Actualité Archives - Page 4 sur 8 - Marketing is Dead
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Insights ? Vous avez dit Insights ! 

En 2012, avec Alain Beauvieux, nous publions Les médias sociaux sans bla bla, là où se « concentre la quintessence non seulement de l’e.réputation, mais aussi des attitudes, comportements, insights consommateurs, etc. ; c’est là que les accros à la sérendipité effectueront leurs meilleurs découvertes ».

Si j’évoque cet ouvrage, ce n’est pas par pure nostalgie mais parce qu’Alain lance aujourd’hui en France Intelligence2day, un outil « nouvelle génération » destiné à faciliter la vie des analystes et autres marketers en les aidant à dénicher au sein du Big Data, et dans la multitude des données non structurées, les informations pertinentes à leurs problématiques.

Je ne vous dirai pas comment ça marche : Alain en parle mieux que moi ici !

Par contre, je vous inviterai à venir découvrir Intelligence2day le 8 novembre à partir de 18 heures 30, lors le soirée de lancement d’Intelligence2day à Paris, à l’Hôtel Warwick, 5 Rue de Berri, 75008 Paris.

Une soirée placée sous le signe « Insights ? Vous avez dit Insights ! » … tout un programme ! Avec des prises de parole d’experts (français et suédois) :

  • Jesper Martel, Chief-Executive Officer et fondateur de Comintelli (Suède), société éditant le logiciel Intelligence2day,
  • Christian Bjerser, Senior Vice President, Comintelli (Suède),
  • Alexandre Rispal, Directeur général de Moonshot Internet (groupe Société générale),
  • François Laurent, Directeur de ConsumerInsight et Coprésident de l’Adetem,
  • Delphine Macquet, Directrice de CrossRoads Intelligence,
  • Alain Beauvieux, Senior Advisor, spécialiste de Web Intelligence.

A l’issue des présentations, un cocktail vous permettra de discuter avec les intervenants et de tester Intelligence2day ; pour s’inscrire, juste un petit mail à contact@swselling.fr.

PS : et pour gagner un verre qui pétille de plus lors de la soirée, où a été prise cette magnifique photo de mon ami bleu ?

Pour rentrer en musique

Le 3 Octobre, le Lions Club Paris Montparnasse organise un concert le 3 octobre prochain à 20 heures 30 au Cabaret Sauvage, avec un super programme pour séduire les amateurs de jazz ; sur scène, on aura Jean-Philippe Rykiel (synthétiseur), Mokhtar Samba (batterie), accompagnés de Leonardo Montana (piano), Joan Eche-Puig (contrebasse) pour une relecture africanisée des grands standards de jazz (Miles Davis, Thelonious Monk, John Coltrane, Michael Brecker) ainsi que des compositions originales.

Les spectateurs – en même temps qu’ils passeront une bien agréable soirée – participeront à une bonne action, le but de la soirée étant de lever des fonds pour contribuer au financement de chiens guides d’aveugles.

On imagine trop souvent le Lions Club comme une association BCBG où des gens chocs se réunissent pour parler de leurs petites affaires … et c’est oublier que ses membres, tous bénévoles, développent de multiples opérations locales ou nationales dans le domaine du savoir, de l’éducation, de la santé, de la culture et du développement durable.

Le Lions Club apportent depuis toujours son soutien aux plus démunis et aux personnes en situation de handicap ; dès l’origine, la cécité et sa prévention ont fait partie de ses objectifs majeurs.

Alors si vous aimez et le jazz et/ou vous voulez faire une bonne action, rendez-vous au Cabaret Sauvage, Parc de la Villette, 59 boulevard Macdonald, 75019 Paris. Pour acheter les billets, c’est ici.

Où partent les données de mes voisins ?

Parti trop tôt … ou mal parti ? En 2010, 01net évoquait ainsi Peuplade : « C’est le réseau social entre voisins le plus ancien (sept ans d’existence) et le plus abouti » ; aujourd’hui, peuplade.fr se résume … à un site pour « faire des rencontres locales, trouver l’amour ou bien faire des rencontres amicales ou d’entraide entre voisins » : le Meetic du coin de la rue !

Pourtant l’ambition du site fondé par Nathan Stern au bon temps du Web 2.0 était plus vaste : « aider les habitants d’un même quartier à tisser des liens inédits » … et pas seulement trouver l’âme sœur ou un plan d’un soir. Mais alors, la mode était au village global, Myspace avant Facebook.

Aujourd’hui, alors que Zuckerberg s’empêtre dans des excuses contrites de post Cambridge Analytica auxquelles personne ne croit vraiment – et certainement, pas même lui –, la roue tourne et le village redevient … local !

