Blog - Marketing is Dead
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Rencontre avec une Instagrameuse Mode, Lifestyle et Voyage 

Lors du Salon e-marketing, le Club Expérience Digitale de l’Adetem organise le mardi 18 avril à 16 heures 30 une conférence sur les Relations entre les marques et les influenceurs ; pour s’inscrire, c’est ici.

En avant-première, rencontre avec Camille Viovy, « Instagrameuse Mode, Lifestyle et Voyage », que l’on peut retrouver sur @moodmydays.

MarketingIsDead: Hier, les « blogueuses mode » avaient leur … blog, tu privilégies Instagram avec 20 000 abonnés : pourquoi ce choix ?

C’est naturellement que je me suis tournée vers Instagram, dans un premier temps par affinité pour ce réseau social à forte connotation visuelle. J’avais besoin avant tout d’un support pour alimenter ma passion pour la photographie, l’univers visuel m’intéressait plus que celui des mots à ce moment-là. J’ai très vite été séduite par la dimension spontanée de ce réseau social qui me permettait de poster des photos en temps réel facilement, en ayant des retours et des échanges assez rapidement. Les réseaux sociaux, contrairement aux blogs, facilitent les interactions et les échanges avec d’autres personnes. Il est en effet aisé d’acquérir une visibilité sur Instagram, puisqu’il suffit de quelques # pertinents pour être référencé.

Un blog, au contraire, nécessite une certaine expertise en terme de référencement et de visibilité, il n’a pas la spontanéité d’Instagram et nécessite de la préparation, beaucoup de temps, de réflexion, pour des retours rares et difficiles à obtenir. Pour ce que je souhaitais en faire,  Instagram correspondait mieux à mes attentes tournées vers le divertissement, l’univers visuel et le partage. J’ai toujours pensé que si je devais un jour lancer un blog, ce serait dans une second temps, après avoir acquis une certaine visibilité et des abonnés, que je pourrais convertir en futurs lecteurs.

MarketingIsDead : Tu es également Webmarketing Manager des Hôtels du Roy, une chaine d’hôtels d’exception : comment mener plusieurs vies à la fois ?

Cette schizophrénie n’est pas facile à gérer ! Même si je pratique Instagram à titre de loisir, c’est une passion assez chronophage ! Le tout est de faire preuve d’organisation. À mes débuts, j’avais tendance à être facilement submergée, ne connaissant pas encore bien ce monde, j’acceptais beaucoup de partenariats et recevaient tellement de colis qu’il devenait difficile et stressant pour moi de m’organiser pour faire toutes les photos dans les temps. J’ai très vite stoppé ma façon de faire quand j’ai constaté que le stress commençait à prendre le pas sur le plaisir.

J’ai aujourd’hui trouvé mon rythme, une certaine forme d’équilibre et de « routine Instagram ».  Pour ce qui est des posts, j’ai réglé cette routine sur mon analyse de ma communauté, c’est-à-dire savoir quand ils sont le plus réceptifs et engagés. J’ai très vite remarqué, à ma grande satisfaction, que ma communauté était plus réceptives aux mêmes moments où j’étais de mon côté plus disponible : le matin en allant au travail, le midi à la pause déjeuner, ou le soir en rentrant du travail. Pour ce qui est de la préparation des photos, je les réalise la plupart du temps en amont le week-end. Si j’ai du temps j’en fais parfois le soir en rentrant ou le matin avant de partir travailler. Je sais également à peu près combien de partenariats je peux accepter pour ne pas être submergée et continuer de produire de la qualité en continuant de prendre du plaisir.

D’autre part, ce qui facilite pour moi la transition entre ces deux activités est que mon travail ne s’éloigne pas tellement de ma vie d’instagrameuse. Travaillant dans l’univers du web, mon poste consiste entre autres à animer les réseaux sociaux des hôtels pour lesquels je travaille, et à établir les relations avec les blogueuses. De cette façon, je vois l’autre côté du miroir et j’ai une vision plus complète des relations marques-influenceurs ce qui m’aide dans chacune de mes deux activités.

