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Les prophéties malheureuses des banques d’affaires

Il est toujours dramatique de relire 10 ans plus tard les prophéties des experts, et notamment les banquiers d’affaires – ceux qui doivent absolument savoir quel sera le futur des entreprises pour les conseiller habilement.

Je retrouve une coupure de presse de Novembre 2006, quelques semaines après le rachat de YouTube par Google, où la banque Close Brothers – qui s’appelle aujourd’hui DC Advisory Partners, après son propre rachat par Daiwa Capital Markets – dit tout le « bien », ou plutôt le mal de la nouvelle économie dite du Web 2.0.

« Les nouveaux sites Internet 20 ne sont pas viables à moyen terme s’ils demeurent indépendants, car ils sont du mal à « monétiser leur contenu », jugent les experts de la banque Close Brothers. Racheté par Google 1,65 milliard de dollars, soit 6,6 son chiffre d’affaires de 2006, le site de partage de vidéos n’a pas de « modèle économique », estiment-ils Selon eux, les usagers des sites 2.0 sont peu réceptifs à la publicité ».

On se demande bien pourquoi « beaucoup de grandes marques qui continuent d’investir de plus en plus de leurs budgets (publicitaires) sur YouTube », dixit fin 2016 Sundar Pichai, le patron de Google …

Le Web 2.0 s’est mué en Web social, et les petites startups sont devenu … Facebook, Airbnb, etc. Aujourd’hui, le Web 2.0 domine la planète économique, contredisant les prévisions de Close Brothers, devenu DC Advisory Partners, mais qui propose toujours du « conseil stratégique auprès d’actionnaires ou dirigeants souhaitant s’assurer que leur groupe dispose des meilleurs atouts pour prospérer » : avec une telle vision à moyen et long terme, nul doute qu’ils sont les meilleurs !

Mais il est difficile de comprendre les évolutions su monde avec des œillères : les banquiers d’affaires ont des grilles d’analyse précises, fruit d’une expérience passée ; inutile donc de leur demander de comprendre dans quelle direction le monde bouge.

Le problème, c’est qu’il bouge de plus en plus vite.

Hi-Team : le respect de la loi, c’est pour les autres

Le manque de sérieux de certains dirigeants d’entreprises est affligeant – et ce d’autant plus quand ils se revendiquent élitistes.

Prenez Hi-Team, « créé par des anciens élèves de Grandes Ecoles françaises et des universitaires anglo-saxons » : ça a de la gueule, non ? D’autant qu’il s’agit d’un « réseau pluridisciplinaire de dirigeants, cadres, experts, professions libérales, universitaires » : vraiment, des gens sérieux …

Sauf que la CNIL, et bientôt, la RGPD, ils ne connaissent – ce dont je doute – ou ils s’assoient dessus !

Enervé de recevoir sans cesse des annonces pour des évènements qui ne m’intéressent pas – alors que je n’ai rien demandé pour les recevoir – je retourne un de leurs derniers mails avec un lapidaire : « Ras le bol, quel est le numéro d’enregistrement à la CNIL de votre fichier, quelles sont les mentions qui me concernent ? ».

Réponse immédiate, signée d’un « Associé cofondateur » : « Votre adresse mail a été immédiatement supprimée de notre liste d’e-mails. Nous n’avions pas eu de demande de désabonnement de votre part, après quelques vérifications et sauf erreur de notre part ».

Ils n’avaient en effet pas eu de demande de désabonnement de ma part … mais pas de demande d’abonnement non plus ; surtout, ils bottent en touche et ne précisent non plus le numéro d’enregistrement à la CNIL que j’ai réclamé.

Donc je réclame à nouveau : « Je vous ai demandé le numéro d’enregistrement à la CNIL de votre fichier, quelles sont les mentions qui me concernent » le 29 octobre avec relance le 2 novembre : silence radio !

C’est si long d’envoyer le numéro d’enregistrement à la CNIL ? Ou alors, ils n’en ont pas ?

Vraiment du grand n’importe quoi pour des gens qui se croient supérieurs aux autres pour avoir fait les Grandes Ecoles avec un « G » et un « E » majuscules – c’est écrit comme ça sur le site !