D’où la multiplication des initiatives de proximité avec Allo Voisins, « le coup de pouce du quotidien », dont l’originalité consiste, après vous avoir géolocalisés, à partir des demandes (« je cherche ») et non des offres comme le Le bon coin ; à ne pas confondre avec Mon super voisin, qui propose plutôt des « missions » assurée par Axa.

On a aussi Smiile, « réseau social [qui] vous met en relation dans la vraie vie. Rencontrez vos voisins. Proposez des coups de main et mettez vos objets en partage » : ici, le collaboratif est à l’honneur.

Tout comme Stootie qui se veut juste « La référence des services du quotidien », avec pour claim : « Publiez votre demande en 30 secondes, on s’occupe du reste » et dont les actionnaires s’appelle la BPI et la MAIF, qui du coup « vous assure à hauteur de 15 millions d’euros ».

Sans oublier le rouleau compresseur Nextdoor, juste débarqué cette année en France, qui vous jure s’engager « à protéger votre vie privée et à vous faire bénéficier d’un pouvoir de contrôle plus important sur vos données afin que vous puissiez échanger avec vos voisins en toute confiance », et bien sûr respecter le RGPD … mais vous chercherez en vain où se baladent vos données !

« Les informations personnelles partagées sur Nextdoor n’apparaîtront jamais sur Google ou sur tout autre moteur de recherche », précisent-on encore et « Nextdoor ne divulguera jamais vos informations personnelles à une tierce partie publicitaire » : super !

Toutefois il est précisé nulle part non plus que Nextdoor soit une société purement philanthropique … donc il leur faut bien faire du business. Quand on sait que Jeff Bezos figure parmi les premiers investisseurs et que son modèle économique repose à terme sur la publicité, on peut craindre … le pire ?

Et surtout pour ses données et sa vie privée !

Que se passe-t-il quand plusieurs startups se retrouvent en confrontation frontale sur un marché non encore structuré et sans réel leader ? Juste une débauche de Growth Hacking … c’est-à-dire de coups tordus, car il n’y aura pas de 1ère place pour tous – euphémisme ! – et qu’il n’y aura qu’un vainqueur et beaucoup de perdants.

Pas sûr que le citoyen des quartiers en sorte, lui, gagnant !

Marques : de l’attachement à la défiance

La rumeur court que chez un grand opérateur de la télévision, existe une salle capitonnée où les clients mécontents peuvent de défouler ; bien sûr, ce n’est qu’une rumeur mais …

Le marketing « traditionnel » parle – bien au-delà de la satisfaction client – de confiance, d’attachement à la marque, de fidélité ; le Web social a ajouté la notion de likes – d’amour – et de tiers de confiance !

Et pourtant, les consommateurs semblent plus entrer aujourd’hui dans le registre de la défiance envers les marques – on fait confiance à des amis que l’on ne connaît pas vraiment, mais on se méfie des marques –, voire de la détestation et de la vengeance : on se lâche sur le Twitter ou Facebook, parfois totalement gratuitement.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Et que pouvons-nous faire pour regagner, sinon un attachement inconditionnel, du moins un peu de confiance ?

Pour répondre à ces questions, le Club Expérience Digitale de l’Adetem questionnera le jeudi 17 mai plusieurs experts :

  • La marque, l’ultime punching ball, par François Laurent, Coprésident de l’Adetem et auteur de Marketing, 100 pages, ça suffit. Si les consommateurs ont pris conscience que, sous couvert d’une certaine gratuité, les marques leur volent des données, mais aussi une certaine intimité, en retour, ces derniers s’octroient le droit, non seulement de récupérer ce qu’ils estiment leur dû, mais également d’égratigner plus ou moins fortement les marques, parfois juste pour le fun.
  • Georges-Edouard DIAS, co-fondateur de QuantStreams et auteur du Manifeste pour l’Hospitalité des Marques : Voilà des années que les entreprises déclarent avoir mis le client au pinacle de leurs préoccupations. Le client, qui ne voit rien venir, est en train de perdre patience, persuadé qu’en fin de compte, les marques n’en veulent qu’à son argent. Or, l’engagement d’un client ne se limite pas seulement à ce qu’il est prêt à payer : aujourd’hui, dans un monde digital, ce qu’il échange avec ses pairs, les suggestions qu’il peut faire, voire sa participation volontaire à des tâches qui auraient dû être assumées par la marque, recèlent autant – voire plus- de valeur que l’argent qu’il dépense. Visiblement, seuls les géants du digital l’ont compris …
  • Gaétan Demulier, Agrégé de Philosophie, Professeur en classes préparatoires au Lycée Hoche, Versailles : Sous les dehors de réactions spontanées, subjectives et irrationnelles, confiance et défiance doivent sans doute être repensées comme des attitudes sensées, fondées sur des raisons d’être dont il est possible d’interroger la logique. Comment se construisent-elles et se réaménagent-elles dans le temps, comment s’articulent-elles à l’esprit critique ? Quels en sont les leviers ?
  • Hugues Cazenave, Président, OpinionWay : Les consommateurs agissent de plus en plus en tant que citoyens. De leur côté, les marques sont aussi perçues comme des entreprises et des institutions. Elles ne peuvent échapper à ce mouvement de défiance qui s’est intensifié. Pourtant, elles disposent encore de leviers pour regagner de la confiance chez les citoyens-consommateurs. A condition de mieux les écouter et surtout de mieux les comprendre …

