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Coups de gueule

Toujours un train de retard … ou deux !

Ce qu’il y a de bien avec la SNCF, c’est qu’elle décline l’expression tant au propre qu’au figuré.

Au propre, c’en est même endémique sur certaines lignes comme Paris Rouen : mardi encore, mon Intercités pointait le nez à Saint Lazare à 15 heures 45 au lieu de 15 heures 13.

Annonce en descente de train : rendez-vous sur le site sncf.com pour bénéficier de la « garantie G30 » où « vous disposez de 60 jours pour faire votre demande de compensation », soit dans mon cas 25% du prix du billet … sous forme de bon d’achat, faut quand même pas être trop généreux !

Donc j’effectue la demande en … 8 étapes : de quoi refroidir les flémards ! Et je reçois dès le lendemain la réponse de ne_pas_repondre@sncf.com : « Après analyse de votre dossier, je ne peux cependant répondre de manière positive à votre attente, le montant de la compensation calculé étant inférieur à 4 euros ».

« En effet, comme indiqué dans les Conditions Générales de Vente SNCF, la compensation correspondant à l’application de la G30 incluse dans LA GARANTIE VOYAGE est uniquement accordée si son montant est supérieur à 4 euros ».

Ça, c’est de le relation clients avec un train de retard – le côté figuré de l’expression, donc !

Cela étant, si on multiplie le nombre de voyageurs montant dans le train à Rouen par le nombre de retards journaliers supérieurs à 30 minutes, ça en fait des sous !

Il y a un côté ridicule de monter toute une usine à gaz intitulée « garantie G30 » et en faire la promotion pour in fine se révéler si mesquin : quitte à radiner, autant le faire discrètement !

Netto nous prend pour des ânes.

Connaissez Netto ? C’est une enseigne de hard-discount alimentaire du groupement Les Mousquetaires … bref, le groupe Intermarché pour faire plus simple. Cela signifie que mois cher qu’Intermarché, c’est possible … sinon pourquoi avoir créé au sein de son groupe, une enseigne de hard-discount ? CQFD !

Depuis plusieurs années, un Netto s’est installé à deux pas du Super U de Charly sur Marne : vous y trouvez du sucre en poudre à la marque Netto à 0,69€ le kilo … si vous le prenez en sac de 1 kilo ; en sac de 5 kilos, il passe à 0,87€ le kilo !

Cherchez l’erreur ! L’étiquette indique « sucre poudre » pour le moins cher et « sucre cristal » pour l’autre, mais c’est bien le même produit – et d’ailleurs, le sucre cristal est toujours moins cher que le sucre en poudre !

Alors ?

Comme beaucoup de distributeurs, l’enseigne se moque ouvertement du consommateur qui va souvent prendre le grand contenant en espérant payer moins cher … et se faire bêtement arnaquer : il n’a qu’à bien lire les étiquettes !

Ou ne pas être presbyte !

Booking, la menace (pas vraiment) fantôme

Booking, nombreux son les hôteliers qui se plaignent de leurs conditions générales exorbitantes même s’il leur a fallu mettre un tout petit peu d’eau dans leur vin ; mais pour les particuliers, c’est quand même plutôt pratique.

Sauf que parfois, c’est du grand n’importe quoi comme cette chambre payable d’avance pour bénéficier des meilleures conditions : 172€ pour deux personnes et deux jours en ½ pension à Tataouine … Si, ça existe, c’est en Tunisie !.

Sauf que sur place, vous découvrez tout d’abord que l’hôtelier arrondi ses revenus en organisant des mariages plusieurs fois par semaine au bord de la piscine … et ça, Booking vous le dit pas – maintenant les touristes sont prévenus, car j’ai laissé quelques avis !

Mais surtout, vous découvrez que le tarifs officiel est de 170 Dinard Tunisiens pour deux personnes en ½ pension, soit 340 pour deux jours, soit en euros … 105 euros !

Evidemment, vous râlez ! Et tout aussi évidemment, le directeur se défausse sur Booking : d’ailleurs, ce n’est pas lui qui vous a prélevé le moindre euro.

