Etudes Marketing Archives - Marketing is Dead
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Ils sont le futur des études : Camille Morin

Qu’attendent les Digital Natives d’une profession façonnée et structurée par les Digital Immigrants, quelles sont leurs aspirations profondes ? Huit d’entre eux sont venus témoigner lors de la dernière Journée Nationale des Etudes Adetem/Uda.

Pour prolonger les débats, ils ont accepté de jouer le jeu d’un rapide interview : voici les réponses de Camille Morin, Analytics and Insights, Beauty Care France Benelux chez P&G

François : Quelle est la chose la plus importante pour toi dans ta vie, ce qui te motive le plus ?

Passer du temps avec mes proches : mon mari, mes amis, ma famille notamment mes 3 sœurs, et préparer l’arrivée prochaine d’un bébé dans notre vie (petite fille prévue au printemps) !

François : Et qu’est-ce qui te motive le plus dans ton job ?

Apprendre et me développer chaque jour ! Travailler comme « chargée d’étude / business analyst » me permet d’explorer des nouvelles compétences chaque jour et m’apporte donc cette diversité dont j’ai besoin.                             

François : Que regard portes-tu sur le marketing en général, et les études marketing en particulier ?

Les études Marketing deviennent un vrai métier d’influence, au cœur de la stratégie de l’entreprise. Il est crucial de comprendre les besoins et comportement des consommateurs locaux, et d’identifier les tendances clés d’aujourd’hui et de demain, pour proposer des plans d’action pertinents.

François : Comment définirais-tu tes relations avec ceux qui t’encadrent, qu’en attends-tu ?

J’ai toujours eu d’excellentes relations avec mes managers, avec le bon équilibre entre la confiance et le coaching. J’attends d’eux qu’ils m’aident à me développer en me faisant bénéficier de leur expérience et en m’aidant à aller plus loin sur mes projets et questions. Ça a toujours été le cas jusqu’ici dans mes rôles successifs de chargée d’étude chez Procter & Gamble !

François : Comment entrevois-tu l’avenir, avec notamment l’arrivée de le Gen Z ?

Je suis confiante : le métier de chargée d’étude évolue rapidement mais le besoin fondamental de compréhension du consommateur est toujours aussi fort. La génération Z est à la recherche de sens, aime se sentir utile en apportant sa pierre à l’édifice donc cette fonction de plus en plus stratégique a des atouts pour les attirer ! Un des enjeux sera donc de leur faire découvrir cette option en entreprise, malheureusement parfois méconnue auprès des étudiants.

Ils sont le futur des études : Nathalie Folcher

Qu’attendent les Digital Natives d’une profession façonnée et structurée par les Digital Immigrants, quelles sont leurs aspirations profondes ? Huit d’entre eux sont venus témoigner lors de la dernière Journée Nationale des Etudes Adetem/Uda.

Pour prolonger les débats, ils ont accepté de jouer le jeu d’un rapide interview : voici les réponses de Nathalie Folcher, Directrice d’Etudes chez CSA Qualitative.

François : Quelle est la chose la plus importante pour toi dans ta vie, ce qui te motive le plus ?

Tu poses deux questions qui se rejoignent : découvrir c’est important, apprendre cela motive. Ceci n’est sans doute pas très original, mais en réalité c’est un sacré moteur qui évite de trop rester attentiste, qui permet d’aller de l’avant, de progresser, parfois dans la difficulté. Je crois que la motivation essentielle de mon métier, de mon quotidien chez CSA, c’est la variété : la variété des clients et de leurs problématiques, la variété des cultures, la variété des situations. L’idéal serait de ne jamais connaître deux fois la même journée, même si ces journées peuvent être fatigantes parfois.

François : C’est cela qui te motive le plus dans ton job ?

Oui. Cette variété apportée par nos clients, par mes clients. Ils se posent de vraies questions qu’il faut instruire avec eux. Ils ont un immense savoir, et de notre côté, nous arrivons avec nos méthodes, nos expériences, un regard parfois différent.

C’est cette confrontation des idées qui est géniale. Plus généralement, ce sont toutes ces relations avec les annonceurs, avec les vrais gens qu’il y a derrière toutes ces marques et institutions qui enrichissent le quotidien.

François : Que regard portes-tu sur le marketing en général, et les études marketing en particulier ?

Je répondrai davantage sur les études, qui sont une magnifique matière vivante. Chez CSA, nous avons une super palette d’outils quali, quanti, data, et nous pratiquons un beau métier qui permet de rencontrer et d’interroger de vrais consommateurs ou prospects dans des situations très humaines et authentiques.

Après, je constate tout de même que tous les mouvements de consommation, la vie des produits et services, tout cela va très vite, sans doute trop par moment. Nous ne devons pas oublier de ralentir de temps en temps, pour ne pas gâcher toute la dimension intellectuelle de notre métier, ou du marketing plus généralement.

François : Comment définirais-tu tes relations avec ceux qui t’encadrent, qu’en attends-tu ?

Tout simplement que l’on travaille bien ensemble et avec nos clients ! Je crois que nous sommes majoritaires à vouloir un management tout en bienveillance et en partage. Si mon manager s’inscrit dans cette optique de transmission, mais aussi d’innovation, alors, je suis ravie !

François : Comment entrevois-tu l’avenir, avec notamment l’arrivée de le Gen Z ?

On est toujours le jeune et le vieux de quelqu’un : il y a eu ceux qui ont connu Mai 68 et les autres. Idem pour la guerre ou l’arrivée d’Internet. Et pourtant, cela n’a jamais empêché tous ces gens de travailler ensemble.

Alors, oui, la Gen Z est totalement digital native et a un smartphone greffé ou bout du bras. Sans doute, elle sera immédiatement familière d’une forme de précarité au travail ou d’un comportement plus zappeur encore.

Mais on trouve, des X, des Y et toutes les lettres de l’alphabet qui ont la même envie de décrypter les consommateurs. Donc, les Z arrivent et c’est très bien ! Cela oblige à se réinterroger sans cesse sur les attitudes et comportements de consommation, c’est tout bon pour les études.

Storytelling et études marketing

Difficile de délivrer aujourd’hui des résultats d’études sans se soucier de la manière de les présenter : le storytelling peut y contribuer. Aux instituts de faire appel à des journalistes, vidéastes, directeurs artistiques, … Inversement, les études peuvent aider les marques à développer leur brand content, les résultats devenant de vrais contenus éditoriaux. Aux marques de se doter de laboratoires ou d’observatoires et de prendre la parole sur la place publique.

Tel sera la thématique de l’atelier que nous animerons de concert, Daniel Bô, directeur de QualiQuanti, et moi-même lors de la prochaine Journée des Etudes Adetem/Uda, le 19 Janvier prochain.

p1010634Un atelier en deux parties donc :

  • Comment instituts et services études doivent-ils travailler leur storytelling ?
  • Comment les services études peuvent-ils créer du storytelling pour leur entreprise ?

Non seulement nous vous invitons à nous rejoindre pour partager vos expériences avec vos pairs, mais nous vous engageons à nous envoyer avant des exemples que vous jugerez particulièrement réussis (pas des rapports complets  et confidentiels bien sûr, mais des extraits, des témoignages) avant nous puissions travailler sur des cas concrets.