Cette 1ère partie sera suivie d’une table ronde réunissant des responsables marketing de grandes entreprises :

  • Maryse Mougin, Customer Experience Director, La Poste,
  • Yvan Delegue, Multimedia Applications Director, Orange,
  • Frédéric Cantat, Chef du service des études et du marketing, Institut Géographique National,
  • Emmanuel Chazalet, Responsable de la communication externe, AG2R La Mondiale.

Pour s’inscrire, c’est ici.

La marque, l’ultime punching ball

Aujourd’hui, les consommateurs ont pris conscience que, sous couvert d’une certaine gratuité, les marques leur volent des données, mais aussi une certaine intimité.

En retour, ces derniers s’octroient le droit, non seulement de récupérer ce qu’ils estiment leur dû, mais également d’égratigner plus ou moins fortement les marques, parfois juste pour le fun.

Tel sera le thème de ma conférence … d’avant la conférence d’ouverture du Printemps des études, le jeudi 5 avril à 8 heures 30, Salle Napoléon.

C’est aussi un sujet dont on va pouvoir discuter ici-même dans les mois à venir … car complètement au cœur de la vie des marques !

Capter les tendances pour anticiper les réponses aux attentes des clients

C’est un euphémisme de dire que notre société se transforme à une vitesse accélérée. Les nouvelles technologies jouent évidemment un rôle prépondérant dans cette mutation en faisant évoluer les comportements des citoyens consommateurs. Mais des éléments autres que les NTIC influent sur les comportements de nos compatriotes, générant de nouveaux phénomènes tels que le zapping ou le dégagisme.

Le véritable défi à relever pour les entreprises est d’aller plus vite, d’être en avance, d’anticiper. Fini le Marketing Agile du début des années 2000, l’actualité est au Marketing d’anticipation.

Pour ce faire, il est indispensable de capter tous les changements le plus possible en amont, y compris au travers de signaux dits faibles. Pour aborder ces indispensables observations, le Cercle LAB réunit le 14 Février prochain un panel d’experts :

  • Pour parler technologies, mais surtout des nouveaux comportements liés à ces technos : Nicolas De CORDES d’Orange Gardens, le nouveau centre mondial d’innovations d’Orange ;
  • Pour décrypter les 10 signaux faibles qui vont influencer l’année 2018 (pas ceux que vous avez pu découvrir lors de précédentes interventions) : Philippe CAHEN, le traqueur de signaux faibles ;
  • Olivier CLASSIOT, Directeur Associé Des enjeux et des Hommes, précisera la part du « responsable » dans les Tendances 2018, dans un monde qui ne parle que growth hacking et AI ;
  • Pour évoquer l’entreprenariat au féminin, Emmanuelle JARDAT, du collectif WHAT (Women Hackers Action Tank), parce qu’aujourd’hui, très peu de startups ou de projets d’intraprenariat, au sein des entreprises, sont portés par des femmes ;
  • Brice AUCKENTHALER, Associé Fondateur de Tilt Ideas, cabinet conseil en prospective, marque et innovation, nous répétera – notamment – que « l’étonnement positif est LE gage de succès absolu », et que « toute réflexion stratégique doit commencer à ouvrir le champ des (im)possibles ».

Une table-ronde composée de responsables marketing de compagnies d’assurance réagira ensuite aux propos des intervenants. Interviendront notamment :

  • Laetitia DUFIL, Responsable Marketing & Etudes, MALAKOFF-MEDERIC ;
  • Siham HARROUSSI, Directrice Open Innovation et Prospective, HUMANIS ;
  • Marc PHALIPPOU, Responsable Voix du Client, MMA.

Pour s’inscrire, c’est ici.

