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La fin de l’App Store et de GooglePlay

Les fans de pop music connaissent la grande mouvance du rock progressif avec ces groupes mythiques que furent King Crimson, Genesis, Pink Floyd ou Soft Machine, sans bien évidemment oublier le cultissime album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles.

Les seniors, eux, expérimentent les verres progressifs …

Désormais, les mobinautes découvrent les Progressive Web App … qui ne sont plus vraiment des Web App, mais pas non plus des Applis : un nouveau monde qui bouscule doucement l’ancien … ou plutôt les anciens.

D’un côté, on avait les Web App, dignes héritières des sites Web d’antan, qui ne savaient fonctionner hors connexion, mais marchaient quelque soit le navigateur ou le système d’exploitation utilisé.

De l’autre, les Applis, totalement conçues pour le mobile, donc plus fluides, en partie utilisables hors connexion mais nécessitant des développements spécifiques à chaque système d’exploitation – sans oublier le risque de se faire jeter sans explication de l’App Store.

Les Progressive Web App conjuguent les avantages des Applis – elles fonctionnent également hors connexion, du moins autant que les Applis – et des Web App – pas besoin de ces perpétuelles et ennuyeuses mises à jour ; pas besoin de recréer sous Android ce que l’on a mis au point pour iOS.

Les Progressive Web App conduisent nécessairement à repenser ses sites Web puisque désormais la frontière devient encore plus tenue entre les deux mondes des Web fixe et mobile – encore plus qu’avec le « simple » responsive. Et dire que bien des marques proposent encore des sites qui ne sont pas encore responsive !

L’idée de se passer des applis n’est pas nouvelle : il y a quelques années, Mozilla lançait Firefox OS, un système d’exploitation mobile libre dont une des caractéristiques était de préférer les applications web développées au format HTML5 au système dominant des Applis.

A l’époque, bien des geeks se sont moqués de ces idéalistes qui espéraient faire s’écrouler le château de cartes des Applis, et  bousculer les forteresses bâties par Apple et Google ; la meilleure preuve : l’abandon du projet fin 2015 par la fondation qui décide alors de se recentrer sur les objets connectés.

Pourtant le pari partisans du logiciel libre semble se concrétiser aujourd’hui : celui d’un Web plus ouvert – en partie affranchi de deux GAFA – et surtout réconcilié : finie la barrière entre fixe et mobile, qui n’a fait que se creuser ces dernières années.

Simplement il va falloir que les développeurs arrêtent de penser fixe d’un côté, mobile de l’autre, pour inventer un univers réconcilié – dommage pour ceux qui se seront trop spécialisés …

Mais certainement de belles opportunités en perspectives pour les marques qui sauront se montrer précurseurs.

Pour en savoir plus sur les Progressive Web App, jetez un œil ici pour découvrir le point de vue des techniciens.

Magasin et Digital, pas très compliqué !

Petite mésaventure arrivée à mon copain Jean-Félix  Biosse Duplan, à qui je cède la parole – façon de parler, puisque nous somme sur un blog !

Enoncé : Je voyage beaucoup et j’aime ça. Pour préparer mes voyages, j’aime bien organiser les étapes, le calendrier général et pour cela, j’ai besoin d’une carte routière en papier. Oui, je sais il y a Google Maps mais ce n’est pas très pratique de tracer un séjour sur un petit écran ou de risquer la panne de batterie au milieu d’un gué !

Bref, je vais à la Fnac Forum pour acheter une carte (Michelin, IGN) de la Grèce. Pas du Yunnan ou du Kazakhstan ! De la Grèce qui est un des pays les plus visités au monde. Le présentoir à cartes est en désordre complet et le choix d’une pauvreté affligeante. Pourquoi ce laisser-aller ? Pourquoi la Fnac fait-elle semblant de vendre des cartes routières au milieu d’un rayon guides très fourni ?

Réflexion : une carte à 6,55 euros ce n’est pas un actif stratégique de la Fnac, je le conçois. En plus il y a Google Maps (cf. plus haut). Et comment faire pour proposer toutes les cartes de 194 pays ? Ou comment établir une sélection ? Bon, on laisse les clients, non les visiteurs, acheter leur carte sur Amazon, ce que j’ai fait alors que ce n’était pas mon premier choix. Et après avoir constaté que Michelin ne vend pas ses cartes en ligne !

Proposition : est- ce qu’il ne serait pas possible de supprimer toutes les cartes du magasin, de les remplacer par une tablette reliée à Fnac.com où on puisse commander TOUTES les cartes disponibles. Les recevoir soit dans le magasin (pour les fanas de l’endroit) ou chez soi ? D’un côté, on sécurise une vente, voire on l’augmente grâce au choix proposé, on conserve un client. De l’autre on perd le client, on le laisse aller chez l’ogre qui fera de son mieux, lui, pour le conserver.

On pourrait aussi agréger les conseils des sites de réservation de logement, de voitures, achat de billets de monuments, etc… mais n’allons pas trop vite !

Ami lecteur, amie lectrice, si vous savez pourquoi une solution aussi simple n’est pas mise en place, dites-le-moi. Quant à moi, j’hésiterai encore à aller écouter les gourous du digital expliquer la convergence inévitable et  sublime entre le magasin et le commerce on-line !