Adetem Archives - Page 5 sur 6 - Marketing is Dead
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L’expérience digitale au cœur de l’innovation

Jusqu’au début des années 2000, l’innovation renvoyait en marketing à des process bien établis avec une phase importante d’immersion consommateurs en amont pour dégager des insights, puis une ou plusieurs étapes de validation auprès des mêmes consommateurs.

Le digital a fait exploser ces mécaniques bien huilées, non seulement parce que les consommateurs se sont invités dans les discussions avant même qu’on les y invite, mais également parce que les adeptes du Growth Hacking ont rapidement préféré le test and learn aux méthodologies éprouvées.

Rajoutez un zest de crowdsourcing et vous obtiendrez un paysage bien complexe : pourtant, il y a des approches qui marchent bien … et d’autres moins !

Comment s’appuyer sur l’expérience digitale pour innover, tel sera le thème de la matinée du mardi 13 février organisée par le club Expérience Digitale de l’Adetem, une matinée en deux temps :

Une partie conférence avec 3 experts :

  • Florence Hussenot, Fondatrice et CEO d’Adwise, nous soulignera en quoi le digital a modifié l’approche et la pratique traditionnelle de l’innovation, du Problem Solving et du Design Thinking jusqu’aux communautés en ligne.
  • Brice Auckenthaler, Associé fondateur de Tilt ideas, et auteur de Imagin’nation.com – L’innovation à l’ère des réseaux sociaux, évoquera l’importance d’engager collaborateurs et consommateurs autour de 12 tendances liées à l’expérience client augmentée.
  • Guewen Loussouarn, Co-fondateur de Haigo, nous interpellera : et si la véritable innovation, c’était de ne pas oublier le mot « utilisateur » dans son expérience utilisateur ? Comment revenir aux basiques : l’humain derrière la donnée, le visage derrière l’insight consommateur, le parcours derrière l’outil. Comment le Design Thinking aide à créer et promouvoir des produits et services que leurs utilisateurs aiment.

Une partie Master class Nouveaux réflexes d’innovation digitale, animée par Guewen Loussouarn pour comprendre et commencer à appliquer le Design Thinking à votre stratégie marketing. Vous passerez de l’idée à l’action lors d’un atelier qui mixera théorie et pratique pour vous donner les clés de cette méthodologie centrée sur l’utilisateur et le prototypage rapide.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Comment jouer l’influence en B2B ?

Difficile de passer à côté du phénomène des influenceurs et de l’influence marketing : depuis quelques années, toute la presse marketing en parle.

Mais ce nouveau levier de communication s’applique-t-il au B2B ? Qui sont les influenceurs ?

Sont-ils vraiment si puissants auprès de leur audience et peuvent-ils réellement devenir prescripteurs ?

Comment identifier les plus pertinents ? Quelles sont les mécaniques d’activation de ces influenceurs qui fonctionnent en B2B ?

Pour répondre à ces questions, le Club B2B de l’Adetem organise une matinale le Jeudi 7 décembre de 9 heures à 11 heures 30 avec Nadège Chataigner, responsable marketing senior de Getty Images, et Guillaume Doki-Thonon, fondateur de Reech.

Une occasion unique découvrir le Club B2B de l’Adetem, puisqu’il vous suffit de vous inscrire ici en utilisant le code invité : invb2b … et ce sera gratuit pour vous !

Stratégies digitales : vers le tout Entertainment ?

Aujourd’hui les frontières se brouillent : les médias sociaux deviennent des médias d’information, mêlant d’ailleurs infos et fake news, les marques utilisent la charisme des Youtubeurs pour séduire les consommateurs … Sans aucun doute, les usages donnent raison à Damasio, qui, dans l’erreur de Descartes, soulignait que raisons et émotions procèdent de la même zone de notre cortex : mais doit-on – et jusqu’où peut-on – tout mélanger ? Le fun, le sérieux, l’info, et bien sûr, le commercial, le business ?

Mais comment s’y retrouver, quelles limites à ne pas franchir pour rester crédible et éthique, et pour quelle efficacité ?