Au retour, vous contestez auprès de Booking qui vous répond, après relance : « L’établissement Sangho Privilège Tataouine nous a informés que les prix affichés sur place à l’hôtel en dinars sont destinés à la clientèle locale et ne sont pas applicables pour votre réservation. Si vous le souhaitez, vous pouvez joindre directement l’établissement ».

Sauf que rien sur le tarif – j’ai précieusement conservé la feuille tamponnée – ne précise qu’il s’agit d’un tarif réservé aux « locaux » ! Et comme vous avez déjà longuement discuté avec le directeur local qui vous a renvoyé sur un Booking qui vous renvoie sur le directeur local …

Bref, en cas de litige, Booking joue les Ponce Pilate ! Mais n’oublie pas de vous envoyer un mail pour vous demander si vous êtes satisfait de leur SAV !

J’ai répondu que non, en me demandant si cette mauvaise note sera considérée comme sanctionnant le système … ou un malheureux employé, qui n’a pas vraiment les moyens de vous aider !

Après Tataouine, petit tour dans le désert au nord de Nefta, là où a été tourné le cultissime Episode I de Star Wars : j’ai garé mon véhicule terrestre pas loin de la demeure d’Anakin Skywalker …

Empruntant  ou résidant : la SNCF et la Région IDF vous roulent

Les président(e)s de la Région Île de France et de la SNCF ont claironné que les usagers des lignes touchées par les grèves à répétition seraient bien évidemment indemnisés :

« Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et de l’autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités, a obtenu de la SNCF un dédommagement de 50% du passe Navigo et de la carte Imagine R pour les mois d’avril et de mai, en compensation des lourdes conséquences de la grève SNCF pour les usagers d’Île-de-France » – c’est souligné en gras sur le site de la région.

Evidemment, il y a des restrictions : « Cette mesure concerne les clients Navigo Annuel, Navigo Mois, Navigo Solidarité Mois ou Imagine R, empruntant  les lignes SNCF Transilien : les lignes  L, J, N, U, C, D, R, E, P, T4, H, K, ainsi que la ligne A (sauf entre Charles-De-Gaulle-Étoile et Marne-la-Vallée Chessy – Boissy Saint-Léger) et la ligne B (sauf entre Paris Gare du Nord et Robinson – Saint-Rémy-lès-Chevreuse), et à l’exception des trajets dans Paris intra-muros ».

J’habite Vincennes et j’utilise régulièrement les lignes concernées pour me rendre chez mes clients : ai-je droit à un petit quelque-chose ? Pour le savoir, je me rends sur mondedommagement.transilien.com et rentre mon numéro Navigo, ma date de naissance et mon adresse mail … et la réponse est immédiate : « Nous sommes au regret de vous indiquer que vous ne pouvez bénéficier de ce dédommagement pour le motif suivant : Ville non éligible ».

Rien de prévu pour contester !

Première remarque : où renseigne-t-on le lieu de travail ? Ce n’est pas parce que j’habite Vincennes que je n’emprunte pas tous les jours les « lignes L, J, N, U, C, D, R, E, P, T4, H, K … » !

Deuxième remarque : peut-être la SNCF dispose-t-elle d’autres informations sur moi … alors que j’ai acheté mon Navigo auprès de la RATP ? En pleine montée en puissance du RGPD, c’est inquiétant.

En fait, tout aussi honnête qu’un Facebook, la SNCF glisse les restrictions qui contredisent le site de la Région en tout petit dans les … « Conditions Générales d’Utilisation de DEDOMMAGEMENT » : vous avez bien lu : dans les CGU !

« Cette mesure s’adresse aux abonnés résidant dans une commune desservie par les lignes SNCF Transilien. Paris et les communes desservies par les lignes RATP, RER A Est* et RER B Sud*, ne sont pas éligibles à ce dédommagement ».

Donc même si vous utilisez les « lignes L, J, N, U, C, D, R, E, P, T4, H, K … » pour vous rendre au travail très loin en banlieue … allez vous faire voir ailleurs !

D’un site à l’autre « empruntant » est devenu « résidant » : cherchez l’erreur !

