Objets Connectés Archives - Marketing is Dead
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Pauvre Victor

Victor a longtemps hésité : lui, le Geek, il a interminablement tergiversé avant de se lancer dans l’aventure, se demandant si à 50 ans, il n’était pas trop tard. S’il allait supporter l’implant, s’habituer à ce nouveau mode de vie, si …

Et puis il y a deux ans, il a sauté le pas : une opération brève, indolore … et une expérience extraordinaire !

Juste une petite anesthésie locale pour lui placer dans l’avant-bras une micro-puce connectée à un nerf – il ne voulait pas en savoir plus, autant il adorait parler technologies, autant il éprouvait un certain malaise à évoquer les aspects biologiques de la chose !

Et hop, un geste discret de main pour mettre en marche son téléviseur, un claquement de doigts pour changer de chaine, un autre geste pour fermer les volets, un mouvement imperceptible des doigts pour appeler un numéro de téléphone : génial, c’était génial !

Au début, il lui avait fallu s’habituer : éviter d’éteindre la télé à la place d’ouvrir les volets, par exemple ; il y avait eu des gags, quand au lieu de mettre musique, il avait ouvert le canapé-lit ; quand il avait failli refermer la porte du garage sur le capot de sa voiture : heureusement il y avait des sécurités

Mais très rapidement, il s’y était habitué et au bout de quelques semaines, impossible de s’en passer.

Tout était vraiment formidable, jusqu’au jour où son médecin lui diagnostiqua quelques prédispositions à la maladie de Parkinson et même quelques signes avant-coureurs …

Il n’y avait pas vraiment pris garde, pas plus qu’il n’avait vraiment entendu quand le chirurgien qui l’avait implanté lui avait dit que la puce, pour des tas de bonnes raisons techniques, évidemment, serait compliquées à retirer, et ce d’autant plus que le temps passerait.

Et voilà qu’aujourd’hui, ses volets montaient et descendaient sans raison, la télévision s’allumait et s’éteignait un peu n’importe quand, le four refusait de finir de cuire ses gâteaux, etc.

Plus la moindre autorité sur les objets du quotidien, pas plus que sur son corps.

IoT et hackers

Le 21 octobre dernier, les utilisateurs de Twitter, Spotify, eBay, Paypal et autres Airbnb – entre autres – ont eu la mauvaise surprise de ne plus pouvoir accéder à leur service favori : en cause, l’effondrement des serveurs de DynDNS.

DynDNS, peu de gens connaissent cette entreprise et pourtant tout le monde utilise ses services puisqu’elle permet, entre autres, d’associer un nom de domaine – MarketingIsDead.net, par exemple – à une adresse physique de site – en fait, une suite de chiffres difficilement mémorisables ; donc si DynDNS tombe, impossible d’accéder à ses sites préférés, à moins d’en connaître l’adresse exacte … qu’évidemment personne ne connaît !

Bien sûr, DynDNS ne s’était pas crashé toute seule : de méchants pirates l’y avaient un peu aimé en réalisant une attaque par déni de service distribué – DDoS en bon anglais pour « distributed denial of service » : j’ai toujours bien aimé l’expression, je ne saurais dire pourquoi !

Comment ça marche ? Très simplement : vous envoyer des millions de requêtes à un site, plus qu’il ne peut répondre, et le site plante – le genre de trucs qui peut arriver sans l’aide du moindre pirate si l’on n’a pas su calibrer son site pour un trafic important.

Généralement les méchants hackers prennent la main sur des milliers de PC mal protégés et les utilisent pour bombarder leur cibles de requêtes : arrive un moment où se dernier ne peut plus faire face et baisse les bras – ce n’est qu’une image, bien évidemment.

piratesRien de nouveau sous le soleil … sauf qu’ici, les pirates ne se sont emparés de bons vieux PC pour relayer leurs requêtes : ils ont pris la main sur des appareils beaucoup moins sécurisé – pour ne pas dire, pas du tout sécurisés, ou presque : des objets connectés, type appareils photos, balances, caméras de surveillance et autres produits de domotique, etc. Des petits bidules qui présentent – outre de ne pas être sécurisés – l’avantage d’être en permanence connectés au Web.

