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Le dernier kilomètre est le plus irresponsable

Vous êtes abonné à Amazon Prime et vous vous bénéficiez d’une « livraison en 1 jour ouvré gratuite et illimitée », sans compter plein de bonus complémentaires, des séries exclusives sur Prime Video à 40 heures de musique par mois sans publicité, etc.

Vous êtes content … et peut-être un peu (beaucoup) irresponsable !

Amazon Prime ne vous coûte que 49 euros par an : rentable pour de gros acheteurs – et ceux qui ne le sont pas vont le devenir rapidement ! Pas question de ne pas amortir son abonnement …

Bien sûr, Prime ne revient pas à 49 euros par an à Amazon mais … à 670, selon les calculs de la banque JPMorgan : vous êtes donc gagnant parce que Amazon y laisse sa chemise … mais pas par philanthropie : quand on gagne 2,5 milliards de dollars, essentiellement dans le cloud, on peut se permettre de grosses pertes … pour ruiner ses concurrents et assécher le marché.

Il n’y aurait que ça : en fait, plus vous cédez à votre frénésie acheteuse sur le Web en général et chez Amazon en particulier, plus vous participez activement à la destruction de la planète !

Baladez-vous à la campagne un beau jour de printemps, en semaine : vous croiserez des norias de camionnettes de livraison … 4, 5, 6, l’un derrière l’autre, concurrence oblige : sur ce point, Bruxelles favorise les catastrophes écologiques !

Dans les banlieues et les centres-villes, ce n’est pas franchement mieux : car l’e-Commerce pêche vraiment sur son dernier kilomètre !

En achetant à tout crin sur le Web, non seulement vous détruisez la planète, mais vous favorisez … l’esclavagisme, ou du moins, de développement d’une nouvelle classe sociale, celles des autoentrepreneurs et autres chauffeurs corvéables à merci.

Car pour vous livrer pas cher, mieux vaut que ça ne coûte pas cher et les conditions de travail des livreurs, non pas d’Amazon, des sous-traitants des sous-traitants des sous-traitants (je ne me répète pas) est juste indigne, comme le rapporte Libération.

Mais comme le dit si bien Ponce Pilate … pardon, Amazon : « Ce ne sont pas des salariés à nous ».

Circulez, il n’y a rien à voir ! N’accusez Amazon de tous les maux, chers clients de Prime : vous avez votre part de responsabilité dans la destruction de la planète et dans l’esclavage moderne … même si vous ne voulez pas vous l’avouer.

La prospective, ça sert encore à quoi aujourd’hui ?

Pour un marketer, la question pourrait paraître stupide si certains ne répondaient très naturellement … « à rien » !

« Sans vision du futur, une entreprise ne peut que foncer dans le mur », diront les adeptes d’un marketing traditionnel ; à quoi répondront leurs contradicteurs : « Si Steve Jobs avait fait de la prospective, pas sûr qu’il ait lancé l’iPhone ».

Le problème, c’est que tout le monde ne s’appelle pas … Steve Jobs : les autres, ils travaillent au doigt mouillé ?

Plutôt que dans une opposition stérile, la vérité ne se situe-t-elle pas ailleurs, dans une vision renouvelée de la prospective ?

Telle est la question à laquelle tenteront de répondre le 18 avril prochain les intervenants du Club Horizon(s) de l’Adetem : le prospectiviste Christian Gatard, Olivier Parent de Futur Hebdo, Jean-Marc Goachet, fondateur du Lab de l’Inattendu, Christopher Leusière, Chargé d’Etudes Marketing à l’IGN, Danielle Rapoport, sociologue et membre du Conseil Scientifique de l’Adetem et Pascal Poulhe, Co-responsable du Labo des Tendances EDF Pulse eXplorer.

Pour s’inscrire, c’est ici.