Le cache de Google - Marketing is Dead
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Le cache de Google

Le cache de Google

Google.gifPour les néophytes du Web en général et du Web 2.0 en particulier, le cache de Google demeure un « lieu » non seulement virtuel mais mythique : on sait « où ça se trouve », mais pas vraiment « à quoi ça sert » et encore moins « qu’est-ce qu’on peut en faire »

« Lorsque Google explore le Web, il crée une copie de chaque page examinée et la stocke dans une mémoire cache, ce qui permet de consulter cette copie à tout moment, et en particulier dans le cas où la page originale (ou Internet) serait inaccessible. Lorsque vous cliquez sur le lien « Copie cachée » d’une page Web, Google affiche celle-ci dans l’état où elle se trouvait lors de son indexation la plus récente » : voilà la réponse à la question « à quoi ça sert », telle que la fournit Google himself.

Mais « qu’est-ce qu’on peut en faire » ? Mis à part cliquer dessus pour mieux voir où se situent dans le texte recherché les termes de sa requête, Google les distinguant par un surlignement coloré.

Justement, accéder à des pages disparues : par exemple récupérer des pages de son blog que l’on a malencontreusement supprimées sans les avoir par ailleurs sauvegardées, comme le l’explique sur Intelligence collective, après avoir détruit, un soir de grande fatigue et par totale inadvertance, deux mois de production !

Autre exemple : vous découvrez avec délectation sur Temps réel que « les noms d’Axel Poniatowski, de Paul Giacobbi et de Frédéric Lefebvre sont apparus brièvement vendredi parmi ceux des ministres sur le site internet du gouvernement », suite à « une « erreur technique » provenant d’une « collaboratrice du SIG (Site d’information du gouvernement), qui en prenant des notes personnelles sur son interface ».

Evidemment, vous souhaitez aller vérifier l’information par vous-même … ou simplement aller rire un bon coup : rire aux dépens de Matignon est un rare plaisir dont les mauvais esprits raffolent !

Manque de chance, les services du Ministère ont vite fait, bien fait, corrigé la bourde : on n’ajoute pas trois ministres sans la signature des grands patrons de l’exécutif.

Reste une solution : visiter le cache de Google ; mais comment procéder ?

Les concernés s’appellent Axel Poniatowski, Paul Giacobbi et Frédéric Lefebvre : rendez-vous sur la page d’accueil du moteur de recherche et tapez le nom de Frédéric Lefebvre. Résultat : « 432 000 pages en français », excusez du peu, le monsieur a récemment beaucoup fait parler de lui … et compte également de nombreux homonymes, pour compliquer la tâche !

Vous cliquez alors sur « Recherche avancée » et sur la page correspondante, vous précisez « gouvernement.fr » en face de « afficher les pages du site ou du domaine ».

Cliquez à nouveau pour obtenir comme première référence « Les flux RSS du site gouvernement.fr », avec en dessous les liens : « En cache – Pages similaires ».
Et un clic sur « En cache » vous envoie à une adresse un peu étrange commençant par : http://209.85.229.132/search?q=cache

Et là, les trois malheureux faux ministres apparaissent à la suite des vrais, après un dénommé Benoist Apparu dont j’avoue avoir ignoré le nom jusqu’à cet instant.

« Le lien « Copie cachée » n’apparaît pas si le site n’a pas encore été indexé ou si le propriétaire du site a demandé que le contenu caché soit exclu de l’indexation Google », précise encore Google sur la page décrivant ses « Fonctionnalités spéciales » … ce qui explique que si vous effectuez maintenant la requête ci-dessus mentionnée, vous ne verrez pas le lien magique.

Alors, je vous offre une copie d’écran précédemment effectuée et précieusement conservée dans le … cache de mon propre ordinateur : car nos ordinateurs également disposent de leur propre cache, hélas plus éphémère.

Cache Ministres.jpg

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