Moralité : si le marché des objets connectés explosent comme le prédisent tous les augures, les techniciens de la sécurité devront se prémunir contre des multitudes de cheval de Troie : ça promet !

Et ce n’est pas parce que le marché de la montre connectée se plante aujourd’hui que l’Internet des Objets ne va décoller : demain, plus personne ne vendra d’appareils non connectés … que les consommateurs utilisent cette connectivité – ou pas ; ce qui revient à dire que nos appartements sont se peupler de dizaines de cibles-relais pour les hackers, sans que nous, pauvres citoyens, n’en ayons conscience.

Notre compteur électrique, notre réfrigérateur, notre téléviseurs offriront des portes béantes aux pirates : on peut toujours espérer qu’ils auront la délicatesse de ne pas les utiliser.

Objets connectés et marketing dans l’assurance : entre attentes et réalités

Notre Société a connu au cours de ces 20 dernières années plus de bouleversements que les 50 précédentes ; en particulier des bouleversements brutaux, fondamentaux, qui remettent en cause les bases même de notre vie, tant personnelle que sociale. Ces changements impactent au premier plan les acteurs du marketing dont la vocation est de comprendre et suivre les attentes de consommateurs qui eux-mêmes ne savent plus trop où ils en sont.

Après la révolution Internet, le Web social et, plus récemment la Consommation Collaborative et le Big Data, est arrivé «l’Internet des Objets » (IoT, pour Internet of Things, en anglais), que l’on réduit trop souvent aux Objets Connectés ; objets que l’on a l’impression de dominer alors qu’ils échangent entre eux sans le concours de l’Humain. Sans doute que l’inquiétude que cela engendre conduit aux multiples articles sur le sujet.

Parallèlement, des légions de start-up lancent d’innombrables projets, lesquels sont la proie des dinosaures de l’ancienne économie (cf. Nokia qui vient d’acquérir le pionnier français Withings pour quelque 170 millions d’euros).

Quant aux consommateurs, qu’en pensent-ils vraiment ?

Si l’on note des niveaux d’intérêt élevés pour certains produits, notamment liés à la sécurité et à la santé, les intentions d’achat demeurent cependant très modestes, freinées par les craintes liées à la sécurité des données personnelles, du risque de dépendance… et surtout du coût.

Pour répondre à toutes ces questions, le LAB organise le Mardi 11 octobre 2016 une matinée d’échanges, avec :

  • Raphaël BERGER, Directeur du Département Média & Numérique de l’IFOP, et responsable de l’Observatoire des Objets Connectés, nous montrera que si les objets connectés passent d’un statut de produits de niche pour quelques early adopters à des produits pour tous, ces derniers restent hésitants, voire méfiants avant de penser à passer à l’acte d’achat.
  • Béatrice CHEMLA, Directrice Healtcare Europe de Future Thinking, se penchera sur les utilisateurs potentiels dans le domaine de la santé au travers d’une étude réalisée en 3 phases : étude quantitative on line auprès de 1000 internautes ; phase ethnographique chez les utilisateurs ; table ronde d’experts.
  • Virginie FEMERY, Responsable du Programme e-santé Vivoptim de la MGEN, montrera comment la MGEN calibre les services proposés aux adhérents selon plusieurs critères dont les remontées des objets connectés comme les traqueurs d’activité, ainsi que les balances et tensiomètres connectés ; la sécurisation et la nature des données reste un point clé dans la mise en œuvre (définition des données de santé ou bien être, déclaration CNIL, circuit et passage des différents Clouds,…) et créer l’usage à long terme en est un autre.
  • Gérard HAAS, Avocat à la Cour, tentera un décryptage juridique pour les assureurs de l’Internet des Objets : grâce à lui, les compagnies et mutuelles vont pouvoir couvrir un usage en temps réel, interagir enfin avec leurs assurés, recueillir et diffuser des informations ou encore les anticiper les risques … Cette transformation du produit vers un modèle de services interconnectés ouvre d’incroyables perspectives qui se heurtent toutefois à des risques juridiques qu’il convient de connaître pour mieux les neutraliser.
  • Christophe BENAVENT, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et auteur de Plateformes : Sites collaboratifs, marketplaces, réseaux sociaux… Comment ils influencent nos choix (Fyp éditeur) soulignera enfin que les objets connectés n’échapperont pas à la logique des plateformes. Quels acteurs ? Quels business modèles ? Ces questions restent ouvertes mais des éléments de réponses peuvent être trouvé au travers de deux idées. La première que qu’au fond les objets connectés s’inscrivent dans des dispositifs de feed-back comportemental généralisé, la seconde que le seul feedback permet difficilement les changements comportements et doit s’accompagner de dispositif de coaching, de mentoring et de nudge.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Le bonheur dans le crime, an 20..

Romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy et polémiste, Jules Barbey d’Aurevilly est certainement un des écrivains français du 19ème siècle les plus modernes ; avec Le bonheur dans le crime, il ouvre la voie au roman policier contemporain.

Quand avec mes copains des Mardis du Luxembourg, nous avons décidé de nous projeter dans un futur hyper connecté, au travers de nouvelles et non plus d’essais, je me suis replongé dans cet ouvrage dans les Diaboliques de Barbey d’Aurevilly, pour choisir de transposer ce bonheur dans le crime deux siècles plus tard : comment commettre en plein milieu du 21ème siècle un crime parfait, commis 200 ans auparavant avec de … l’encre double !

« Dans ce temps délicieux, quand on raconte une histoire vraie, c’est à croire que le Diable a dicté. J’étais un des matins de l’automne dernier à me promener au jardin des Plantes, en compagnie du docteur Torty, certainement une de mes plus vieilles connaissances. Lorsque je n’étais qu’un enfant, le docteur Torty exerçait la médecine dans la ville de V… » : ainsi débute la nouvelle de ce brave Jules.

« J’avais retrouvé par hasard en surfant sur les médias sociaux, la trace du docteur Torty, un vieil ami d’enfance : nous avions usé nos culottes sur les mêmes bancs d’école – sans trop d’ailleurs nous fréquenter à l’époque – dans une petite ville du Jura, où son père était associé dans un cabinet d’avocat ; nos destins s’étaient ensuite séparés quand celui-ci avait décidé de vendre ses parts pour s’installer ensuite dans les Alpes Méridionales … » : la même histoire, deux siècles plus tard.

La suite … dans Chroniques de l’intimité connectée.

Question : par quoi ai-je bien pu remplacer l’encre double ?

Question subsidiaire : qui sait encore ce que c’est, de l’encre double ?

Les objets connectés : de le connaissance à l’expérience consommateurs

Le Club Marketing 2.0 de l’Adetem organise le Mardi 4 octobre 2016, de 9 à 12 heures dans les locaux de SAP France à Levallois-Perret une matinée sur le thème : Les objets connectés : de le connaissance à l’expérience consommateurs.

Cette réunion se déroulera en deux parties :

–      Partie « Connaissance » avec trois interventions suivies d’une table ronde :

o   Philippe Lemagueresse, OpinionWay : Pourquoi le marché des objets connectés peine-t-il à décoller ?

o   Jean-Paul Crenn, Webcolibri : Quelle stratégie adopter pour aborder la vague des objets connectés ?

o   Dominique Deleersnyder, Conseil en Objets & Services Connectés pour les secteurs de l’Assurance et des Smart Cities.

–      Partie « Expérience » avec deux ateliers :

o   Visite guidée de l’Executive Briefing Center SAP : Un parcours immersif dans l’univers des objets connectés, à la découverte de nouveaux usages et scénarios innovants, pour une expérience client enrichie. A cette occasion, le robot Pepper présentera la dernière technologie prototype conçue par les Labs SAP Hybris.

o   Design Thinking « Objets Connectés » : Une session de brainstorming animée par l’ADETEM et SAP sur le thème : « Les machines connectées nous veulent-elles vraiment du bien ? »

Cette matinée s’achèvera par un moment de Networking autour d’un verre, avec une vue imprenable sur tout Paris.

Pour s’inscrire, c’est ici.