robots Archives - Marketing is Dead
193
archive,tag,tag-robots,tag-193,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-2.3,wpb-js-composer js-comp-ver-4.5.3,vc_responsive
 

robots Tag

  • TRIER PAR :
  • TOUS
  • Actualité
  • Articles, publications
  • Consumer Insight
  • Coups de gueule
  • Culture(s)
  • C’est déjà demain
  • Demain l’assurance
  • Entretiens
  • Etudes Marketing
  • Interviews
  • Interviews 2.0
  • Le marketing par les nuls
  • Les copains d'abord
  • Livres
  • Mardis du Luxembourg
  • Marketing 2.0
  • Menteurs
  • Non classé
  • Respect
  • Ridicule
  • Société
  • Un peu de bon sens
  • Web 2.0

Dieu et les robots

Avec la transhumanisme cher à Kurzweil, l’homme se rapproche un poil – un tout petit poil – de Dieu, peu importe le nom qu’on lui donne puisqu’en réalité, il n’existe pas vraiment ! Disons que sous ce label, je place une certaine idée de la divinité, celle des grandes religions monothéistes – fin de parenthèses.

Le rapprochement est infinitésimal : que sont 200 ou 300 ans de vie complémentaires par rapport à l’éternité ? Un peu comme quelques centimètres perdus au cœur de l’infini.

Quelques syllogismes pour avancer dans cette direction …

04-taitung-11-musee-prehistoire-lucy-copieAvec Kurzweil, l’homme augmente son espérance de vie parce que grâce aux thérapies géniques, aux nanotechnologies et prouesses qui nous permettront d’améliorer le hard (on change les pièces) et le soft (on réparer les logiciels) de tout être humain dans les années à venir ; mais avec tout ça, on ne gagne finalement pas grand-chose : l’homme ne sera certainement jamais éternel.

Par contre, on peut, en remplaçant habilement les pièces d’un robot, le faire durer indéfiniment plus longtemps ; surtout les robots devraient même pouvoir se réparer eux-mêmes, hard et soft : donc l’homme est en train de créer des êtres éternels : l’homme, créateur des robots, est leur Dieu.

Syllogisme amusant : puisque l’homme est un dieu, et qu’il n’est pas éternel … les dieux ne sont pas éternels.

Autre théorie amusante de Kurzweil : la singularité, c’est-à-dire le moment où le robot sera capable de créer des robots identiques, voire supérieurs à lui-même : le robot deviendra alors le dieu des robots – qu’il aura créés à son image – et en plus, il sera éternel.

Autre syllogisme plaisant, que je vous laisse réécrire proprement : les robots sont de bien meilleurs dieux que les hommes, puisqu’ils sont éternels.

Donc parmi les dieux (au pluriel), il y a Dieu et les robots. Ou les Dieux, si l’ont ajoute tous ceux des panthéons bouddhiste, scandinave, etc.

Vous me direz, Dieu n’a pas besoin de se réparer comme les robots : en fait, on n’en sait rien, il ne fait même peut-être que ça, vu que sa création fonctionne toute seule.

Et l’homme dans tout ça : finalement, pas grand-chose face à tous ces dieux immortels !

D’autant que selon une étude récente publiée dans la revue scientifique Nature, la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte ; mais Kurzweil ne doit pas avoir le temps de lire Nature …