MarketingIsDead : À un horizon plus au moins proche (le temps passe vite sur le web social) tu te projettes dans quoi tu t’imagines faire quoi ?

Pour le moment je n’ai pas le temps de me lancer dans de nouveaux projets, mais cela ne m’empêche pas d’y songer pour plus tard.

J’aimerais beaucoup me lancer dans la blog sphère. J’ai déjà commencé à préparer ce blog que je garde précieusement de côté pour le lancer quand je serai certaine de pouvoir l’animer régulièrement, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Néanmoins cette idée me trotte dans la tête et j’ai aujourd’hui la sensation qu’Instagram ne me suffit plus, puisqu’il limite à un certain nombre de caractères mes pensées. J’aimerais pouvoir décrire plus longuement mes expériences, m’étendre sur certains sujets, en complément de mon compte Instagram à dimension plus visuelle.

Et puis dans un second temps, pourquoi pas également me lancer dans la création d’un e-shop ? C’est une idée que je garde en tête pour plus tard aussi !

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La vie est un parfum

Pauline Dumail vient d’écrire un étrange livre intitulé : La vie est un parfum … Respirez-la ; un livre qu’elle m’a offert avec un petit paquet de pierres odorantes.

MarketingIsDead : Ce livre, c’est déjà l’histoire de Louise, 75 ans en 2002, grand Nez de la parfumerie …

Pauline Dumail : Oui, ce livre nous plonge dès les premières pages dans le monde des parfums et des sens, qui sont une porte, une fenêtre vers l’âme et vers soi-même : ils nous ramènent au corps et à l’instant présent. Et il nous plonge également dans la dualité qui caractérise notre monde et notre essence ; en effet la première scène, qui dévoile et délivre les essences les plus subtiles et les plus nobles que porte Louise, se passe… dans le métro parisien. A la frontière entre passé et avenir, Louise, en nous racontant sa vie, va nous plonger dans le monde des essences naturelles, des terroirs et de la biodiversité. En transmettant son savoir à la jeune Maïa, elle va permettre à l’œuvre qu’elle a initiée de continuer, une œuvre à la fois très ancrée dans la matière, mais aussi dans la spiritualité.
MarketingIsDead : Mais ce livre, c’est aussi la juxtaposition de 4 histoires qui se déroule en 2002 donc, en 2014, mais aussi en 2047 et en … 6000 : pourquoi une telle fuite temporelle ?

Pauline Dumail : Je ne vois pas cette temporalité comme une fuite, mais plutôt comme une spirale, un vortex. Et c’est pour cette raison qu’il était important pour moi de juxtaposer les histoires, afin de faire apparaître des synchronicités de lieux, de personnes, de sujets. C’est ainsi que les personnages ou leurs descendants nous emmènent faire une promenade dans le temps. 2047, c’est le futur proche, il représente la rupture, et dans cette rupture, la résilience. Quant à 6015, n’y cherchez pas de la science fiction, mais plutôt de la psycho-socio-spirito fiction. Le fait de me projeter 4000 ans plus tard m’a permis d’imaginer la société telle que j’aimerais qu’elle soit, sans avoir à me poser la question du comment. D’autre part, il y a dans ce choix un effet miroir avec le passé, et le grand mystère que représentent les grandes civilisations disparues, égyptiennes, mayas et toutes les autres, qui nous ont laissé des vestiges d’architecture dont nous n’avons pas encore percé les mystères, et nous ont démontré par ces pierres à quel point leurs connaissances en sciences et en astronomie étaient élevées.

MarketingIsDead :  « Ce roman s’enroule autour de quatre parfums […] Ces quatre parfums sont la « réification » des quatre personnages principaux du livre » : les gens sont aussi (avant tout) des parfums ?