Et si vous avez déménagé après avoir acheté votre Navigo à Vincennes ? Allez vous faire voir ailleurs également, rien n’est prévu pour préciser votre adresse !

P2 (= Pécresse + Pépy) se moqueraient franchement de nous ! C’est ce que j’aurais le plus tendance à croire !

Manu, c’est plus sympa !

Il existe des extension pour rendre le Web un peu moins sinistre comme « Make America Kittens Again » qui s’ajoute à votre navigateur et replace la sinistre bouille de Donald Trump par de mignons matous ; on option, ça marche aussi pour Marine Le Pen, c’est vraiment super.

Depuis quelques mois, mon univers s’est ainsi transformé : reste bon nombre de dictateurs et autres nazillons mais déjà ne plus voir Trump et Le Pen sur les sites d’actualité, c’est reposant.

Un développeur français, Maxime Bouveron, a eu la joyeuse idée de créer « Manu Auto Correct » qui « change toute référence à « Monsieur le président », « Le président de la république » ou bien simplement « Emmanuel Macron » en « Manu » » comme il l’expliquer sur Twitter … et c’est vraiment sympa.

Ainsi la nouvelle selon laquelle Jupiter exprime sa satisfaction à l’annonce par son homologue américain de plus séparer les enfants des immigrés clandestins en prison devient « Manu salue « la décision » de Trump » avec un gentil chaton en guise d’illustration … nettement plus cool.

Pour revenir un instant sur le « Ça va Manu ? » de ce collégien vertement rudoyé par … Manu – puisque mon extension transforme nécessairement le titre Jupitérien ! – et surtout sur la réponse Olympienne : « Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? ».

«  S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! », se moquait la pauvre Marie-Antoinette … preuve qu’avant de perdre la tête, elle n’avait pas grand-chose dedans !

Ce qui est sûr, c’est que si les Parisiens qui ont pris la Bastille en 1789 avaient attendu d’avoir leur bac avant de bouter les Capétiens dehors, Macron, tout fier qu’il soit, en serait encore à servir la royauté au lieu de se pavaner à l’Elysée.

Et parmi les résistants honorés au Mont Valérien, à qui nous devons notre liberté actuelle, combien n’ont pas attendu d’avoir un diplôme pour prendre les armes ?

Il y a des baffes qui se perdent !

Je viens de recevoir un communiqué de presse des éditions Eyrolles annonçant la parution d’un ouvrage intitulé : Comment créer un produit ou un service addictif !

Je rappelle juste que « les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères » – définition issue de la plateforme drogues.gouv.fr

« Vous êtes marketeur, créateur, entrepreneur ? Il vous dévoile le processus infaillible qui permettra de rendre votre client accro » : voilà ce que vous promet l’éditeur !

Ce titre racoleur, à qui le doit-on ? A Eyrolles ou à la traductrice, puisqu’il s’agit de la version française de l’ouvrage de Nir Eyal intitulé Hooked … qui se traduit aussi bien en français par accro que par drogué.

Je ne discuterai même pas ici les thèses de l’auteur, même s’il est clair qu’un usage non contrôlé des neurosciences peu aboutir à ce qu’Orwell n’imaginait même pas dans ses pires cauchemars : pour moi, les gens de marketing – et tous les entrepreneurs – devraient placer l’éthique au sommet de leurs priorités.

Je me contenterai juste de pointer l’effet désastreux d’un tel titre sur l’image d’une profession déjà assez décriée et trop souvent accusée de manipuler les consommateurs : grâce aux éditions Eyrolles, tous ses détracteurs en ont une preuve de plus, sous forme d’un manuel de la manipulation !

Je ne sais pas quel est le directeur de collection responsable (= coupable) de ce titre qui se veut accrocheur : sans doute en tirera-t-il quelques ventes complémentaires … quitte à flinguer l’image d’une profession qui le fait vivre en achetant ses manuels.

Inclusivement vôtre

L’écriture inclusive : on en parle un peu moins ces temps-ci – mais reconnaissons-le, le gouvernement a quelques autres dossiers qui s’accumulent sur son bureau, assez urgents semble-t-il.

