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LinkedIn, le Facebook du riche ?

Longtemps, j’ai naïvement considéré LinkedIn comme un média social sérieux parce que professionnel … hélas à tort !

Et très certainement, ce sont tous les consultants et autres coaches qui y pullulent qui contribuent à décrédibiliser le réseau, dont ils tirent leurs revenus : bref, c’est tout l’art de se tirer une balle dans le pied !

Je m’explique : ils nous rabattent à longueur de temps que pour exister sur les médias sociaux, y compris LinkedIn, il faut augmenter sa visibilité en publiant, commentant, et bien évidemment, inviter les gens qui lisent tous ces écrits à entrer dans son vaste réseau relationnel … ce qui est vrai, bien sûr ! Et tout ça, avec une obstination à faire pâlir de jalousie Stakhanov lui-même.

Ce qu’ils oublient le plus souvent de dire, c’est qu’il convient de publier des contenus pertinents … et pas n’importe quoi, bien évidemment ; sinon, vous serez évalués à l’aune de vos papiers : s’ils sont débiles, vous ne vous construirez d’un personal branding de … débile, c’est la règle.

Dès lors, ce sont les contenus complotistes qui circulent le mieux.

Ceux par exemple de France-Soir : car du grand quotidien fondé par Pierre Lazareff, il ne reste qu’une marque sans aucun journaliste qui diffuse à longueur de temps des fake news, hélas trop relayées.

Ceux Réseau international, que News Guard présente comme « un site qui partage régulièrement des théories du complot et de fausses informations sur l’actualité internationale, souvent tirées de sites connus pour avoir publié de la propagande et de la désinformation ».

Des sites régulièrement dénoncés par Liberation Check News ou Le Monde Vérification, et bien sûr News Guard qui propose une petite extension à ajouter à son moteur de recherche permettant d’évaluer la crédibilité des sites en ligne : une vignette verte pour les fiables, rouge pour les autres.

Mais bien sûr, les complotistes diront que ces instances de vérifications ne sont que les faux nez des dirigeants politico-économiques de la planète …

Bien sûr je continuerai à utiliser LinkedIn car c’est aussi un outil professionnel très utile, mais en me méfiant de tous les zozos qui relaient des fake news à longueur de journée pour augmenter leur visibilité ; et en ayant bien conscience que LinkedIn, tout comme Facebook ou Twitter, aime bien les fausses informations : ça développe le trafic, dont le business !

Bienvenus dans la TéléVie … une dystopie pour les fêtes

La généralisation du télétravail, on pourrait aller beaucoup plus loin avec la robotique et l’intelligence artificielle, et ne pas se contenter aux emplois dans les bureaux.

Dans les usines, pourquoi ne pas contrôler à distance ce qui se passe le long des chaines robotisées ; tout comme dans les entrepôts pour vérifier que les chariots élévateurs autonomes ne dansent pas la sarabande en raison d’une mauvaise programmation ?

Le BTP commence également à découvrir les bienfaits de la robotisation : les robots plâtriers rendent des murs bien plus lisses et plats que les humains ; le nettoyage de façades automatisé se révèle plus efficace ; on voit même apparaître des « droïdes » pour remplacer les ouvriers dans certaines situations difficiles ! Toutes ces activités peuvent également se superviser à distance.

Bien sûr, il restera toujours quelques situations difficiles où l’on ne pourra réellement se passer de l’expertise humaine en présentiel ; on pourra toujours ponctuellement sous-traiter ces tâches à des travailleurs migrants dont on testera régulièrement la bonne santé … et que l’on renverra dans leur pays d’origine en cas de danger avéré.

Car des pandémies, il y en aura plein d’autres au cours du siècle à venir et mieux vaut les devants : mieux vaut s’organiser quand tout va bien pour ne pas se laisser dépasser quand la situation bascule, c’est du bon sens !

Telles étaient les réflexions qui agitaient le nouveau chef du gouvernement, et ce en pleine harmonie avec le Président de la République, quand ils lancèrent le nouveau programme de TéléVie.

Car il y a des tas d’activités qui ne nécessitent plus d’interactions humaines, du moins en présentiel.

Le commerce, par exemple : l’e-commerce permet non seulement aux clients de bénéficier d’un choix accru mais réduit considérablement les risques de contamination ; reste le douloureux problème de la livraison, mais avec la robotisation des entrepôts et le développement des véhicules autonomes, tout n’était qu’une question de temps pour arriver à une solution totalement sûre.

Le médical : depuis longtemps, les AI rendent de meilleurs diagnostiques que les humains, et les opérations à distance se passent bien quand un éminent spécialiste ne peut se déplacer : pour quoi ne pas généraliser ? Bien sûr, restera encore les facteurs psychologiques qui nécessiteront la présence de rares infirmières dans les centres de soins … du moins dans un premier temps.

Parallèlement, l’informatique deviendra plus conviviale. Si les premiers apéros virtuels demeuraient très « artificiels », depuis systèmes et terminaux ont bien évolués et les restaurants virtuels remplaceront efficacement les foyers de contamination que sont les établissements traditionnels : on se retrouve à l’heure dite avec ses amis devant son écran et un robot vous livre les plats en temps et en heure.

Les grandes réunions familiales – pour les fêtes par exemple – s’effectueront de la même manière : les parentèles pourront se réunir virtuellement sans problème de distance ou d’hébergement – finis les maux de dos pour avoir dormi sur un méchant canapé le soir de Noël !

Spectacles, réunions sportives s’effectueront à huis clos, avec retransmission au foyer sur écran ; les « like » remplaceront les applaudissements – et on pourra moduler à l’infini sa satisfaction.

Restera la question cruciale des activités sportives et des sorties hygiéniques individuelles : on ne peut complètement empêcher les gens de « prendre l’air », sinon ils dépriment : tout le monde a besoin de soleil, de grand air, voire même – il y en a qui aiment ça – de sentir le bruine sur son visage !

Mais tout cela pourra se réguler, on étalera les heures de sorties, on équipera les smartphones d’applications spécifiques pour éviter de croiser trop de monde, de se retrouver en des endroits trop fréquentés … on trouvera des solutions, Président et Premier Ministre en étaient persuadés.

Pour les lieux, ils hésitaient encore, mais là aussi, des solutions étaient en vue !

Sur le papier, tout baignait ; restait à rédiger quelques décrets – avec l’urgence sanitaire perpétuelle, plus besoin de consulter le Parlement !

Où se situe une telle dystopie ? Pourquoi pas en France …

Et en quelle année ? Très bientôt peut-être …

Que cela ne vous empêche pas de passer de joyeuses fêtes de fin d’année.