Pauline Dumail : Oui, ce roman s’enroule autour de 4 parfums qui portent les noms des 4 principaux personnages de cette histoire ; nous les avons créés avec Valérie Autard, évaluatrice en parfumerie fine. 4 parfums, ou plutôt, 4 assemblages d’huiles essentielles, que les lecteurs pourront sentir grâce à des marque-pages parfumés qui accompagneront le livre aux pages adéquates.
Un parfum est un assemblage de molécules chimiques, mais pas que… Ces molécules ont également des propriétés physiques…

Une personne n’est pas un parfum, mais elle émet des vibrations, comme les couleurs, comme les sons, et comme… les parfums ! Le travail que nous avons accompli avec Valérie consistait à trouver la résonance juste entre les personnages, leur personnalité, leur profondeur, leurs côtés sombres et lumineux, et le parfum créé.

MarketingIsDead :  Un parfum pourrait-il participer de la signature d’une marque (pas une marque de parfum bien entendu, une marque de produit de grande consommation), tout comme un graphisme ou une musique ?

Pauline Dumail : Bien sûr ! l’olfaction, au niveau du cerveau, se trouve dans la partie primitive et limbique. Nous avons délaissé ce sens, et pourtant, il est omniprésent dans notre vie, souvent à notre insu. Un parfum connu vous replonge immédiatement dans l’état émotionnel qui lui est associé. Ainsi, en créant une signature olfactive, une marque ajoute ce supplément d’âme à ce qu’elle est, en créant une expérience client « ancrante ». A l’heure du digital et du zapping, c’est loin, très loin d’être un détail. Et ça l’est d’autant moins lorsqu’on crée un parfum avec des molécules qui proviennent du vivant, d’un terroir, d’une plante et d’un savoir-faire. Leur puissance vibratoire est bien plus importante. C’est un peu comme si vous regardiez une toile de maître, la nuit étoilée de Van Gogh par exemple, à Orsay. L’émotion ressentie face à ce tableau, à cette matière posée là, est décuplée par rapport à ce que vous ressentiriez en regardant une reproduction de ce tableau dans un livre ou sur papier.

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La fin de l’assurance

La mutualisation des risques se situe à la base de toutes assurances, mutuelles ou privées, peu importe : ainsi dès 1815, les Veuves écossaises, célèbre mutuelle d’Edimbourg, avait pour vocation d’assurer solidairement la subsistance des femmes ayant perdu prématurément leur époux.

Aujourd’hui on connaît à peu près le nombre d’accidents qui surviendront en 2017 en France, donc leur coût global – pas loin de celui de 2016 ; par contre, on ne sait pas trop sur qui le risque va tomber : donc on divise le montant total des indemnisations potentielles, auquel s’ajoute une certaine marge bénéficiaire, par le nombre de conducteurs concernés, et l’on obtient la prime annuelle que devra régler chacun d’eux.

Petit coup de griffe à la mutualisation des risques, le système bonus / malus qui pénalise les uns et favorise les autres ; autres accrocs, les surprimes pour les conducteurs novices, les différences géographiques, etc.

Depuis déjà bien longtemps, les compagnies se sont plus ou moins affranchies de la mutualisation, tapant sur les uns pour mieux séduire les autres : il est tenant de faire payer moins cher ceux qui ne présentent pas de comportements dangereux, quitte à charger le bourricot pour les autres … dont personne ne veut d’ailleurs !

Même la poisse pénalise les conducteurs malchanceux : trois accidents non responsables – pas de votre faute, vous vous trouviez au mauvais endroit au mauvais moment – et hop ! On vous vire, allez voir ailleurs si c’est moins cher.

Avec les voitures connectées, les assureurs vont pouvoir affiner leurs systèmes de tarification : un gars qui prend ses virages un peu sec, on le saura tout de suite !

Dans un premier, on l’éduquera : les assureurs sont vertueux !

Mais s’il continue dans ses manières accidentogènes ? Il sera tentant de lui augmenter sa prime, ou de le virer, c’est selon.