Autant de questions auxquelles répondront les experts invités par les Clubs Expérience digitale et Entertainment le Mardi 14 novembre à 9 heures :

  • Jérémie Clévy, CEO de Melty, qui nous expliquera comment Snapchat est devenu un média d’information ;
  • Guillaume Doki-Thonon, fondateur de Reech, accompagné de Youtubeurs, décodera les bonnes pratiques que doivent mettre en œuvre les marques ;
  • Christian Gatard, auteur de Mythologies du futuret de Chroniques de l’intimité future (ouvrage collectif) évoquera le « Dark side » du divertissement, en soulignant les limites du système.

Pour plus de renseignements et s’inscrire, c’est ici.

PS : les Rolling Stones ne seront hélas pas présents, la photo a été prise lors de leur concert du 19 Octobre dernier.

Allo-Media remporte le Prix de l’Excellence Marketing by Adetem

Hier étaient remis les Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, devant 600 personnes à la Salle Wagram ; grand vainqueur : Allo-Media ; rencontre avec Frédéric Daniel, Directeur général adjoint et associé.

MarketingIsDead : En deux mots pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, c’est quoi Allo-Media ?

Frédéric Daniel : C’est une équipe de 18 personnes, incluant 15 techs dont 4 Docteurs spécialistes de la reconnaissance automatique de la parole et de l’IA, qui a développé un techno révolutionnaire « le Cookie Vocal » (marque déposée). Ce Cookie Vocal capte (reconnaissance vocale & analyse sémantique avec IA) l’intégralité des conversations téléphoniques d’un service Clients, les transforme en Data client anonymisées, et les relie aux données de parcours web qui a précédé l’appel si le prospect/client est d’abord passé par le site … d’où le nom de « Cookie Vocal ». Le service clients devient une source de Data conversationnelle, et le Marketing dispose d’un nouvel univers de données inédites, les Clients sont enfin entendus, tout le monde est content. Et nous aussi :).

Le client « entendu » est un vrai sujet, car aujourd’hui les marques et leur marketing n’entendent pas les clients… c’est le conseiller qui écoute et qui n’a que très peu d’outils et pour ne capter que de manière très partielle et peu fiable le résumé de ses échanges téléphoniques. D’où le statut de « centre de cout » des centres d’appels, alors qu’on y entend le contenu d’échanges clients le plus riche et le plus naturel qui soit …

MarketingIsDead : Comment une startup lancée il y a 6 ans peut-elle se permettre de continuer à investir fortement en R&D ? Généralement, c’est l’inverse, les startups ont la techno, puis se lancent …

Frédéric Daniel : Nous avons été rentables rapidement, mais fait 2 pivots en changeant de modèle économique : les cas d’usages et le packaging de l’offre avaient besoin de gagner en maturité, la technologie à base d’IA de s’affiner encore avec nos chercheurs (issus du labo universitaire du LIUM au Mans), nous avions déjà les bases d’une techno révolutionnaire en laquelle croyaient nos Business Angel, ils ont donc financé 3 ans de R&D avec beaucoup de bienveillance.

MarketingIsDead : Parmi les valeurs affichées sur le site, il y a « Respect des règles de la CNIL » et « Discrétion » : comment voyez-vous l’évolution du cadre juridique européen, avec non seulement le nouveau règlement sur la protection des données personnelles qui doit entrer en vigueur en 2018, mais aussi les réflexions en cours sur les cookies ?

Frédéric Daniel : Les données sont anonymisées, collectées dans le respect des droits fondamentaux du consommateur (information, opposition …), et c’est un enjeu majeur pour nous, car notre objectif c’est d’aider les marques et les clients à mieux se comprendre.

Pour optimiser la qualité des appels, il faut identifier les conseillers qui ont besoin d’un complément de formation, mais pour améliorer la qualité de l’expérience client se sont les processus qu’il faut rectifier, pas les clients. L’enjeu c’est donc de capter les parcours type, pas les identités.

Notre technologie a été pensée pour ces sujets. Par exemple, en cas de communication de numéro de carte bancaire, notre « Cookie Vocal » crypte automatiquement et simultanément à l’appel le numéro de la carte, qu’on ne retrouvera ni dans les enregistrement écrits, ni dans les vocaux …

Concernant la RGPD et la e-Privacy, nous nous intégrons dans les stratégies et les processus de protection des données de nos clients, notre technologie n’étant qu’un moyen supplémentaire de valoriser des données de parcours clients.

