Autocars longues distances : pas vraiment responsables
Selon les études (empreinte-baroudeuse ou climate consulting), un voyage longue distance en autocar présente une empreinte carbone 12 à 15 fois supérieure au train… mais comme il peut coûter 3 à 4 fois moins, y a pas photo !
Seulement, pour rester compétitif, faut absolument réduire les coûts, notamment la masse salariale, quitte à lancer sur la route des chauffeurs qui foncent à toute vitesse pour minimiser la durée des trajets… même quand les conditions météo se révèlent particulièrement désastreuses.
Petite expérience récente, lundi 27 janvier, fin de matinée, Autoroute A4, près de Bussy Saint Georges. Vitesse limitée en temps normal à 130, mais à 110 vues les conditions météo : en fait, avec le déluge qui s’abat sur la chaussée, pas un conducteur – ou presque – ne dépasse les… 90, et encore, faut être téméraire !
Pas un conducteur, sauf un chauffeur de bus qui double, par la droite et par la gauche, zigzague sans cesse sur la chaussée, sans doute pour respecter un horaire établi par et pour beau temps.
Comme son mouchard indiquera qu’il ne dépasse pas les 130, il a tout bon ! Heureusement, les autres véhicules sont prudents pour lui. Ce qui pose quand même des questions sur les fameux « bus Macron », qui sans doute cassent les prix… au détriment de la sécurité et de l’environnement !
Ce bus-là n’est pas français, mais autrichien, mais la problématique est la même pour toute l’Europe ; sur son site, Blaguss vante ses vertus écologiques tout en se gardant bien de se comparer au train !
La société devrait surtout remercier les autres conducteurs qui eux conduisent suffisamment sagement pour éviter les accidents dus à ses chauffards.