D’ici quelques années, plus aucune voiture ne sera « non connectée » : vous aurez le choix entre accepter le flicage en temps réel, ou une surprime de suspicion – bien habillé, cela donnera un contrat de base élevé, et des réductions pour ceux qui acceptent de se laisser surveiller.

Et ensuite ?

Pour chaque conducteur, son assurance connaîtra son risque de sinistre lié à sa conduite … donc chacun d’entre nous aura droit à une assurance aux petits oignons – comprenez : calculée au centime près, selon ce qu’il peut coûter.

A la limite, les primes pourraient aisément se situer sur des échelles de 1 à 100, voire plus : et tant pis pour les mauvais conducteurs ! Nul doute que le nombre de citoyens défavorisés qui renonceront carrément à assurer leur véhicule va exploser.

L’assurance connectée, c’est la fin de la mutualisation des risques … jusqu’au jour où des conducteurs lassés, recréeront de vraies mutuelles solidaires.

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Toute autorité est-elle néfaste ?

Mai 1968 : deux représentations de l’autorité s’affrontent dans les rues et pour les étudiants, le choix est simple.

D’un côté, le Général de Gaulle et ses CRS ; les jeunes scandent « CRS = SS », rejetant en bloc la société de consommation dont ils héritent, et les structures étatiques qui la sécurisent jusque dans les rues étroites du Quartier Latin.

De l’autre, Jean-Paul Sartre juché sur un tonneau, haranguant les ouvriers devant les portes des usines Renault à Boulogne – il y a 50 ans, il y avait encore des usines et des ouvriers dans cette banlieue chic !

D’un côté, l’autorité oppressive, dont ils doivent absolument se libérer ; de l’autre, l’autorité morale, qui s’impose très naturellement à eux.

Peu importe que la première soit issue d’un choix démocratique : après tout « élections pièges à cons », lit-on également sur les banderoles ! Les uns après les autres, les gouvernements de la 5ème République enverront les forces de l’ordre endiguer les révoltes étudiantes, parfois avec une violence inouïe quand en 1986 les voltigeurs de Pasqua chargeront le jeune Malik Oussekine.

De l’autre, l’autorité positive qui s’impose par la seule force de la raison ; l’autorité des philosophes qui nous guide comme le flambeau de la Statut de la Liberté : l’autorité qui nous dicte de jeter à bas l’autorité oppressive, qui a perdu toute légitimité.

Peu importe que d’aucuns jugent erronées les analyses de Sartre, et qu’une autre autorité comme Raymond Aron puisse se ranger du côté de l’ordre et du Général de Gaulle : en fait, il existe autant d’autorités morales que de gens pour y adhérer.

Il n’est d’autorité que très relative ! Petit bon en avant pour mieux s’en rendre compte.

Campagne pour les Présidentielles 2017 : Le Pen, Fillon, Macron, Hamon et Mélenchon s’affrontent sur le plateau de TF1 ; tous les commentateurs ne peuvent que le constater, l’autorité de Fillon s’effondre sous les coups de boutoirs des affaires, et celle de Macon s’envole.

Autorité, popularité, ici c’est pareil : un philosophe, un politique qui guide une population par son discours, sa pensée, comment ne pas lui reconnaître une certaine autorité ?

Même à Le Pen, cela me peine à le dire : il n’est d’autorité positive que pour ceux qui y croient !

Soudain, toutes mes illusions s’envolent : il n’y a pas d’un côté les bons, avec une autorité plus ou moins large, et nécessairement positive ; et les autres … L’autorité qui guide … et les méchants, qui oppriment !

C’est ça, l’autorité ?

J’ouvre mon vieux Gaffiot – le dictionnaire de référence, c’est-à-dire celui qui fait … autorité en matière de version latine : deux colonnes pour « auctoritas », autant dire qu’il n’y a pas une autorité, même à l’époque !