Ces nouvelles réglementations devraient permettre d’assainir le marché de l’utilisation indélicates des données personnelles qui jette l’opprobre sur toutes les technologies, y compris sur celles qui peuvent réellement améliorer notre quotidien, comme nous l’ambitionnons pour notre Cookie Vocal.

Nous voyons donc ces réglementation comme un véritable progrès, permettant à des technologies vertueuses d’être appréciées sans inquiétude ni réserve.

L’IoT, entre High Tech et marketing

Le succès de l’IoT réside entre innovation technologique – à la base même des objets connectés – et marketing : dans valeur d’usage, ces objets ne resteront bien souvent que des gadgets pour geeks.

C’est pourquoi la réunion du Club Expérience Digitale du Mardi 19 septembre 2017 de l’Adetem nous transportera à l’IBM Client Center Paris pour comprendre comme une harmonieuse conjugaison entre recherche technologique et marketing va créer l’univers connecté de demain.

Cette réunion se déroulera en deux temps :

Partie conférence avec :

  • François Pétavy, CEO d’eYeka, pour nous expliquer quelles nouvelles expériences attendent les consommateurs de ces nouvelles technologies : à travers l’analyse transversale de nombreux projets de crowdsourcing créatif portant sur le développement d’innovations s’appuyant sur l’IoT, l’intelligence artificielle et la réalité augmentée, il partagera les domaines émergents en termes d’usages et d’expérience consommateur.
  • Katia Luce, Consultante Avant-vente, IBM Watson IoT, présentera le potentiel de l’IoT et du cognitif dans le domaine de la distribution en se basant sur des cas d’usages et soulignera comment, de la redéfinition de la relation client, à la mise en place de nouveaux services ou modèles, en passant par l’optimisation des opérations, l’IoT est un vecteur de transformation des entreprises.
  • Alexis Kaplan, Co-founder de Kuantom qui nous expliquera comment ils accompagnent aujourd’hui l’industrie du tourisme et du travel retail dans la transformation digitale de leurs débits de boisson.

Visite de l’IBM Client Center :

L’IBM Client Center Paris accueille le Centre International de Solutions Métier à Bois-Colombes. Les deux centres réunis en font un lieu unique et immersif au cœur du siège d’IBM France.

Ce nouvel ensemble vous offre une expérience IBM unique dans vos projets de transformation digitale. Plus de 170 solutions innovantes y sont présentées à travers de réels prototypes intégrés basés sur des scénarii métiers. Elles sont issues de l’expertise IBM du monde des industries :

  • Un showroom de 600m² dédié aux solutions par industries,
  • Plus de 170 démonstrations fonctionnelles de solutions métier,
  • Des infrastructures et équipements pour organiser vos sessions de travail répondant à vos problématiques.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Rencontre avec une Instagrameuse Mode, Lifestyle et Voyage 

Lors du Salon e-marketing, le Club Expérience Digitale de l’Adetem organise le mardi 18 avril à 16 heures 30 une conférence sur les Relations entre les marques et les influenceurs ; pour s’inscrire, c’est ici.

En avant-première, rencontre avec Camille Viovy, « Instagrameuse Mode, Lifestyle et Voyage », que l’on peut retrouver sur @moodmydays.

MarketingIsDead: Hier, les « blogueuses mode » avaient leur … blog, tu privilégies Instagram avec 20 000 abonnés : pourquoi ce choix ?

C’est naturellement que je me suis tournée vers Instagram, dans un premier temps par affinité pour ce réseau social à forte connotation visuelle. J’avais besoin avant tout d’un support pour alimenter ma passion pour la photographie, l’univers visuel m’intéressait plus que celui des mots à ce moment-là. J’ai très vite été séduite par la dimension spontanée de ce réseau social qui me permettait de poster des photos en temps réel facilement, en ayant des retours et des échanges assez rapidement. Les réseaux sociaux, contrairement aux blogs, facilitent les interactions et les échanges avec d’autres personnes. Il est en effet aisé d’acquérir une visibilité sur Instagram, puisqu’il suffit de quelques # pertinents pour être référencé.

