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« Made in France », réalité ou illusion ?

« Made in France », c’est bien, c’est porteur, souvent synonyme de qualité, parfois aussi de plus cher… mais en termes marketing, c’est quoi, le « Made in France » ? Peut-on – et comment – construire une stratégie marketing sur le « Made in France » ?

Certes, les consommateurs le plébiscitent, et même de plus en plus : c’est même un critère d’achat déterminant pour 62% des Français ; et plus des 2/3 considèrent qu’acheter un produit « Made in France » est la garantie d’un produit de meilleure qualité.

Et pourtant, quand il s’agit de passer à l’acte, nombreux sont ceux qui se tournent vers des produits plus exotiques, mais moins chers : la faute à un pouvoir d’achat en berne ?

Au-delà de l’éthique, de la Mission avec une majuscule, c’est quoi, concrètement, une stratégie « Made in France » ?

Pour répondre à cette question, le Pôle Prospective de l’Adetem invite le 24 avril ceux qui font le « Made in France » à venir partager leur expérience et leur vision.

Premiers intervenants confirmés :

  • Emilie Faget, d’Appinio, qui nous dressera le tableau des attentes de nos concitoyens en la matière ;
  • Aurélien Gohier, Fondateur d’Industry4Good, son dernier podcast sur le Made in France et l’économie circulaire est à retrouver  ici ;
  • Christian Bruere, Président de Mob-ion, fabricant de scooters électriques français, mais également éthiques et durables ;
  • Paola Fabiani, Présidente Fondatrice de Wisecom, entreprise qui a pris le contre-pied du marché de la délocalisation en offshore des centres de contacts ;
  • Isabelle Pintiaux, Directrice Offre et Commerce & Partenariat JO Paris 2024 de Décathlon, nous apportera le point de vue d’un grand distributeur.

Je vous tiendrai régulièrement informés des autres intervenants au fur et à mesure de leurs confirmations.

Pour s’inscrire, c’est ici.

L’AI générative, par Mathieu Crucq, Brainsonic

AI générative, le nouvel Eldorado … ou le nouveau Métavers ?

Tandis que chantres de l’AI générative regardent le verre à moitié plein, ses détracteurs contemplent le verre à moitié vide : mais où se situe la réalité, dans tout ça ? Pour (tenter de) y répondre, le 7 février au matin, le Pôle Prospective de l’Adetem, donnera la parole aux ingénieurs qui la font.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, un rapide interview de Mathieu Crucq, Directeur Général de Brainsonic.

Question : Alors, AI générative, le nouvel Eldorado … ou le nouveau Métavers ?

Mathieu Crucq : J’ai une position assez claire sur le sujet. Le « metaverse » ne répondait pas à un problème réel, c’était complexe à appréhender, onéreux, et les audiences n’étaient pas mures. L’issue était donc attendue même si j’ai trouvé l’exploration de ces univers intellectuellement intéressante.

L’AI Générative c’est à peu près l’inverse, même si elle soulève d’autres types de questions (légal, éthique, philosophie, souveraineté…). C’est simple d’accès, le bénéfice se comprend vite, et le ROI peut se mesurer rapidement (j’insiste sur le « peut » car ce n’est pas systématique). Mécaniquement, cela change la donne.

Et quand je dis simple, c’est le premier contact qui est simple. Toutes les questions d’accompagnement au changement, de formation, l’apprentissage de la logique du prompt, des entrainements, la connaissance des outils qui passent l’échelle pro sont beaucoup de concepts à assimiler rapidement. Et c’est là que ça se complique.

Nous avons eu la chance (ou le nez) de nous y mettre AVANT la sortie de ChatGPT. L’été 2022 semble être un temps déjà fort lointain pour l’AI Générative. Mais c’est cette montée dans le train avant la pression médiatique qui nous a permis d’expérimenter sereinement, de comprendre philosophiquement les outils, de réfléchir au sujet, et de monter en compétence progressivement.

Je ne suis pas un grand prospectiviste, mais je sais observer. Et j’observe qu’en 18 mois, des technologies dont on entendait que peu parler avant sont totalement entrées dans les routines de nos équipes. Que nous avons gagné en productivité et en qualité de production. Et que des choses qui prenaient plusieurs jours (sinon plus) peuvent se faire aujourd’hui en quelques heures. C’est valable pour nous, et pour nos clients qui constatent le même mouvement.

Mais cet enthousiasme ne doit pas masquer l’absolue nécessité de se poser les bonnes questions, et donc d’agir en conscience. Agir en conscience ne veut pas dire rien faire tant que le terreau légal n’est pas complètement sec… mais c’est agir en essayant d’appréhender globalement l’enjeu. Et de faire un choix nourri de cette réflexion.

Est-ce par exemple générer une voix synthétique c’est bien ou mal. Si l’on est comédien de doublage, on répondra probablement que oui, c’est mal. Mais si l’on est coté projet avec des contraintes de couts, on répondra que non, que ce n’est pas si problématique. Difficile d’avoir un avis tranché, mais le simple fait de se poser la question est utile. (la question se pose en ces mêmes termes pour les autres types de générations via les AIs)

En tout cas à date, on constate que l’AI ne se substitue pas à l’expertise métier. Entre un bon contenu AI, et un mauvais contenu AI, c’est l’expert qui choisit lequel retenir. On voit par exemple défiler des milliers de visuels typés AI sur Twitter ou Instagram. C’est normal car tout est (globalement) très beau. Mais il ne faut pas être artiste pour faire du beau avec Midjourney. En revanche, il faut être artiste pour faire un travail singulier et réfléchi. Quand tout le monde peut faire de l’extraordinaire, l’extraordinaire perd en valeur. Et ce qui restera, c’est la singularité de ce que l’on a produit, ce qui a du sens.

Toutes ces réflexions sont au cœur de nos préoccupations. Plus on pratique, plus on devient humble devant ces outils et les perspectives qu’ils offrent. Je ne sais pas si ce sera l’eldorado pour tout le monde, mais j’ai la conviction que cela va durablement impacter le rapport « aux contenus » ainsi qu’à de nombreux métiers

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