Tous les articles - Marketing is Dead
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Marketing / Consommateur : le divorce ?

La psychologie positive : « Nouvelle utopie ou produit marketing ? », s’interroge francetvinfo.fr . Les airbags d’avalanche : « Produit marketing ou réelle efficacité ?! », questionne sante-sur-le-net.com. Alad’2 : « Comédie fainéante qui n’est qu’un pur produit marketing pour les enfants », s’insurge news.yahoo.com . Le vin bleu : « Un produit marketing dont la véritable qualité importe peu », conclut lefigaro.fr.

Qualifier un produit de « marketing », il n’y aurait pire insulte aujourd’hui : entre le marketing et les consommateurs, le torchon brule !

Comment en est-on arrivé là ? Dans les premières années de la Société de consommation – dans les 30 Glorieuses – le marketing était synonyme de progrès, donc de bienfaits pour les consommateurs : Barthes s’en est même fait le chantre dans Mythologies !

Peut-on – et comment – redresser la barre ? Certaines entreprises s’y emploient, comme la Camif qui ferme son site de vente en ligne pendant le Black Friday, ou Fleury Michon qui promeut un consommation plus responsable … et prennent le risque de voir leurs expérience de « coups marketing » !

Pour répondre à ces questions, le Club Horizon(s) de l’Adetem organise une table ronde le jeudi 21 février à 9 heures, avec :

  • Ariane Sanpara, Chargée d’études de marchés à l’Institut National de la ConsommationINC,
  • Véronique Micard, Responsable de la communication d’Identités Mutuelle,
  • Florence Estra, Vice-Présidente Digital Marketing d’Air France,
  • Alain Tripier, Fondateur de Sereho et membre du Conseil Scientifique de l’Adetem.

Pour s’inscrire, c’est ici

Ils sont le futur des études : Nathalie Folcher

Qu’attendent les Digital Natives d’une profession façonnée et structurée par les Digital Immigrants, quelles sont leurs aspirations profondes ? Huit d’entre eux sont venus témoigner lors de la dernière Journée Nationale des Etudes Adetem/Uda.

Pour prolonger les débats, ils ont accepté de jouer le jeu d’un rapide interview : voici les réponses de Nathalie Folcher, Directrice d’Etudes chez CSA Qualitative.

François : Quelle est la chose la plus importante pour toi dans ta vie, ce qui te motive le plus ?

Tu poses deux questions qui se rejoignent : découvrir c’est important, apprendre cela motive. Ceci n’est sans doute pas très original, mais en réalité c’est un sacré moteur qui évite de trop rester attentiste, qui permet d’aller de l’avant, de progresser, parfois dans la difficulté. Je crois que la motivation essentielle de mon métier, de mon quotidien chez CSA, c’est la variété : la variété des clients et de leurs problématiques, la variété des cultures, la variété des situations. L’idéal serait de ne jamais connaître deux fois la même journée, même si ces journées peuvent être fatigantes parfois.

François : C’est cela qui te motive le plus dans ton job ?

Oui. Cette variété apportée par nos clients, par mes clients. Ils se posent de vraies questions qu’il faut instruire avec eux. Ils ont un immense savoir, et de notre côté, nous arrivons avec nos méthodes, nos expériences, un regard parfois différent.

C’est cette confrontation des idées qui est géniale. Plus généralement, ce sont toutes ces relations avec les annonceurs, avec les vrais gens qu’il y a derrière toutes ces marques et institutions qui enrichissent le quotidien.

François : Que regard portes-tu sur le marketing en général, et les études marketing en particulier ?

Je répondrai davantage sur les études, qui sont une magnifique matière vivante. Chez CSA, nous avons une super palette d’outils quali, quanti, data, et nous pratiquons un beau métier qui permet de rencontrer et d’interroger de vrais consommateurs ou prospects dans des situations très humaines et authentiques.

Après, je constate tout de même que tous les mouvements de consommation, la vie des produits et services, tout cela va très vite, sans doute trop par moment. Nous ne devons pas oublier de ralentir de temps en temps, pour ne pas gâcher toute la dimension intellectuelle de notre métier, ou du marketing plus généralement.

François : Comment définirais-tu tes relations avec ceux qui t’encadrent, qu’en attends-tu ?

Tout simplement que l’on travaille bien ensemble et avec nos clients ! Je crois que nous sommes majoritaires à vouloir un management tout en bienveillance et en partage. Si mon manager s’inscrit dans cette optique de transmission, mais aussi d’innovation, alors, je suis ravie !

François : Comment entrevois-tu l’avenir, avec notamment l’arrivée de le Gen Z ?

On est toujours le jeune et le vieux de quelqu’un : il y a eu ceux qui ont connu Mai 68 et les autres. Idem pour la guerre ou l’arrivée d’Internet. Et pourtant, cela n’a jamais empêché tous ces gens de travailler ensemble.

Alors, oui, la Gen Z est totalement digital native et a un smartphone greffé ou bout du bras. Sans doute, elle sera immédiatement familière d’une forme de précarité au travail ou d’un comportement plus zappeur encore.

Mais on trouve, des X, des Y et toutes les lettres de l’alphabet qui ont la même envie de décrypter les consommateurs. Donc, les Z arrivent et c’est très bien ! Cela oblige à se réinterroger sans cesse sur les attitudes et comportements de consommation, c’est tout bon pour les études.