Et c’est tant mieux car c’est le type même de fausse bonne idée qui semble partir d’une bonne intention … ouf, fallait le dire !

Croire que l’on va changer le « faire » en régulant le « dire » dénote une très mauvaise connaissance des langues ; des langues qui ne sont que le reflet des sociétés qui les utilisent, mais en aucun cas ne les façonnent.

Les langues sont le fruit de longues évolutions – De brillants linguistes vous retraceront l’histoire du latin au français via le bas latin et le roman, sans négliger les parlers régionaux et autres dialectes ; souvent les idiomes populaires constituent un pouls assez fiable de la population d’un pays.

Ainsi dans les années soixante, la multiplication des termes argotiques extrêmement péjoratifs désignant les immigrés venus répondre au boom économique des Trente Glorieuses, dénotait le racisme latent d’une partie de la population française – qui s’estimait « supérieure » !

La véritable réponse à ce racisme primaire ne passait pas par un toilettage de la langue mais bien par l’éducation des enfants, dès l’école primaire – enfants qui ensuite n’utiliseraient naturellement plus d’expressions racistes.

Richelieu a créé l’Académie Française pour sauvegarder notre langue – et ce faisant renforcer l’autorité royale : grave erreur, car en agissant ainsi, il freinait la créativité des poètes … et créait un stupide décalage entre une langue dite officielle et celle de la vie quotidienne.

Le français académique – extrêmement codifié – devenait ainsi une langue morte, comme le latin ou le grec ; tandis que dans les faubourgs explosaient sans cesse de nouvelles expressions, de nouveaux parlers … bien plus vivants que la langue des avocats et des notaires à laquelle on ne comprend pas grand-chose !

L’Académie a joué un bien piètre rôle dans la misogynie linguistique, puisque c’est elle qui a décidé de la suprématie du masculin sur le féminin, alors qu’en latin et en ancien français, l’accord s’effectuait toujours avec le terme le plus proche, ce qui est d’ailleurs plus euphonique.

Maintenant, est-ce en généralisant l’emploi de l’écriture inclusive que l’on résoudra la misogynie, du suprématisme masculin ? Certainement pas !

Je suis un person tolérant, enfin je pense. Un person ? En fait, c’est quoi le masculin de personne ? Je vais sans doute être le victime (tiens, encore un féminin qui englobe le masculin) de … person(ne)s plus extrêmes ! L’ai-je bien écrit ?

Le latin avait trois genre : masculin pour les hommes, féminin pour les femmes et neutre pour … le reste. En fait, c’était déjà plus compliqué à l’époque de Cicéron, parce que la langue était déjà chargée d’histoire.

Le latin avait trois genres et cinq déclinaisons, pour compliquer les choses : une première déclinaison essentiellement féminine, avec des terminaisons en « a » qui ont abouti à des termes en « e » en français. Ce que nous parlons aujourd’hui est le fruit d’une lente évolution, avec quelques oukases académiciennes et complètement stupides.

A vouloir tout remettre d’équerre, on risque juste de déséquilibrer l’ensemble, le rendre illisible – sans oublier quelques exemples croquignolets : le féminin de gars – abréviation de garçon – c’est … garce ! On fait quoi, là ?

Croire que l’on va changer les mentalités en changeant l’orthographe constitue juste une connerie : essayons plutôt d’influer sur les mentalités, la langue bougera … ou pas, mais ce n’est pas le plus important.

Une fiction moderne …

« L’audience a permis de comprendre que l’appellation « Groupe de Tarnac » était une fiction », a résumé la Présidente du Tribunal correctionnel de Paris : une sacrée claque non seulement pour les services antiterroristes de l’époque, mais aussi les politiques, Michèle Alliot-Marie en tête.

Sauf que comme le faisait remarquer Yildune Lévy sur France Inter : Julien Coupat et elle avaient la chance de savoir « analyser, décortiquer » ce qui leur était reproché, d’être « blancs, jeunes, et de classe moyenne », d’avoir « un capital culturel » leur permettant de se défendre.

