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WHAT organise un Hackathon

Les 21 et 22 novembre prochains à Paris, mais aussi les 19 et 20 à Nice, et les 25 et 26 à Casablanca, le collectif WHAT coorganise un Hackathon « Femmes et entreprenariat » ; rencontre avec Emmanuelle Jardat, qui participe activement à sa mise en œuvre.

MarketingIsDead.net : En deux mots, WHAT, c’est quoi ?

Emmanuelle Jardat : WHAT est un collectif de femmes qui agissent pour un monde plus inclusif pour les Femmes ; WHAT signifie : Women Hackers Action Tank (hackforwomen.com) ; c’est donc un Action Tank et pas un Think Tank (même si on ne s’empêche pas de réfléchir bien sûr). Et Hackers : parce qu’on le fait en « gentil hackers » : on utilise les raccourcis, le numérique, pour arriver rapidement à monter nos projets. Dans notre collectif : chacun peut prendre des initiatives, pas besoin de copil, codir qui durent des heures sans décision J.

MarketingIsDead.net : Un Hackathon, aujourd’hui tout le monde connaît, c’est même très « tendance », mais pourquoi ce thème : Femmes et entreprenariat ?

Emmanuelle Jardat : Oui les Hackathons sont tendance, même si je ne suis pas sûre que tout le monde ait eu l’opportunité de participer à un hackathon au moins une fois : cela vaut le coup ! Jetez-vous à l’eau ! Pourquoi le thème ? car encore aujourd’hui très peu de startup, très peu de projet d’intraprenariat aussi, au sein des entreprises, sont portés par des femmes. Cela oscille entre 16 et 20%. Ensuite, je suis intimement persuadée que les femmes peuvent apporter beaucoup, car souvent leur idées de projets sont très sociales, humaines, complètes, respectueuses de tous et de la planète aussi : cela remettrait justement plus de yin dans un monde de startuppeur très yang.

MarketingIsDead.net : Tu es également « Innovation and CSR Directeur » chez Orange : comment tu conjugues ces différentes activités ?

Emmanuelle Jardat : Les hackathons organisés par WHAT sont en partenariat avec Orange et les lauréats peuvent gagner des prix, des accompagnements, notamment avec les équipes Innovation d’Orange J. La RSE a cela de particulier qu’il y a des nombreux projets à faire avec l’ensemble de nos parties prenantes : c’est exactement ce que l’on fait avec les hackathons. Travailler avec un collectif, des associations, d’autres entreprises, est donc pour Orange une bonne chose J. Cela nous permet, du point de vue de la RSE, d’animer l’ecosystème et, du point de vue de l’innovation, de sentir les tendances, de poser les grandes questions sociales et sociétales sous l’angle du numérique, de détecter des projets et futurs startuppers/startuppeuses innovants/tes aussi ! En tant que Directrice Innovation et RSE chez Orange, j’ai aussi l’occasion d’organiser en interne des hackathons et des séances de créativité… Et pour nos meilleurs clients, Orange propose même maintenant des hackathons pour leur problématiques internes J

MarketingIsDead.net : Et pour participer au Hackathon, que faut-il faire ?

Emmanuelle Jardat : Très simple : il suffit d’être motivé ! Pas besoin d’avoir telle ou telle compétence (même si l’on vous demandera si vous êtes plutôt geek ou communiquant, plutôt marketer ou web designer … afin de répartir les compétences) … l’envie de changer le monde compte beaucoup plus que les qualifications J pour participer ou mener à bien des projets innovants.

Et bien-sûr il faut s’inscrire : eventbrite.fr pour l’événement de Paris; si vous êtes sur Nice ou Casablanca : RV directement sur hackforwomen.com !

Spams par SMS

Ah ! L’éthique : tout le monde en parle à l’aube de la RGPG ! Imaginez : jusqu’à 4% d’amende sur le CA mondial des contrevenants, les GAFA et autres TUNA (Tesla, Uber, Netflix, Airbnb pour ceux qui ignore encore l’acronyme) vont enfin souffrir.

Sauf qu’il n’y a pas que les « big » américains qui sont concernés : il y a tous les petits rigolos hexagonaux, ceux qui polluent le Web de leurs procédés « limite », pour ne pas dire malsains – et qui renforcent les consommateurs dans leurs réticences vis-à-vis du marketing.

Après les emailings non sollicités – mais on se désabonne d’un côté, et on continue à recevoir des tonnes de spams de l’autre – voici les campagnes de SMS.

Je reçois un courriel avec pour objet : « Campagne de SMS. Offre d’essai a 19,90 ». Mauvaise tête, je questionne : « Vos fichiers SMS sont bien en double opt in, conformément à la RGPD ? ».

No news de … au fait, de qui ?

Je me rends sur le site air-sms.fr, je clique sur « Prospection par SMS » et on me propose … « 4 millions d’emails de professionnels en France, 3 millions d’emails de particuliers en France » : bref, un site un peu … pourri ?

Avec pour directeur de la publication, un certain Paul Coben, dont l’existence semble un peu douteuse puisque lorsqu’on rentre son nom sur Google, on trouve aussitôt un lien vers ce blog : Vialet.org, qui déjà en 2014 dénonçait les pratiques on ne peu plus douteuses de Direct Mails et Air Email, les deux marques apparaissant dans les Mentions légales de air-sms.fr.

Derrière tout ça, le blogueur avait identifié un entrepreneur individuel de Saint Romans, du nom de Maurice Rambaud, encore en activité à cette adresse selon la CCI de Grenoble !

Si Direct Mails ne répond pas à mes questions stupides sur l’opt in – franchement, c’est quoi, ces bêtises ? – il semble (je mets au singulier, puisqu’il s’agit d’un autoentrepreneur) plus réactif à une visite de son site : à peine en étais-je sorti que je recevais à nouveau un courriel me proposant d’utiliser ses services de mails et de SMS !

Pourquoi je semble m’acharner sur un pauvre gars perdu dans ses montagnes : parce que c’est ce genre de gars qui pourrissent notre métier, et incitent les législateurs à édicter des règlements de plus en plus contraignants.

Car les gens de Bruxelles sont des citoyens comme les autres, qui en ont ras le bol de recevoir des kyrielles de spams ; et quand les pourriels s’invitent parmi nos SMS, on a de plus en plus d’impression d’être agressés dans notre intimité : la relation à notre Smartphone est beaucoup plus intime qu’à notre PC.

Alors de grâce, si on ne peut empêcher les agissements douteux de certains, on peut au moins éviter de recourir à leurs services.