L’expérience digitale au cœur de l’innovation

Jusqu’au début des années 2000, l’innovation renvoyait en marketing à des process bien établis avec une phase importante d’immersion consommateurs en amont pour dégager des insights, puis une ou plusieurs étapes de validation auprès des mêmes consommateurs.

Le digital a fait exploser ces mécaniques bien huilées, non seulement parce que les consommateurs se sont invités dans les discussions avant même qu’on les y invite, mais également parce que les adeptes du Growth Hacking ont rapidement préféré le test and learn aux méthodologies éprouvées.

Rajoutez un zest de crowdsourcing et vous obtiendrez un paysage bien complexe : pourtant, il y a des approches qui marchent bien … et d’autres moins !

Comment s’appuyer sur l’expérience digitale pour innover, tel sera le thème de la matinée du mardi 13 février organisée par le club Expérience Digitale de l’Adetem, une matinée en deux temps :

Une partie conférence avec 3 experts :

  • Florence Hussenot, Fondatrice et CEO d’Adwise, nous soulignera en quoi le digital a modifié l’approche et la pratique traditionnelle de l’innovation, du Problem Solving et du Design Thinking jusqu’aux communautés en ligne.
  • Brice Auckenthaler, Associé fondateur de Tilt ideas, et auteur de Imagin’nation.com – L’innovation à l’ère des réseaux sociaux, évoquera l’importance d’engager collaborateurs et consommateurs autour de 12 tendances liées à l’expérience client augmentée.
  • Guewen Loussouarn, Co-fondateur de Haigo, nous interpellera : et si la véritable innovation, c’était de ne pas oublier le mot « utilisateur » dans son expérience utilisateur ? Comment revenir aux basiques : l’humain derrière la donnée, le visage derrière l’insight consommateur, le parcours derrière l’outil. Comment le Design Thinking aide à créer et promouvoir des produits et services que leurs utilisateurs aiment.

Une partie Master class Nouveaux réflexes d’innovation digitale, animée par Guewen Loussouarn pour comprendre et commencer à appliquer le Design Thinking à votre stratégie marketing. Vous passerez de l’idée à l’action lors d’un atelier qui mixera théorie et pratique pour vous donner les clés de cette méthodologie centrée sur l’utilisateur et le prototypage rapide.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Salut Djingo 

Il est de bon ton entre geeks de se moquer de l’incapacité des grands groupes à inventer : seules les startups sont capables de réelles prouesses en la matière.

C’est peut-être aller un peu vite dans la réflexion, ne serait-ce que parce que la recherche nécessite du temps et des investissements dont seuls les « mastodontes » disposent : rappelons que les premières recherches sur la compression musicale – qui aboutirent à la mise au point du fameux mp3 à la fin des années 90 – datent des années 70.

Bien souvent les startups exploitent des résultats issus, soit des labos de recherche universitaires, qui eux travaillent dans la durée – sur le mode : le budget public finance, et ensuite j’exploite les découvertes à mon propre compte –, soit de ceux de grandes entreprises.

Le mode le plus efficace aujourd’hui est celui de la collaboration entre ces dernières et les jeunes pousses prometteuses, comme l’illustrait début décembre, le Salon de la Recherche qui se déroulait dans les magnifiques locaux d’Orange Gardens – un peu isolés, hélas, du reste du monde, au milieu de friches industrielles et de voies du TGV.

Trois grands axes de réflexion, pour l’ex France Telecom : la « connectivité ambiante », avec notamment la 5G ; le « Web des objets », vision très élargie de l’actuel IoT ; et la « maison sensible » qui croise ici encore IoT et AI : bref, vous ne vivez plus dans votre appartement, mais avec lui.

Ce dernier univers, baptisé Home’in, semble le plus abouti, certainement parce que finalement certains éléments nous sont déjà familiers, comme cet assistant vocal nommé Djingo, qui n’est pas sans rappeler ceux de Google ou Amazon : d’ailleurs, il s’active en prononçant … OK Djingo !

Plus passionnantes, les présentations des multiples briques technologiques qui sous-tendent ces univers … ou d’autres univers à venir, comme ce système de transmission de données économe en énergie puisqu’il « squatte » – désolé pour cette description de béotien – les ondes existantes, comme celles de votre téléviseur : démarche on ne peut plus responsable à l’heure où Internet plombe la consommation électrique.

Amusant également, un atelier consacré à la reconnaissance faciale, où une AI vous vieillit ou vous rajeunit, voire vous change de sexe – enfoncés les Experts de TF1. Et estime votre âge à la volée – très sympa, elle m’a rajeunie de quelques années.