Un blog, au contraire, nécessite une certaine expertise en terme de référencement et de visibilité, il n’a pas la spontanéité d’Instagram et nécessite de la préparation, beaucoup de temps, de réflexion, pour des retours rares et difficiles à obtenir. Pour ce que je souhaitais en faire,  Instagram correspondait mieux à mes attentes tournées vers le divertissement, l’univers visuel et le partage. J’ai toujours pensé que si je devais un jour lancer un blog, ce serait dans une second temps, après avoir acquis une certaine visibilité et des abonnés, que je pourrais convertir en futurs lecteurs.

MarketingIsDead : Tu es également Webmarketing Manager des Hôtels du Roy, une chaine d’hôtels d’exception : comment mener plusieurs vies à la fois ?

Cette schizophrénie n’est pas facile à gérer ! Même si je pratique Instagram à titre de loisir, c’est une passion assez chronophage ! Le tout est de faire preuve d’organisation. À mes débuts, j’avais tendance à être facilement submergée, ne connaissant pas encore bien ce monde, j’acceptais beaucoup de partenariats et recevaient tellement de colis qu’il devenait difficile et stressant pour moi de m’organiser pour faire toutes les photos dans les temps. J’ai très vite stoppé ma façon de faire quand j’ai constaté que le stress commençait à prendre le pas sur le plaisir.

J’ai aujourd’hui trouvé mon rythme, une certaine forme d’équilibre et de « routine Instagram ».  Pour ce qui est des posts, j’ai réglé cette routine sur mon analyse de ma communauté, c’est-à-dire savoir quand ils sont le plus réceptifs et engagés. J’ai très vite remarqué, à ma grande satisfaction, que ma communauté était plus réceptives aux mêmes moments où j’étais de mon côté plus disponible : le matin en allant au travail, le midi à la pause déjeuner, ou le soir en rentrant du travail. Pour ce qui est de la préparation des photos, je les réalise la plupart du temps en amont le week-end. Si j’ai du temps j’en fais parfois le soir en rentrant ou le matin avant de partir travailler. Je sais également à peu près combien de partenariats je peux accepter pour ne pas être submergée et continuer de produire de la qualité en continuant de prendre du plaisir.

D’autre part, ce qui facilite pour moi la transition entre ces deux activités est que mon travail ne s’éloigne pas tellement de ma vie d’instagrameuse. Travaillant dans l’univers du web, mon poste consiste entre autres à animer les réseaux sociaux des hôtels pour lesquels je travaille, et à établir les relations avec les blogueuses. De cette façon, je vois l’autre côté du miroir et j’ai une vision plus complète des relations marques-influenceurs ce qui m’aide dans chacune de mes deux activités.

MarketingIsDead : À un horizon plus au moins proche (le temps passe vite sur le web social) tu te projettes dans quoi tu t’imagines faire quoi ?

Pour le moment je n’ai pas le temps de me lancer dans de nouveaux projets, mais cela ne m’empêche pas d’y songer pour plus tard.

J’aimerais beaucoup me lancer dans la blog sphère. J’ai déjà commencé à préparer ce blog que je garde précieusement de côté pour le lancer quand je serai certaine de pouvoir l’animer régulièrement, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Néanmoins cette idée me trotte dans la tête et j’ai aujourd’hui la sensation qu’Instagram ne me suffit plus, puisqu’il limite à un certain nombre de caractères mes pensées. J’aimerais pouvoir décrire plus longuement mes expériences, m’étendre sur certains sujets, en complément de mon compte Instagram à dimension plus visuelle.

Et puis dans un second temps, pourquoi pas également me lancer dans la création d’un e-shop ? C’est une idée que je garde en tête pour plus tard aussi !

Dans une ville connectée … #2

Dans un post récent, j’annonçais la réunion du Club Expérience Digitale de l’Adetem du jeudi 2 mars prochain consacrée à la Smart city, pour laquelle plusieurs membres du Comité Scientifique ont rédigé une nouvelle pour lancer les débats : voici la mienne – suite du 6 février.

Alors comme ce matin il n’avait pas de réunion et que son banquier lui avait poussé une petite icône pour lui signaler que le salaire avait enfin été viré, il décida d’en profiter pour aller à nouveau flâner dans le centre commercial voisin et peut-être acheter le costume … ou tout autre-chose, au gré des promotions du jour.

Il traversa la longue galerie pour aller boire un café au kiosque habituel près de la station de métro : il adorait vraiment le spectacle des banlieusards qui se précipitaient sur les quais bondés … surtout les jours où n’avait pas à les suivre dans leurs pérégrinations.

