FLaurent, Auteur à Marketing is Dead - Page 18 sur 32
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Author:FLaurent

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Le marketing et ses outsiders : le point de vue de Hugues Hansen

Avec mes amis du Conseil Scientifique de l’Adetem, nous nous penchons sur le futur de notre profession – vaste sujet ! Dans ce cadre, Xavier Charpentier, Laurent Ponthou, Frank Rosenthal et moi-même avons initié une réflexion sur les « nouveaux entrants » … que selon l’avancée de nos travaux – et notre humeur – qualifions de « startups » ou « d’outsiders » !

Nous avons interrogé quelques experts dont je publierai les réponses au fil des prochains jours : aujourd’hui,.

François : Pourquoi les startups/nouveaux acteurs ne respectent-ils pas les règles traditionnelles du marketing ?

Hugues Hansen : Les acteurs établis doivent avant tout préserver la confiance des clients et la pérennité de l’image de marque garant de leur fidélité. Les startups par contre n’ont « rien à perdre » et leurs principaux atouts sont leur inventivité et surtout la rapidité d’exécution. Le « move fast and break thing » est dès lors compréhensible

François : Les startups/nouveaux acteurs sont-ils des ennemis ou des cibles pour les entreprises traditionnelles ?

Hugues Hansen : Comme tout nouvel entrant sur un marché, la start-up peut être un compétiteur disposant de peu de moyen financier mais capitalisant sur son avance technologique et son agilité.

Plutôt que de subir le tsunami, l’entreprise traditionnelle a surement intérêt à s’allier avec certains de ces nouveaux acteurs pour enrichir son offre, ou tester rapidement les nouveaux usages sur son cœur de cible. Certains de ses partenariats peuvent ensuite, se traduire par une intégration de la startup au sein de l’entreprise installées.

François : Finalement, de tout ce bouleversement du paysage économique :

  • Le consommateur y trouve-t-il son compte ?
  • Le citoyen y trouve-t-il son compte ?

Hugues Hansen : Le consommateur bénéficie toujours d’un surcroit de concurrence permettant de challenger les éventuelles rentes de situation des acteurs historiques.

A court terme, le citoyen, et la société, peuvent être impacté négativement par l’automatisation ou la dématérialisation qui supprime des emplois, mais ce bouleversement se traduit à moyen terme par une baisse des prix des services offerts qui est bénéfique pour tous.

Le marketing et ses outsiders : le point de vue de Frédéric Cantat

Avec mes amis du Conseil Scientifique de l’Adetem, nous nous penchons sur le futur de notre profession – vaste sujet ! Dans ce cadre, Xavier Charpentier, Laurent Ponthou, Frank Rosenthal et moi-même avons initié une réflexion sur les « nouveaux entrants » … que selon l’avancée de nos travaux – et notre humeur – qualifions de « startups » ou « d’outsiders » !

Nous avons interrogé quelques experts dont je publierai les réponses au fil des prochains jours : aujourd’hui,.

François : Pourquoi les startups/nouveaux acteurs ne respectent-ils pas les règles traditionnelles du marketing ?

Frédéric Cantat : Certes, elles commencent généralement par bidouiller, sous forme de « Growth hacking ». Ce qui n’est effectivement pas strictement conforme aux règles traditionnelles du marketing.

Elles ne s’en écartent jamais beaucoup  toutefois et reviennent toujours rapidement à l’essence même du marketing : offrir une proposition de valeur qui réponde aux attentes des consommateurs. Cela passe nécessairement par la compréhension des besoins : quel que soit le nombre de pivots nécessaires pour y arriver, toutes les méthodes qui ont été théorisées (lean management, start-up d’Etat, agile, design thinking etc.) se basent sur l’observation et la compréhension, dans des boucles itératives rapides dans lesquelles la validation vient toujours du terrain.

François : Les startups/nouveaux acteurs sont-ils des ennemis ou des cibles pour les entreprises traditionnelles ?

Frédéric Cantat : Elles sont surtout des aiguillons et des sources d’inspiration, lorsque les entreprises traditionnelles ont tendance à trop s’endormir sur leurs lauriers, ou  à trop vouloir exploiter un avantage concurrentiel au détriment des consommateurs (ce qui risque de devenir un « irritant » que d’autres viendront « soigner »).

Bien sûr, absorber les compétences d’une start-up peut être une réponse rapide et efficace pour certaines entreprises, lorsqu’elles en ont la possibilité.

François : Finalement, de tout ce bouleversement du paysage économique :

  • Le consommateur y trouve-t-il son compte ?
  • Le citoyen y trouve-t-il son compte ?

