Tous les articles - Marketing is Dead
18972
paged,page-template,page-template-blog-masonry,page-template-blog-masonry-php,page,page-id-18972,page-child,parent-pageid-1815,paged-2,page-paged-2,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-2.3,wpb-js-composer js-comp-ver-4.5.3,vc_responsive
 

Tous les articles

  • TRIER PAR :
  • TOUS
  • Actualité
  • Articles, publications
  • Consumer Insight
  • Coups de gueule
  • Culture(s)
  • C’est déjà demain
  • Demain l’assurance
  • Entretiens
  • Etudes Marketing
  • Interviews
  • Interviews 2.0
  • Le marketing par les nuls
  • Les copains d'abord
  • Livres
  • Mardis du Luxembourg
  • Marketing 2.0
  • Menteurs
  • Non classé
  • Respect
  • Ridicule
  • Société
  • Un peu de bon sens
  • Web 2.0

Transformer les contraintes en opportunité, par Philippe Rondeau – Sodebo

Contraintes réglementaires, environnementales, technologiques, etc. : la vie des entreprises n’est plus vraiment un long fleuve tranquille ! Sans doute est-il temps de revenir aux sources mêmes du marketing et de transformer autant de faiblesses potentielles en opportunités.

C’est ce dont viendront témoigner les experts invités par le Pôle Prospective de l’Adetem le 14 Mai lors d’une matinée intitulée : « Transformer les contraintes en opportunité » ; pour plus de renseignements et s’inscrire, c’est ici :

En avant-première, Philippe Rondeau, Directeur Développement Durable de Sodebo, répond à nos questions.

Question : Rapidement, tu peux nous faire part des principales contraintes qui touchent à ton activité ?

Philippe Rondeau : Dans le secteur agro-alimentaire, les contraintes réglementaires sont importantes (surtout liées à la sécurité sanitaire et aux questions de santé) et évoluent régulièrement : utilisation des additifs, mentions sur les emballages (Nutriscore, Origine Info…). A cela s’ajoutent depuis quelques années des contraintes réglementaires environnementales, comme la loi AGEC sur les emballages qui vise à la disparition d’emballage plastique à usage unique.

Les contraintes sont aussi celles qui nous viennent de nos parties prenantes (fournisseurs, clients, consommateurs, associations…) et qui, parfois, peuvent être contradictoires !

Il n’est plus possible aujourd’hui de développer son activité sans prendre en compte toutes ces contraintes mais il ne s’agit pas non plus de laisser toutes ces contraintes guider l’entreprise. L’entreprise doit garder son cap mais orienter ses voiles en fonction de ces vents tournants ! C’est de cette façon que les contraintes peuvent devenir opportunités et permettre à l’entreprise d’aller plus loin et plus vite.

Enfin les contraintes liées à l’enjeu de décarbonation s’imposent de plus en plus dans la stratégie des entreprises qui risquent de perdre des marchés si la décarbonation de leurs activités n’est pas au cœur de sa stratégie globale. Mais une politique environnementale volontaire et ambitieuse peut aussi être un bon moyen de conquérir de nouveaux marchés ! De plus, ces nouvelles contraintes permettent également de repenser des pratiques, processpour les rendre plus efficients, permettent de réduire des gaspillages (déchets, énergie, eau…) et de développer son autonomie (autoproduction d’énergie, recyclage de l’eau…) qui sont autant d’opportunité pour faire face aux aléas du monde actuel et à venir.

Question : Parfois, plutôt que de subir, on peut transformer autant de faiblesses potentielles en opportunités : tu as un ou deux exemples concrets de réussite pour Sodebo ?

Philippe Rondeau : Le meilleur exemple chez Sodebo de la transformation d’une contrainte en opportunité, c’est le sujet de la fourchette : comment l’obligation de suppression de la fourchette plastique dans nos salades nous a permis de développer une innovation majeure avec une fourchette comestible et de créer ainsi, un avantage concurrentiel important !

Autocars longues distances : pas vraiment responsables

Selon les études (empreinte-baroudeuse ou climate consulting), un voyage longue distance en autocar présente une empreinte carbone 12 à 15 fois supérieure au train… mais comme il peut coûter 3 à 4 fois moins, y a pas photo !

Seulement, pour rester compétitif, faut absolument réduire les coûts, notamment la masse salariale, quitte à lancer sur la route des chauffeurs qui foncent à toute vitesse pour minimiser la durée des trajets… même quand les conditions météo se révèlent particulièrement désastreuses.

Petite expérience récente, lundi 27 janvier, fin de matinée, Autoroute A4, près de Bussy Saint Georges. Vitesse limitée en temps normal à 130, mais à 110 vues les conditions météo : en fait, avec le déluge qui s’abat sur la chaussée, pas un conducteur – ou presque – ne dépasse les… 90, et encore, faut être téméraire !

Pas un conducteur, sauf un chauffeur de bus qui double, par la droite et par la gauche, zigzague sans cesse sur la chaussée, sans doute pour respecter un horaire établi par et pour beau temps.

Comme son mouchard indiquera qu’il ne dépasse pas les 130, il a tout bon !  Heureusement, les autres véhicules sont prudents pour lui. Ce qui pose quand même des questions sur les fameux « bus Macron », qui sans doute cassent les prix… au détriment de la sécurité et de l’environnement !

Ce bus-là n’est pas français, mais autrichien, mais la problématique est la même pour toute l’Europe ; sur son site, Blaguss vante ses vertus écologiques tout en se gardant bien de se comparer au train !

La société devrait surtout remercier les autres conducteurs qui eux conduisent suffisamment sagement pour éviter les accidents dus à ses chauffards.