Pèle mêle, on trouve de la confiance, du droit de possession et bien sûr, du pouvoir : les exégètes trieront.

Pour rester dans le registre universitaire, il y a l’autorité des mandarins. Autorité auprès de ses pairs acquise par la qualité de ses recherches. Autorité auprès de ses étudiants conférée par le statut. Autorité étouffante également, qui empêche les ruptures : Barthes en fit les frais avec le Système de la mode !

En d’autres termes, socialement l’autorité n’a de réelle fonction que d’être un objet à contester : les autorités opprimantes bien sûr, mais aussi les autorités étouffantes – pourtant si confortables à accepter : toute soumission n’est pas nécessairement désespérante, certains s’en accommodent aisément !

Peut-on échapper à cette vision manichéenne, d’autorité nécessairement négative versus une rébellion nécessairement constructive … même si, à terme, celle-ci débouchera sans doute sur une nouvelle autorité à combattre ?

Un bref retour sur le 20ème siècle, du moins sur ce que j’en ai vécu, non : après la Lutte avec une majuscule contre l’autorité fasciste, il y aura les luttes syndicales, puis Mai 68, etc. La lutte institutionnalise même l’autorité : sans rébellion, pas de pouvoir !

L’autorité est partout : dans la morale, dans la politique, dans le travail … tout comme la lutte : contre les tabous, contre les tyrans, contre les patrons.

Retour aujourd’hui : les jeunes générations semblent pourtant remettre en cause cette vision manichéiste du monde : elles ne cherchent plus à casser les pouvoirs établis, elles se content de vivre en marge : la meilleure façon de saper une autorité, ce n’est pas de la combattre, mais de la nier.

C’est nouveau, personne ne sait où cela va nous conduire, ni si cela durera, mais après une génération post soixante-huitarde de rébellion, puis une d’acceptation, arrive la Génération Z qui semble vouloir se construire ailleurs et autrement : à suivre !

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La « silveRevolution » est en marche

Christine Laroulandie, Directrice de la Communication de Malakoff Médéric, s’intéresse à la place des seniors dans notre société.

MarketingIsDead : Tu viens d’organiser, à l’initiative de Malakoff Médéric, une conférence sur les enjeux du vieillissement de la population française avec de belles têtes d’affiches comme l’ancien patron de l’Insee Hervé Le Bras, le sociologue Serge Guérin ou le philosophe Raphaël Enthoven : pourquoi un tel évènement, et pourquoi maintenant ?

Christine Laroulandie : Le vieillissement des Français est une révolution économique et sociétale. Aujourd’hui, les plus de 65 ans représentent 18 % de la population française. Demain, en 2030, ils seront 23 %.
Ces  seniors ont de nouveaux modes de vie et de consommation, de nouvelles attentes. Et ils comptent bien profiter de « ce temps de vie en plus », inédit dans l’histoire de l’humanité.

Ils aspirent à mener à tout âge une vie normale : continuer à vivre chez eux, à prendre soin de leur santé, à faire leurs courses, à avoir des loisirs, à voyager, à conduire, à voir leur famille, leurs amis … Bref, avoir des projets et les réaliser.

Cette évolution est un défi pour les entreprises, qui doivent adapter leur offre dans de nombreux secteurs d’activité, et un enjeu pour toutes les générations, car les innovations destinées à faciliter la vie quotidienne  des seniors ont souvent vocation à profiter à la société toute entière.

Le sociologue Serge Guérin le dit : « Il est temps de changer de regard sur les seniors.  Ils ne sont plus les mêmes qu’il y a trente ou quarante ans, et sont tous différents entre eux. Il faut donc penser davantage en termes de style de vie que d’âge. Les seniors ne sont pas tous vieux, malades et dépendants, ou riches et technophiles ! Entre ces deux extrêmes, toutes les nuances existent. Il est donc nécessaire d’adapter les réponses aux différents types de publics ».