Frédéric Cantat : Oui, le consommateur y trouve son compte puisque finalement, cette stimulation en gendre une saine émulation, fondée sur l’essence même du marketing. Emerge ainsi un autre type de concurrence.

Et le citoyen également, grâce notamment (mais pas seulement) aux startups du mouvement « civic tech » qui influent également sur les pouvoirs publics et les tendances sociétales.

Le marketing et ses outsiders : le point de vue d’Alexandre Rispal

Avec mes amis du Conseil Scientifique de l’Adetem, nous nous penchons sur le futur de notre profession – vaste sujet ! Dans ce cadre, Xavier Charpentier, Laurent Ponthou, Frank Rosenthal et moi-même avons initié une réflexion sur les « nouveaux entrants » … que selon l’avancée de nos travaux – et notre humeur – qualifions de « startups » ou « d’outsiders » !

Nous avons interrogé quelques experts dont je publierai les réponses au fil des prochains jours : aujourd’hui, Alexandre Rispal.

François : Pourquoi les startups/nouveaux acteurs ne respectent-ils pas les règles traditionnelles du marketing ?

Alexandre : Les nouveaux acteurs cherchent à se différencier pour plusieurs raisons :

  1. Par essence, au-delà du storytelling industrialisé. Tous les nouveaux acteurs maîtrisent maintenant l’art du pitch qui explique comment en marchant dans la rue, tel ou tel génial fondateur s’est rendu compte du problème qui allait changer la vie des consommateurs. Toutefois, cette volonté de changement, de rupture peut-être sincère et porter un puissant message lorsque c’est véritablement incarné dans l’ADN de la société.
  2. Par manque d’argent : lorsqu’on a pas ou peu d’argent et si l’on veut survivre on cherche à se différencier en étant malin. Growth Hacking, guérilla marketing, buzz sur les médias sociaux. C’est souvent efficace et en plus très amusant à mettre en œuvre.
  3. Par positionnement stratégique. Finalement on revient aux fondamentaux du marketing : on fait semblant de casser les règles tout en évoluant dans les règles.

A mon sens, les stratégies marketing les plus efficaces sont une combinaison de ces trois aspects qui impliquent une forme de rupture dans la continuité, d’impertinence en maîtrisant les codes.

François : Les startups/nouveaux acteurs sont-ils des ennemis ou des cibles pour les entreprises traditionnelles ?

Alexandre : Les startups sont redevenues, pour le moment et comme à la fin des années 90, un modèle de réussite sociale, de cool, d’affranchissement des règles, de succès économique.

Les startups sont un symbole, une forme de respiration dans une société terne et aseptisée où l’on retrouve une forme d’esprit aventurier, libre à chacun d’imaginer le contenu qu’il souhaite mettre derrière ce concept fourre-tout. D’où des absurdités du type « faire start-up » que l’on entend à longueur de journée (Baby-foot, Chief Happyness Officer et autres inventions folkloriques).

Selon moi, une startup dans le domaine technologique doit se comporter comme un pirate à l’abordage : aller vite, fort et continuer à naviguer sans savoir au début de quoi demain sera fait. De fait, l’ADN d’une startup doit normalement être de bousculer le statu quo, de renverser la table.

Toutefois, en fonction des secteurs, des industries, certains acteurs ont trouvé les moyens de bousculer les règles (SpaceX dans l’industrie aérospatiale, Google dans le monde la publicité) et d’autres collaborent avec les acteurs en place. Les barrières à l’entrée jouent un rôle, le timing et aussi le niveau des disrupteurs (n’invente pas le PageRank ou équivalent dans son industrie qui veut).

Selon moi, les startups sont avant tout des moteurs de transformation avec une forte prédisposition normalement au changement des règles.

François : Finalement, de tout ce bouleversement du paysage économique :

  • Le consommateur y trouve-t-il son compte ?
  • Le citoyen y trouve-t-il son compte ?

Alexandre : Si le produit d’une startup est bon, la société se développe, prospère. Le consommateur devrait être l’ultime juge de paix finalement. C’est finalement très commun et cela s’inscrit dans le fonctionnement économique de notre société.

Est-ce que le citoyen y trouve son compte ? Ma réponse sera plus nuancée. Evidemment, la plupart des startups veulent utiliser la technologie pour rendre les choses plus simples, plus transparentes. Toutefois, c’était aussi le souhait de départ des fondateurs d’Internet.

