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Ciao Eric

Tournée d’adieu hier soir à l’Olympia, d’Eric Burdon, ex leader des mythiques Animals, avec un look tout droit sorti de Sons of Anarchy … le style nécessairement rebelle West Coast ?

2 heures de blues / rock / jazz mélangeant souvenirs des sixties comme Mama Told Me Not to Come et standards légendaires, notamment sa gigantesque reprise de Don’t let me be misunderstood, avec sa voix éraillée aux antipodes de Nina Simone.

Bien sûr, il y aura The house of the rising sun, LE succès éternels des Animals que tout le monde attendait et dont il confira dans un reportage passé cet été sur Arte, qu’il ne peut pas ne pas le chanter alors que l’ancien claviériste du groupe Alan Price a spolié les autres membres de leurs droits d’auteur.

Et en final, sa version de Non, je ne regrette rien d’Edith Piaf : une façon de dire au revoir à la scène à Paris !

Qwant Maps, bien plus sûr que Google Maps

« Break up big tech », annoncent de gigantesques panneaux à San Francisco, signés Elizabeth Warren, la candidate – visitez son site officiel – à l’investiture démocrate à la Maison Blanche … et pourtant les Démocrates américains sont loin de constituer de sanguinaires gauchistes !

Selon un sondage YouGov, 2 Américains sur 3 se déclarent favorable au démantèlement de compagnies comme Amazon and Google – on ne parle plus de GAFA mais de « big tech » désormais – et ce chiffre varie peu d’un électorat à l’autre puisque l’on passe de 63% de favorables chez les Démocrates à 60% chez les Républicains

Bref la très grande majorité des Américains – comme des Européens – déteste les GAFA … mais se montre souvent totalement incapable de s’en passer : qui va renoncer à son GMail et surtout au moteur de recherche de Google ?

Il y a bien Opera, navigateur très discret puisqu’intégrant un VPN gratuit et illimité – et que j’utilise de plus en plus – et Qwant, « le moteur de recherche qui respecte votre vie privée » … mais franchement, c’est sympa, l’idée, mais en termes d’efficacité, d’ergonomie, de … : bref, on déteste Google, mais comme c’est le meilleur …

Pourtant, que c’est agréable de pouvoir découvrir des résultats qui ne sont pas dépendant du SEA … car il y a bien longtemps que les résultats Google doivent autant sinon plus au SEA qu’au SEO – du moins, quand il y a du fric à récupérer !

Mais surtout, les gens derrière Qwant se préoccupe plus de qualité que de business, ce qui explique que contrairement à Google Maps, Qwant Maps ne m’aurait pas envoyé dans le décor en Zambie : pour ceux qui n’ont pas lu ma triste histoire, tout est .

Démonstration : je programme sur Google Maps et sur Qwant Maps – qui n’est encore q’une version – le même itinéraire, de Lusaka, capitale de la Zambie, au Gwabi River Lodge, ma destination.

Google Maps indique deux itinéraires possibles : celui par le Nord, où je me suis planté dans des ornières, et totalement impraticable sinon en 4X4 … mais le plus court et le plus rapide ; et celui du Sud, 40 kilomètres de plus : pas à hésiter, cap au Nord, je vais arriver à destination pour le déjeuner après 2 heures 21 de conduite.

2 heures 21 : juste ridicule, même pour un excellent chauffeur, équipé d’un excellent 4X4 !

Qwant Maps ne propose qu’une route, par la Sud : 2 heures 36 et 147 kilomètres ; normal, la route du Nord n’existe pas pour lui.

Bref, mieux vaut faire confiance à Qwant Maps qu’à Google Maps. Pourquoi ? Tout simplement parce que là où le second se contente de données locales parfois plus que sujettes à caution, et s’amuse ensuite à inventer des routes, le premier se fonde sur OpenStreetMap« projet de cartographie qui a pour but de constituer une base de données géographiques libre du monde », comme le rappelle Wikipédia.

On est passé du stade où des utopistes cherchaient à faire comme Google, mais en moins bien, à celui où des ensembles de citoyens responsables réussissent à faire réellement MIEUX que les donneurs de leçons suffisants de Mountain View.