Or, comme le montre l’étude exclusive de Harris Interactive pour Malakoff Médéric « Les entreprises face aux enjeux du vieillissement », il y a un écart très important entre la prise de conscience de cet enjeu par les entreprises (pour 94% d’entre elles, c’est un enjeu important) et le passage à l’action. En effet, moins d’une entreprise sur trois a commencé à adapter sa stratégie ou son offre au marché des seniors. Les chefs d’entreprises appréhendent le vieillissement de la population essentiellement sous l’angle de la perte d’autonomie. Ils considèrent que les secteurs de la vie quotidienne (mobilité, tourisme, habitat, banques / assurances…) comme des enjeux moins fondamentaux. Pourtant, les seniors   considèrent ces secteurs comme essentiels, comme le met en évidence le Baromètre de la retraite Malakoff Médéric.

Parce que ce décalage entre conscience et action des entreprises est important, parce que les enjeux économiques et sociaux de ce choc démographique sont essentiels tant pour les entreprises que pour les retraités, et finalement pour toutes les générations, il nous a paru important, chez Malakoff Médéric, de provoquer une réflexion.

Malakoff Médéric est un acteur majeur de la protection sociale. A travers nos deux métiers, l’assurance de personnes en santé et prévoyance, et la retraite complémentaire, nous avons un lien à la fois avec les entreprises, leurs salariés et avec les retraités. Nous sommes très engagés pour le bien vieillir. Nous avons donc décidé d’organiser un évènement sur la « silveRevolution ».

Notre ambition était d’interpeller les entreprises sur cet enjeu majeur, de partager, d’échanger, d’inspirer, de faire émerger idées et initiatives innovantes pour adapter l’offre des entreprises aux seniors.

Nous avons donc organisé le 14 mars une conférence dans un format inspiré des TEDx, pour qu’elle soit moderne et impactante. Nous avons donné la parole à des acteurs économiques qui se sont déjà emparés du sujet et innovent en faveur du bien-vieillir, comme Saint-Gobain, Carrefour, La Poste, les Industries Textiles. Netexplo, l’observatoire bien connu des innovations digitales dans le monde, et une startup particulièrement innovante, Aina, ont également apporté leur témoignage.

Nous avons aussi  voulu donner la parole à des experts et grands témoins : le démographe Hervé Le Bras, le sociologue Serge Guérin, le spécialiste des sondages d’opinion Jean-Daniel Lévy et le philosophe Raphaël Enthoven. Ces différents regards ont donné au public, parmi lequel de nombreuses entreprises, une vision très globale de cet enjeu à la fois économique, social et sociétal.

Pour enrichir la réflexion collective, et permettre de vivre ou revivre la conférence, nous allons d’ailleurs mettre en ligne prochainement les vidéos  des prises de parole de la conférence sur notre site, à la rubrique silveRevolution (ainsi que, actuellement, sur silverevolution.fr)

Et nous y publierons régulièrement des retours d’expérience d’entreprises, des points de vue, des réflexions, des études et des analyses sur cette thématique.

MarketingIsDead : « La variable critique va être l’espérance de vie en bonne santé », et non la seule espérance de vie, expliquait justement Hervé Le Bras : comment une société comme Malakoff Médéric peut-elle s’adapter à cette contrainte ?

Christine Laroulandie : Malakoff Médéric a deux métiers : l’assurance de personnes en santé et prévoyance, et la retraite complémentaire par répartition. Les deux axes forts de notre projet d’entreprise sont de préparer l’avenir et de placer l’humain au cœur de nos préoccupations.

En assurance, nous développons des produits et services personnalisés, innovants et utiles,  pour donner aux collaborateurs de nos entreprises clientes et à nos clients individuels les moyens d’agir pour leur santé et leur bien-être au quotidien. Nous sommes également très actifs pour accompagner les aidants,  en particulier les salariés aidants, qui sont nombreux.

Nous développons aussi des services pour accompagner nos clients retraités dans leur projet de vie, tout au long de leur avancée en âge. Nous voulons jouer un rôle actif en faveur du bien vieillir, aux côtés de l’Agirc Arrco.