Ainsi, lorsque l’on voit les enjeux que font peser les nouveaux modèles au quotidien : Fake News, impacts sur les élections, impacts sur le déqualification professionnelle d’une partie de la population, risques de fichages à grande échelle des populations, et que ces questions sont pour le moment marginales au niveau politique, il me semble qu’une réflexion globale devrait être engagée et que la réponse ne peut pas seulement être portée par des acteurs micro-économiques mais par la société civile et la puissance publique ensemble, avec des états-généraux à ouvrir dès que possible.

Le marketing et ses outsiders : le point de vue de Christian Gatard

Avec mes amis du Conseil Scientifique de l’Adetem, nous nous penchons sur le futur de notre profession – vaste sujet ! Dans ce cadre, Xavier Charpentier, Laurent Ponthou, Frank Rosenthal et moi-même avons initié une réflexion sur les « nouveaux entrants » … que selon l’avancée de nos travaux – et notre humeur – qualifions de « startups » ou « d’outsiders » !

Nous avons interrogé quelques experts dont je publierai les réponses au fil des prochains jours : aujourd’hui, Christian Gatard.

François : Pourquoi les startups/nouveaux acteurs ne respectent-ils pas les règles traditionnelles du marketing ?

Christian : Sont-ils vraiment si irrespectueux ? Ils ont peut-être tendance à déborder, accélérer le jeu mais sur le fond ils imaginent des produits, des services, des concepts qui vont (peut-être) répondre aux attentes des consommateurs.

Peut-être ne respectent-ils pas la même temporalité que le marketing traditionnel en ce sens qu’ils devancent parfois ces attentes mais ce n’est pas si souvent ni si fréquent. A quoi se jugent et se jaugent les vrais succès des nouveaux acteurs ? A la façon dont ils font avancer la société ou à faire tourner l’économie ? A enrichir les inventeurs ? A faire le bonheur des gens ? Bien entendu à tout ça.

Chacun à sa manière. Avec plus ou moins de conviction. Avec plus ou moins de cynisme. Plus ou moins de sincérité. Non nova sed nove. Rien de nouveau sous le soleil. L’irrespect est tout au plus une féconde impertinence. C’est cette impertinence qui est enthousiasmante ou irritante et qui fait tourner le monde.

François : Les startups/nouveaux acteurs sont-ils des ennemis ou des cibles pour les entreprises traditionnelles ?

Christian : Ces nouveaux acteurs renouvellent la façon de jouer à l’économie mais ne changent pas le grand jeu économique. Le Fosbury-flop a renouvelé la façon de sauter en hauteur, il n’a pas transformé la compétition. Les entreprises traditionnelles vont les intégrer et tout le monde sautera de la même manière pour monter sur le podium.

François : Finalement, de tout ce bouleversement du paysage économique :

  • Le consommateur y trouve-t-il son compte ?
  • Le citoyen y trouve-t-il son compte ?

Christian : La colère gronde. Le citoyen en a marre d’être pris pour un consommateur. Je sillonne la France toute l’année. Je rencontre en permanence ces consommacteurs qui en ont assez d’être catalogués, typologisés, essentialisés. Alors oui, il y a autant d’enthousiasmes que d’irritations parce que chacun picore dans les nouveautés du paysage économique des bribes de sensations et de sens.

Chacun se débrouille et bricole mais quant à y trouver son compte … ce que les gens cherchent c’est à se (re)trouver dans un écosystème qui les reconnaissent comme individu (on parle d’individuation dans nos jargons).

Netto nous prend pour des ânes.

Connaissez Netto ? C’est une enseigne de hard-discount alimentaire du groupement Les Mousquetaires … bref, le groupe Intermarché pour faire plus simple. Cela signifie que mois cher qu’Intermarché, c’est possible … sinon pourquoi avoir créé au sein de son groupe, une enseigne de hard-discount ? CQFD !

Depuis plusieurs années, un Netto s’est installé à deux pas du Super U de Charly sur Marne : vous y trouvez du sucre en poudre à la marque Netto à 0,69€ le kilo … si vous le prenez en sac de 1 kilo ; en sac de 5 kilos, il passe à 0,87€ le kilo !

Cherchez l’erreur ! L’étiquette indique « sucre poudre » pour le moins cher et « sucre cristal » pour l’autre, mais c’est bien le même produit – et d’ailleurs, le sucre cristal est toujours moins cher que le sucre en poudre !

Alors ?

Comme beaucoup de distributeurs, l’enseigne se moque ouvertement du consommateur qui va souvent prendre le grand contenant en espérant payer moins cher … et se faire bêtement arnaquer : il n’a qu’à bien lire les étiquettes !