Il consulta sa montre : aucune promotion ! Bien la première fois ! Au moment de payer, il posa le poignet sur le terminal du garçon : pas de vibration familière, pas de paiement automatique … pas de café ! Il dut laisser le gobelet sur le comptoir et renoncer à son petit plaisir matinal.

« Banque », cria-t-il presque à son montre, suffisamment fort pour qu’une dame se retourne et le regarde bizarrement : pas de réponse.

« Banque », insista-t-il … sans succès.

Mais, ce n’était peut-être pas sa banque qui était en cause, mais sa montre : il secoua la main, la porta à son oreille … comme si elle pouvait se mettre à faire tic-tac comme une vieille horloge !

Pas la moindre notification : panne de réseau ?

Passant devant la petite boutique de vêtements, il jeta un bref regard au costume pendu dans la vitrine et qui semblait le narguer !

Ce n’était pas la première – et certainement pas la dernière – panne de réseau dans le quartier, mais quand même, c’était toujours désagréable, on ne pouvait même plus acheter sa baguette de pain … à moins bien sûr d’avoir conservé quelques pièces de monnaie « old fashion ».

Plus qu’à rentrer à la maison et à tirer tout cela au clair.

Mais avant tout, vérifier si entre-temps il n’y avait pas une urgence au bureau : « Albert, je suis là ».

Pas de réponse ; pas de réseau fixe non plus ?

Rien !

Dépité, il frappe à la porte de son voisin qui, par chance, travaille dans la même société, mais dans un autre service : chez ce dernier, tout marche ; bizarre.

Hier soir, tard, il se souvient d’avoir reçu un étrange message lui demandant de confirmer l’achat d’un billet de train ; il avait zappé, pensant à une erreur …

Installé devant le terminal de son voisin, il rentre manuellement son identifiant unique, ultra sécurisé : le même numéro, pour son travail, son compte en banque, son FAI bien sûr, et tout un tas d’autres services.

Albert ne le reconnaît toujours pas ! Ses collègues se souviennent de son passage au bureau la veille … mais l’ordinateur central semble l’avoir oublié, et ils ne peuvent plus l’inviter en réunion.

Son banquier l’ignore – il n’existe pas ! Tout comme son FAI … Tout comme … tout le monde.

Il se souvient d’une histoire qui circulait il y a quelques mois sur les réseaux sociaux : l’histoire d’un gars qui avait été hacké en passant devant une boutique dans un centre commercial : son identité avait été aspirée ; ensuite on lui avait demandé de confirmer un achat, et il avait négligé de répondre.

Le lendemain son compte avait été débité malgré tout de la somme correspondante ; et le jour d’après, le système central de sécurité l’avait déconnecté.

Partout.

Tous ses comptes.

Il n’existait plus.

François regarda sans son réfrigérateur : plus grand-chose, et rien de frais ; normalement, c’était cette nuit que l’appareil aurait du passer une nouvelle commande …

La télévision refusait bien entendu de s’allumer, sa liseuse s’était vidée de ses contenus …

Il allait s’ennuyer ferme – et le ventre vide – en attendant que quelque-part on réactive ses comptes, lui rende son identité … si jamais cela avait bien lieu dans les jours prochains.

Dans une ville connectée … #1

Dans un post récent, j’annonçais la réunion du Club Expérience Digitale de l’Adetem du jeudi 2 mars prochain consacrée à la Smart city, pour laquelle plusieurs membres du Comité Scientifique ont rédigé une nouvelle pour lancer les débats : voici la mienne.

 « Bonne soirée, les gars, c’était sympa hier soir de boire un café ensemble et de faire connaissance de visu avec les nouveaux ! ».

François fait un peu signe de la main à ses collaborateurs réunis autour de la grande table de leur bureau … virtuel : en réalité, tous travaillent comme lui depuis leur domicile.

« Albert, je m’en vais ».

Albert, c’est le portier – virtuel bien sûr – de l’entreprise, que chacun a pu affubler d’un sobriquet de son choix ; lui a choisi Albert en souvenir d’un vieux disque retrouvé lors d’un vide-grenier – une chanson d’un groupe français des années 60 : Albert, le contractuel qui « croyait que sa vie était belle ».