Et enfin nos actions sociales retraite et assurance sont très engagées sur la problématique du bien vieillir et sur celle des  aidants.

MarketingIsDead : La problématique du vieillissement est mondiale : au Japon, comme le montrait Thierry Happe de Netexplo, se développent tout un parc de robots de compagnie, qui semblent entrer en « empathie » avec les seniors ; mais jusqu’où l’intelligence artificielle pourra-t-elle se substituer à la présence humaine ?

Christine Laroulandie : Thierry Happe observe que « Aujourd’hui, les recherches qui concernent la Silver économie portent d’une part sur les biotechs permettant une évolution du corps et un prolongement de la vie, et d’autre part sur des outils externes, considérés au début comme des gadgets mais qui sont en train de passer à une autre étape. Si toutes ces innovations vont contribuer à ralentir les effets et les signes du vieillissement, aucun robot ne remplacera jamais le contact humain ».

Il n’est pas le seul à avoir cette analyse. Les retraités le disent eux-mêmes, et toutes les études le montrent, en particulier notre Baromètre de la retraite : le lien social est essentiel pour bien vieillir La présence humaine, avec des relations de qualité, est donc primordiale.

MarketingIsDead : En parallèle de cette conférence, vous organiseriez un Village des startups : le marché des seniors, un nouvel Eldorado pour les jeunes pousses, ou plutôt une problématique sociétale qui interpelle de nouveaux acteurs.

Christine Laroulandie : Les grands Groupes sont pionniers sur cette thématique. Mais il existe aussi en France de nombreuses startups qui sont aussi au cœur de l’innovation au bénéfice du bien vieillir. Nous avons voulu montrer des points de vue innovants en sélectionnant 15 startups particulièrement intéressantes et en les invitant à présenter leur offre et à échanger avec le public, avant la conférence, dans un « Village des startup ».

Elles interviennent dans des domaines extrêmement variés ; santé, alimentation, culture, mobilité, numérique, lien social, gestion administrative, transmission des passions, sécurité, maintien à domicile, habitat, solutions d’hébergement…. On peut aussi les retrouver sur silverevolution.fr.

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La palme du mépris attribuée à …

Dans mon post du 9 mars, je me suis montré médisant vis-à-vis du Service Relation Clientèle de La Plagne : ils n’ont mis que 3 semaines à répondre à mon second mail … Sans doute mon post, rapidement poussé sur les médias sociaux, a-t-il accéléré le mouvement.
Par contre la réponse est gratinée : pas un mot d’excuse !
« Vous regrettez que le centre Jean Franco n’ait pas été prévenu de la panne de la télécabine de Montalbert le jeudi 9 février. Nous sommes tout à fait conscients des désagréments vécus [..].Nous ne sommes pas en mesure de prévenir l’ensemble des hébergeurs ou commerçants de la station » : petit mensonge : le centre Jean Franco n’est pas un simple hébergeur ou commerçant, mais juste un … point de vente de forfaits !
Mais le plus beau est à venir : « Vous trouverez en pièce jointe, une copie de ces conditions (de vente) qui stipulent à l’article 5 : « Seule une interruption de plus d’une demi-journée et de plus de cinquante pour cent (50%) des remontées mécaniques ouvertes peut donner lieu à un dédommagement du préjudice subi par le titulaire d’un titre « séjour » ».
Voilà : comme vous nous enquiquinez, pas question de nous excuser envers un simple particulier ! Prenez nos conditions de vente dans la figure, c’est tout ce que vous méritez : 4 pages en petits caractères, il n’y a que les assureurs pour faire pire … mais eux, ils ont des obligations légales, ce qui les dédouane un peu !
Une Relation Clientèle plus nulle … impossible à trouver !
Tiens il y aurait un concours à faire : celui du service le plus méprisant de France ! Sûr que La Plagne a ses chances !

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