Ou ne pas être presbyte !

Insights ? Vous avez dit Insights ! 

En 2012, avec Alain Beauvieux, nous publions Les médias sociaux sans bla bla, là où se « concentre la quintessence non seulement de l’e.réputation, mais aussi des attitudes, comportements, insights consommateurs, etc. ; c’est là que les accros à la sérendipité effectueront leurs meilleurs découvertes ».

Si j’évoque cet ouvrage, ce n’est pas par pure nostalgie mais parce qu’Alain lance aujourd’hui en France Intelligence2day, un outil « nouvelle génération » destiné à faciliter la vie des analystes et autres marketers en les aidant à dénicher au sein du Big Data, et dans la multitude des données non structurées, les informations pertinentes à leurs problématiques.

Je ne vous dirai pas comment ça marche : Alain en parle mieux que moi ici !

Par contre, je vous inviterai à venir découvrir Intelligence2day le 8 novembre à partir de 18 heures 30, lors le soirée de lancement d’Intelligence2day à Paris, à l’Hôtel Warwick, 5 Rue de Berri, 75008 Paris.

Une soirée placée sous le signe « Insights ? Vous avez dit Insights ! » … tout un programme ! Avec des prises de parole d’experts (français et suédois) :

  • Jesper Martel, Chief-Executive Officer et fondateur de Comintelli (Suède), société éditant le logiciel Intelligence2day,
  • Christian Bjerser, Senior Vice President, Comintelli (Suède),
  • Alexandre Rispal, Directeur général de Moonshot Internet (groupe Société générale),
  • François Laurent, Directeur de ConsumerInsight et Coprésident de l’Adetem,
  • Delphine Macquet, Directrice de CrossRoads Intelligence,
  • Alain Beauvieux, Senior Advisor, spécialiste de Web Intelligence.

A l’issue des présentations, un cocktail vous permettra de discuter avec les intervenants et de tester Intelligence2day ; pour s’inscrire, juste un petit mail à contact@swselling.fr.

PS : et pour gagner un verre qui pétille de plus lors de la soirée, où a été prise cette magnifique photo de mon ami bleu ?

Un papier démodé

La sémio n’est plus à la mode ! Finis les débats entre Barthésiens et Greimasiens … sans oublier les tenants d’Eco ou de Pierce !

Dommage, car c’est quand une langue bouge que l’on a le plus besoin de sémioticiens pour éviter de dire des bêtises – dire, avec des mots ou des images, car il n’y a pas que la langue parlée qui se transforme à grande vitesse.

Il y a quelques années, inclure un double « oo » dans un marque vous connotait High Tech : Google, Wanadoo, etc. Aujourd’hui cela vous catégorise vintage pour ne pas dire … ringard.

Une « offre Premium » aujourd’hui, c’est bien souvent une offre payante à côté d’une gratuite, mais basique : bref c’est mieux, mais c’est plus cher, l’expression s’est sémantisée.

Quand une agence immobilière me dit : « Chez Axium, le sens le proximité, c’est Prémium », je traduit : « Le sens le proximité, c’est … plus cher » ! Il y a l’offre normal, sans « sens de la proximité » ; si vous le voulez pas payer plus cher, allez donc voir ailleurs !

Pas sympa de flinguer ainsi une petite campagne de pub – quand même des 4×3 dans le métro – mais faut bien commencer par un bout : car il y a tant d’affiches qui parlent de travers dans les couloirs sous terrains, que c’est tout une encyclopédie des erreurs sémiotiques que l’on pourrait réaliser.

Je pense que dans les mois qui viennent, je vais multiplier les photos pour vous abreuver de sémio.

Vintage, ce blog ?

PS : et les photos de Barthes avec une cigarette au bec, c’est pas vintage ?

Garbage

Concert plutôt décevant hier soir de Garbage au Bataclan – du moins en comparaison de leur dernière performance, il y a 3 ans, au Zénith de Paris.

Première déception, le groupe célébrait les 20 ans de Version 2.0, qui est loin d’être mon album préféré … même si c’est celui de Shirley Manson, la chanteuse du groupe qui déclarait récemment à Rolling Stone : « Si je devais choisir un seul album à jouer sur scène, ce serait celui-ci ».

Elle avait revêtu pour l’occasion une sorte de chasuble rappelant par sa couleur la pochette de Version 2.0 ; ajoutez à cela un maquillage punk sur les yeux et de loin, vous aviez l’impression de voir débarquer Nana Mouskouri sur scène : pas très rock !