La « vraie » vie comme la virtuelle ne sont-elles pas que des illusions ?

La veille, pour la première fois depuis des semaines, leur directeur les avait convoqué pour une réunion de service, suivie d’un déjeuner d’intégration des nouveaux ; de tels rencontres devenaient de plus en plus rares : pas très écologique de tels déplacements et surtout, quel temps gâché !

Pour lui, ces rendez-vous désuets revêtaient un certain charme : sortir de bon matin, traverser le centre commercial voisin pour se rendre à la gare du métro express régional, prendre un café en regardant les habitués courir – puis, une fois dans sa rame, chausser ses lunettes de réalité virtuelle, et se faire une série.

La traversée matinale de la galerie marchande est pleine de surprise : généralement les boutiquiers testent les nouvelles offres promotionnelle de la journée. Il suffit donc de passer deux ou trois devant la même boutique pour se voir proposer un veste, puis un jean, puis une chemise à prix cassés … et ensuite pousser la porte pour profiter de toutes ces remises.

Hier matin justement, il s’était vu proposer un super costume décontracté … mais en consultant son compte en banque sur ses lunettes connectées, il s’était aperçu que le virement de sa paie n’était pas encore arrivé ; déjà le mois dernier, il s’était montré un peu trop désinvolte et son banquier virtuelle – mais banquier quand même – l’avait tancé !

La promotion l’avait suivi toute la journée, et la boutique du Forum des Halles lui avait même envoyé un jeton cadeau de 10 euros complémentaire pour le faire craquer : décidément, les commerçants avaient de plus en plus de mal à écouler leurs stocks.

Et en rentrant, il découvrit même un jeton complémentaire à dépenser avant le lendemain midi : sa géolocalisation montrait qu’il était revenu chez lui, et comme il travaillait à domicile, il fallait trouver un moyen de le faire ressortir en dépit de ses habitudes.

Smart city : avenir radieux ou catastrophe annoncée ?

A vous de le dire !

Le jeudi 2 mars 2017 à 9 heures, le club Expérience Digitale de l’Adetem organise une matinée très exceptionnelle puisque c’est VOUS qui allez prendre la parole.

Depuis plusieurs mois, le Comité Scientifique de l’Adetem réfléchit sur les écosystèmes de demain et la place du marketing en leur sein. Vous avez certainement un avis ou, plus certainement, des tas de questions sur le sujet ; alors venez échanger avec eux.

Pour préciser leur vision, plusieurs membres du Conseil Scientifique de l’Adetem ont rédigé de courtes nouvelles, pour vous aider à vous projeter dans le futur : vous les recevrez plusieurs jours avant la réunion – je publierai bien évidemment la mienne sur ce blog. Et, en début de réunion, ils vous expliqueront pourquoi ils en sont arrivés à une telle vision du futur.

Ensuite, tous ensemble, vous débattrez du futur de l’écosystème de la ville : vos apports s’intègreront dans les prochaines productions du Conseil Scientifique.

Ne ratez pas une occasion de construire le marketing de demain !

Pour s’inscrire, c’est ici.

Storytelling et études marketing

Difficile de délivrer aujourd’hui des résultats d’études sans se soucier de la manière de les présenter : le storytelling peut y contribuer. Aux instituts de faire appel à des journalistes, vidéastes, directeurs artistiques, … Inversement, les études peuvent aider les marques à développer leur brand content, les résultats devenant de vrais contenus éditoriaux. Aux marques de se doter de laboratoires ou d’observatoires et de prendre la parole sur la place publique.

Tel sera la thématique de l’atelier que nous animerons de concert, Daniel Bô, directeur de QualiQuanti, et moi-même lors de la prochaine Journée des Etudes Adetem/Uda, le 19 Janvier prochain.

p1010634Un atelier en deux parties donc :

  • Comment instituts et services études doivent-ils travailler leur storytelling ?
  • Comment les services études peuvent-ils créer du storytelling pour leur entreprise ?

Non seulement nous vous invitons à nous rejoindre pour partager vos expériences avec vos pairs, mais nous vous engageons à nous envoyer avant des exemples que vous jugerez particulièrement réussis (pas des rapports complets  et confidentiels bien sûr, mais des extraits, des témoignages) avant nous puissions travailler sur des cas concrets.