Bovary is dead!
J’ai eu la chance de lire cet été en « avant-première » le dernier opus de mon ami Georges Lewi : Bovary21.
En fait, c’est un des 3 ouvrages que j’ai emporté en vacances avec deux sommités : le dernier Murakami et L’homme qui rit.
Pour moi, il existe deux types de romans (= de mon point de vue de lecteur) : ceux que je ne peux terminer, tellement ils sont boursoufflés d’inutile (j’ai calé sur L’homme qui rit, tellement Hugo se la joue puits de science verbeux – le même travers que pour les derniers Eco) ; et ceux que j’achève en passant la vitesse supérieure (comme 1Q84, que j’ai lu d’une traite).
Bien évidemment, je ne comparerai Bovary21 ni à l’un, ni à l’autre : mais j’avoue avoir passé un bon moment ! Il se lit facilement, comme un policier : en fait, on attend depuis le début de savoir comment Georges va tuer son héroïne.
Son éditeur (en 4ième de couverture) dit que le livre flingue à tout va dans le petit monde du marketing … mais l’auteur commence par lui-même, avec un petit « Georges » mort né.
Et puis il y a aussi le nom du blog d’Emma, La tendance est morte, qui n’est pas sans m’évoquer un certain marketing, lui aussi décédé !
Difficile quand on est impliqué dans le marketing de prendre du recul par rapport à l’histoire : un roman, et notamment la suite de Flaubert, reste un roman, mais il est clair que la génération Y se prêtait bien à ce traité.
J’attends avec impatience la pièce de théâtre – puisque l’auteur évoque sur son blog un triptyque, avec l’essai Les Nouveaux Bovary !
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