualité d’un contact, ou de préparer un rendez-vous. Le dernier, c’est d’utiliser la plateforme de diffusion intégrée aux réseaux sociaux, notamment LinkedIn, qui peut progressivement vous transformer en un expert de votre secteur d’activité.

Enfin, nous ne le rappellerons jamais assez, le « Social selling » ne doit pas être confondu avec cette pratique de plus en plus courante et détestable, qui consiste à inviter des contacts par brochette dans l’unique but de gonfler son carnet d’adresse : cette pratique relève plutôt du spam, et ne peut que vous porter préjudice.

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Humain, pas assez ou trop humain ?

Les débats ont été passionnants et passionnés aux Sommets du Digital de La Clusaz sur la thématique de l’intelligence artificielle.

Thème : AI et robotique vont détruire 50% de nos jobs dans les années à venir, notamment dans le domaine médical : mais Watson (du nom de l’AI d’IBM) saura-t-il montrer suffisamment d’empathie à ses patients pour que ces derniers se confient pleinement à lui ? Après tout, certains seniors japonais entretiennent des liens très étroits avec leurs robots de compagnie …

Thème : une AI collaborant avec un humain sera toujours plus performante qu’une AI seule (sous-entendu : l’humain irremplaçable) ; oui mais, la collaboration d’un imbécile avec un génie n’aurait-elle pas plutôt tendance à tirer ce dernier vers le bas ?

Thème : AI plus fiable : demain le véritable risque pour les voitures autonomes, ce seront celles conduites par des humains moins fiables … Quid des piétons qui traversent en dehors des clous, on va leur interdire la marche à pieds ?

Thème : l’AI prendra-t-elle un jour le pouvoir – back to 2001, l’odyssée de l’espace : mais non voyons, jamais une machine crée par l’homme ne disposera d’un tel libre arbitre … à moins d’un programmateur fou qui trahisse l’humanité ! Et quid d’une machine, créé non pas par l’homme, mais par une autre machine : c’est le principe même de la singularité, et le sujet des travaux de Singularity University, le think tank créé dans le giron de Google et de la NASA.

La vision ultime de tous ces experts et gourous qui dissertent sur l’AI, reste toujours teintée d’esprit divin – comme si, face à la machine, l’homme ne pouvait que s’assumer comme une créature de Dieu. Ou disons, d’un ou plusieurs dieux, selon les religions, et pour ne vexer personne.

Posons-nous maintenant dans une posture réellement « athée » : l’homme est juste le fruit de l’évolution – salut Darwin ! – donc son esprit – et toute la magie de la conscience – ne sont que le résultats d’échanges chimiques, ou chimio-électriques, c’est un peu compliqué, mais il n’y a aucun coup de pouce divin à y ajouter.

Alors là, on n’a plus qu’à disserter sur les mérites comparés de deux types de machine, l’une biologique, déjà bien ancienne, l’autre électronique, plus récente, mais dont la puissance augmente bien plus rapidement … tout reste ouvert, et nul ne peut prédire qui sera au service de l’autre – voire à la botte de l’autre – dans les années à venir.

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Cyril Attias : 100 pages, ça suffit !

 

Mon ami Cyril Attias, Founder & CEO agencedesmediassociaux.com, montre comment la communication en temps réel bouleverse le travail des marketers dans Marketing : 100 pages, ça suffit !

Là où avant (pas si longtemps : avant 2007), on pensait, préparait des campagnes de communication 1 à 2 fois par an, essentiellement pour des formats publicitaires (TV, affichage, print, Internet), aujourd’hui nous sommes dans une vraie communication en temps réel grâce (ou pas) au réseaux sociaux.

Qu’ont changé les réseaux sociaux ?

TOUT ! On ne peut plus avoir une stratégie de communication « TOP/DOWN », qui a façonné les agences de publicité et grand groupe de communication (TBWA, Ogilvy, Mc Cann …).

Les réseaux sociaux ont imposé un réel dialogue/conversation entre les marques et ses consommateurs, ce qui impose de définir sa « Social Voice » équivalent d’une copy strategy en publicité classique.

Sa « Social Voice » permet de définir la personnalité d’une marque , son caractère, son ton, ses mots … qui sert de base pour bâtir une stratégie de communication sociale et réactive.

Le meilleur ambassadeur des réseaux fut Barak Obama en 2008 qui a bâti l’ensemble de sa stratégie de campagne sur les réseaux sociaux et l’« empowerement » que cela peut générer.

À l’époque, seuls Twitter et Facebook existaient, ce qui a permis au candidat de récolter énormément de « micro dons » et de travailler son image de proximité.

Les marques aujourd’hui ont la possibilité de développer le véritable « Storytelling » cher aux publicitaires, dans toutes ses formes ( vidéo, photos, sons, images, écriture …).

Nous vivons donc dans une période où l’ensemble des possibilités ( formats/ distributions) deviennent accessibles à tout le monde.

Je pense donc que les médias sociaux ont encore des beaux jours, pour les marques et agences qui sauront intégrer ces nouveaux formats et dimensions de leur marque.

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IoT : l’expérience client ne sera pas au rendez-vous !

Le CES s’ouvre à Las Vegas et les startups françaises y occupent une place de choix : l’IoT sera hexagonal à en croire les commentateurs … français !