Seconde déception, la sono mal réglée : ce n’est pas la 1ère fois au Bataclan, déjà lors du concert des Flaming Lips en 2017, on avait une désagréable impression de cafouillis sonore, d’un son criard étouffant les voix.

Par le passé, l’acoustique m’avait semblée bien meilleure, lors des fastueux concerts de I’m from Barcelona ou de Patti Smith : mauvaise reconstruction de la salle ou simplement mauvais ingénieurs du son ?

Rendez-vous le 5 Novembre pour Echo & The Bunnymen, on verra si l’acoustique déplorable perdure !

Booking, la menace (pas vraiment) fantôme

Booking, nombreux son les hôteliers qui se plaignent de leurs conditions générales exorbitantes même s’il leur a fallu mettre un tout petit peu d’eau dans leur vin ; mais pour les particuliers, c’est quand même plutôt pratique.

Sauf que parfois, c’est du grand n’importe quoi comme cette chambre payable d’avance pour bénéficier des meilleures conditions : 172€ pour deux personnes et deux jours en ½ pension à Tataouine … Si, ça existe, c’est en Tunisie !.

Sauf que sur place, vous découvrez tout d’abord que l’hôtelier arrondi ses revenus en organisant des mariages plusieurs fois par semaine au bord de la piscine … et ça, Booking vous le dit pas – maintenant les touristes sont prévenus, car j’ai laissé quelques avis !

Mais surtout, vous découvrez que le tarifs officiel est de 170 Dinard Tunisiens pour deux personnes en ½ pension, soit 340 pour deux jours, soit en euros … 105 euros !

Evidemment, vous râlez ! Et tout aussi évidemment, le directeur se défausse sur Booking : d’ailleurs, ce n’est pas lui qui vous a prélevé le moindre euro.

Au retour, vous contestez auprès de Booking qui vous répond, après relance : « L’établissement Sangho Privilège Tataouine nous a informés que les prix affichés sur place à l’hôtel en dinars sont destinés à la clientèle locale et ne sont pas applicables pour votre réservation. Si vous le souhaitez, vous pouvez joindre directement l’établissement ».

Sauf que rien sur le tarif – j’ai précieusement conservé la feuille tamponnée – ne précise qu’il s’agit d’un tarif réservé aux « locaux » ! Et comme vous avez déjà longuement discuté avec le directeur local qui vous a renvoyé sur un Booking qui vous renvoie sur le directeur local …

Bref, en cas de litige, Booking joue les Ponce Pilate ! Mais n’oublie pas de vous envoyer un mail pour vous demander si vous êtes satisfait de leur SAV !

J’ai répondu que non, en me demandant si cette mauvaise note sera considérée comme sanctionnant le système … ou un malheureux employé, qui n’a pas vraiment les moyens de vous aider !

Après Tataouine, petit tour dans le désert au nord de Nefta, là où a été tourné le cultissime Episode I de Star Wars : j’ai garé mon véhicule terrestre pas loin de la demeure d’Anakin Skywalker …

Pour rentrer en musique

Le 3 Octobre, le Lions Club Paris Montparnasse organise un concert le 3 octobre prochain à 20 heures 30 au Cabaret Sauvage, avec un super programme pour séduire les amateurs de jazz ; sur scène, on aura Jean-Philippe Rykiel (synthétiseur), Mokhtar Samba (batterie), accompagnés de Leonardo Montana (piano), Joan Eche-Puig (contrebasse) pour une relecture africanisée des grands standards de jazz (Miles Davis, Thelonious Monk, John Coltrane, Michael Brecker) ainsi que des compositions originales.

Les spectateurs – en même temps qu’ils passeront une bien agréable soirée – participeront à une bonne action, le but de la soirée étant de lever des fonds pour contribuer au financement de chiens guides d’aveugles.

On imagine trop souvent le Lions Club comme une association BCBG où des gens chocs se réunissent pour parler de leurs petites affaires … et c’est oublier que ses membres, tous bénévoles, développent de multiples opérations locales ou nationales dans le domaine du savoir, de l’éducation, de la santé, de la culture et du développement durable.

Le Lions Club apportent depuis toujours son soutien aux plus démunis et aux personnes en situation de handicap ; dès l’origine, la cécité et sa prévention ont fait partie de ses objectifs majeurs.

Alors si vous aimez et le jazz et/ou vous voulez faire une bonne action, rendez-vous au Cabaret Sauvage, Parc de la Villette, 59 boulevard Macdonald, 75019 Paris. Pour acheter les billets, c’est ici.