Et de poser la question : comment font ceux des banlieues défavorisées – entre autres –, tous ceux qui n’ont ni les moyens ni les aides dont elle et Julien ont pu bénéficier ?

Si l’antiterrorisme est capable de telles construction en « période normale » – car c’était avant le Bataclan et l’état d’urgence –, cela pourrait se révéler rapidement effrayant aujourd’hui pour des citoyens moins « médiatiques » et surtout moins aptes à se défendre, après l’inscription des lois d’exception dans la loi … dite normale.

Black_Mirror, c’est (presque, dirons-nous, pour rester optimiste) ici et maintenant.

Pourquoi si peu de mauvais avis sur LaFourchette ?

Réponse : parce que LaFourchette n’en veut pas, ça doit nuire à son business !

Mardi, je réserve à La Factory Burger, rue des Halles, histoire de manger un vrai burger après une journée chargée : les photos sont sympas, les avis encourageants.

La réalité se révèle assez différente : la salle du sous-sol est juste chauffée avec un minuscule radiateur éclectique, un coin est encombré d’objets hétéroclites …

Malgré tout, les burgers sont plutôt agréables …

Passe le cuistot : manifestement sa veste n’a pas vu la machine à laver depuis plusieurs jours, ce qui peut faire douter de l’hygiène en cuisine … question que je me pose une partie de la nuit, ayant beaucoup de mal à digérer.

Ce que je note sur mon avis : « Au gout, les burgers paraissent bons. Mais j’ai été indisposé toute la nuit, etc. ».

Réponse de LaFourchette : « Vous nous signalez être tombés malades suite à votre repas. Nous vous informons qu’il est indispensable de nous apporter une preuve matérielle de type justificatif médical sans laquelle nous sommes dans l’impossibilité de publier votre commentaire en l’état ».

Bien évidemment, quand vous êtes malades pendant la nuit suite à un truc difficile à digérer, vous vous précipitez chez le médecin pour avoir un certificat à envoyer à LaFourchette !

C’est clair : le client dont les avis pourraient nuire à la réputation des restaurants qui font gagner de l’argent à LaFourchette sont … des menteurs !

Déjà en 2010, on trouvait sur des forums des gens pour se plaindre que LaFourchette modifiaient leurs commentaires : « Quelle ne fut pas ma surprise de voir que mon commentaire a été publié … mais modifié » !

Moralité : quand un restaurant tente de vous empoisonner, inutile d’essayer de le dire sur LaFourchette … mieux vaut envoyer les services d’hygiène leur rendre une petite visite.

Moralité : LaFourchette  est pratique pour réserver un restaurant … mais pas crédible en tant que tiers de confiance, ce qui dommage, car c’est la base du marketing social.

La bêtise de la curation … ou de ses utilisateurs

Twitter me notifie que mon nom apparaît dans un gazouillis : vérification faite, je suis cité sur un page « Paper.li », un des multiples outils de curation automatiques que de nombreux professionnels utilisent pour faire croire qu’ils publient des tas de trucs passionnants … alors qu’ils ne font que d’assez mauvais « copier coller ».

Je clique pour voir lequel de mes papiers a été repris et … découvre avec surprise un lien vers un papier d’ovh.com expliquant comment « importer un carnet de contacts » ! Franchement pas le genre de truc que j’ai envie de diffuser …

Explication : mon copain Hervé Kabla, fin maraudeur du Web social, s’est amusé à retweeter un message de … OVH, truffé de fautes d’orthographes, en précisant : « Mon dieu, il faut absolument offrir un @Bescherelle à @OVH ! »

Message narquois que j’ai retweeté … mais les outils curation comme Paper.li ou Scoop.it ne récupèrent que le message initial … pas les commentaires. Donc vous RT un massage de la miss Le Pen en précisant qu’elle devient de plus en plus bête (je sais, c’est juste un exemple, on peut difficilement faire pire) … et Paper.li et autres Scoop.it vous attribuent des propos racistes !

Les outils de curation basiques sont bêtes … mais ceux qui les utilisent à tort et à travers … encore plus !