Quand on analyse le succès – euphémisme ! – des montres connectées, on comprend que le marché ne deviendra réellement mature que lorsqu’il dépassera le petit monde des geeks pour séduire le grand public et que ce sont les objets de notre quotidien qui se connecteront … avec de réels bénéfices, s’entend.

Or c’est là que les vrais problèmes vont se poser !

Je ne reviendrai pas sur les problèmes de sécurisation des connexions : les pirates ont de beaux jours devant eux – et les consommateurs, bien des soucis à se faire.

Mais je préférerais évoquer le problème de la formation des installateurs : car si aujourd’hui quand vous avez un problème avec votre installation fibre, vous voyez débarquer chez vous un techniciens Orange ou Bouygues, si demain vous avez un problème avec votre chaudière connectée, vous aurez à en discuter avec un … plombier.

Un plombier, c’est-à-dire un artisan très compétent pour couper des tuyaux et les souder – mais pas vraiment informaticien, et encore moins geek !

Je ne galèje vraiment pas : un petit exemple.

Viessmann, le roi allemand de la chaudière à condensation, propose désormais – pour un euro de plus, histoire de lancer le marché – des systèmes permettant de contrôler son installation à distance via Internet ; et je dis bien « installations » car elles conjuguent hard (bruleur, tuyaux, filtres, etc.) et soft : système de calculateur embarqué d’une simplicité redoutable avec quatre niveaux d’interface :

  • Niveau simple, pour passer de mode ambiance au mode veille, ou changer le niveau de température ;
  • Niveau élargi, pour programmer les heures de chauffage réduit la nuit, par exemple ;
  • Niveau de « codage » 1, et là on entre dans l’ésotérisme : « codage 00:8 Différentiel de température d’enclenchement pour la pompe du circuit solaire 8 K ; Modification possible : 00:2 à 00:30 : Différentiel de température d’enclenchement réglable de 2 à 30 K » ;
  • Niveau de « codage » 2 : encore plus subtile que le 1 !

Imaginez un « Apple addict » devant relire un vieux manuel Fortran !

Le client se dépêche de ranger précieusement ces manuels de plus de 100 pages (sic !) dans un tiroir en espérant ne jamais les en ressortir : raté, parce que le plombier est encore moins doué pour l’informatique que lui ; quand au SAV téléphonique (réservé aux pros), il présente une fâcheuse tendance à répondre « occupé » en période hivernale – quand se posent les vrais problèmes. Les consommateurs ont droit à un serviceconso@viessmann.com qui se garde bien de répondre dès qu’il ne s’agit plus de réciter le manuel – et surtout quand manifestement il a donné précédemment de fausses réponses.

Ce n’est qu’un exemple, mais il concerne une société extrêmement réputée, la Rolls de la chaudière à condensation : on imagine ce que sera demain, quand les Twingos de la chaudière seront à leur tour connectées.

L’expérience client ne me semble pas prête pour le grand rendez-vous !

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Hervé Pépin : 100 pages, ça suffit !

Mon ami Hervé Pépin, Directeur associé & Digital stratégiste de Nexize, recense les 7 piliers de la réussite du marketing collaboratif dans Marketing : 100 pages, ça suffit !

Le succès d’un projet de marketing collaboratif repose d’abord sur l’engagement des communautés impliquées. Si celui des communautés internes à l’entreprise peut être un acquis, celui des communautés de clients repose sur 7 leviers-clés :

  1. La connaissance client : avant d’inviter indifféremment tous vos clients dans un projet de marketing collaboratif, sachez qui vous invitez. Utilisez vos données en base pour constituer une population identifiable, profilée et «taillée pour l‘aventure» du projet dans lequel vous voulez l’impliquer.
  2. La gratification : à part l’amour immodéré de la marque, qu’est-ce qui va pousser un consommateur à s’impliquer ? Des réductions … ou quelque chose de plus gratifiant comme une invitation à un événement ? Si gratification il y a, bien la définir est crucial.
  3. L’expérience utilisateur : c’est plus facile de publier via Instagram que de charger une video sur YouTube. Les contributions ne doivent pas être contraignantes à produire pour vos membres. Choisissez avec soin les fonctionnalités par lesquelles vous leur demandez de contribuer, en visant les points de moindre résistance. Et bien sûr, pensez au mobile comme vecteur prioritaire des contributions.
  4. La gamification : c’est l’arme secrète de l’engagement. Plus c’est fun, plus on produit de contenus et plus on interagit avec la communauté. Réfléchissez bien aux différents moyens d’injecter une couche de gamification à votre projet collaboratif.
  5. La maîtrise des influents: les influents sur le web social adorent le marketing collaboratif et toutes les communautés dans lesquelles ils peuvent briller … jusqu’à parfois s’en sentir les leaders naturels, le plus souvent aux dépens des contributions des autres membres. Ne laissez pas votre projet être pris en otage par ses influenceurs.
  6. La rémanence : personne n’aime avoir l’impression d’être utilisé. Quand une entreprise se lance dans une démarche de marketing collaboratif, c’est le reflet d’un changement culturel, pas un « coup » ponctuel. Donnez du souffle, de la durée et de la répétition à ces initiatives
  7. La transparence: on ne biaise pas avec les insights de ses clients dans le cadre d’un projet collaboratif et la marque doit accepter en l’état les contributions, sans retouche, sans cosmétique et sans censure. Là encore, le changement de culture qui doit être lisible, sincère et transparent.
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