FLaurent, Auteur à Marketing is Dead - Page 32 sur 32
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Author:FLaurent

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Le social selling expliqué à mon boss

Hervé Kabla vient de cosigner avec  Sylvie Lachkar (voir son interview ici) : Le social selling expliqué à mon boss.

MarketingIsDead : Le social selling, tout le monde en parle aujourd’hui : c’est une nouvelle mode, ou cela recouvre-t-il une véritable démarche marketing et commerciale ?

Herve Kabla : Nouvelle mode? Pas du tout ! Déjà en 2008, lorsque j’ai démarré mon activité, j’ai utilisé LinkedIn pour nouer mes premiers contacts, rencontrer des adhérents pour Media Aces ou des personnes à interviewer pour l’émission Corporate Blogs diffusée sur Decideurs TV ! En fait, l’utilisation des médias sociaux, et notamment des réseaux sociaux B2B, pour développer l’activité d’une entreprise, est naturelle, dès lors qu’on a compris le potentiel d’une base de données structurée telle que LinkedIn, accessible à tous, partiellement gratuite. Ce qui a changé, de nos jours, c’est la prise de conscience globale au niveau d’une entreprise, et la mise en place de processus formalisés, notamment pour la production de contenus, la formation des commerciaux ou les passerelles avec le CRM.

MarketingIsDead : Contacter un client potentiel via LinkedIn ou un autre média social et lui proposer ses services, ce n’est pas nouveau …

Herve Kabla : Effectivement. Ce qui est nouveau, c’est qu’on est passé de moins de 30 millions de profils sur LinkedIn en 2008 à près de 400 millions aujourd’hui. Le potentiel est énorme. La loi de Zipf, qui établit que l’efficacité d’un réseau croît comme le carré de la taille de ses membres joue à plein tube. Toute entreprise française de plus de 10 salariés compte probablement, aujourd’hui, au moins un salarié sur LinkedIn ou Viadeo.

Maintenant, il ne faut pas tomber dans un excès contre-productif: le social selling, ce n’est pas envoyer du spam à des contacts que l’on ne connaît pas. C’est une démarche plus intelligente, qui consiste à se faire connaître et reconnaître, apprécier, pour que votre réseau pense à vous comme un fournisseur privilégié, un partenaire commercial, un référent auquel il aura plaisir à faire appel.

MarketingIsDead : Finalement, le social selling, c’est un peu une combinaison de brand content et d’inbound marketing …

Herve Kabla : Parfaitement. Sans oublier le personal branding. Il s’agit d’utiliser son profil pour être référent et des contenus de l’entreprise pour être intéressant.

MarketingIsDead : Le social selling, ça marche mieux en B2B ou en B2C ?

En B2B, sans conteste. Le social selling est d’autant plus intéressant qu’on est dans le cadre d’une vente complexe, avec un interlocuteur personnalisé, qu’on connait déjà, ou qui nous connaît déjç. En B2C, en revanche, on va probablement chercher à toucher la masse: la relation individuelle est moins importante, même si l’enjeu de personnalisation reste prépondérant.

MarketingIsDead : Les médias sociaux expliqué à mon boss, puis le digital expliqué à mon boss et maintenant le social selling expliqué à mon boss : c’est qui ton boss ? Et c’est quoi la suite du programme ?

Herve Kabla : En publiant en 2011 le premier ouvrage avec Yann Gourvennec, nous avions caressé le projet d’étoffer la gamme, et pas seulement sur la base de notre production personnelle. Nous avons même déposé la marque « …expliqué à mon boss ». Depuis, trois autres ouvrages ont suivi: un co-écrit avec Yann (la communication digitale…), un autre avec Sylvie (le social selling…) et un écrit par Mohamed Khodja (le marketing digital à l’international…). Trois autres ouvrages sont en projet, voire ne cours de finalisation: les startups et l’innovation (par Alexandre Steiner et Matthieu Vetter), la communication de crise (Emmanuelle Hervé) et le luxe (Audrey Kabla). A suivre, donc…

 

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Les derniers billets :

Avec Wizzas, l’assurance entre enfin dans consommation collaborative

La consommation collaborative arriverait-elle enfin dans l’assurance en France ? Rencontre avec Thierry Delcupe, le fondateur de Wizzas.

MarketingIsDead : Thierry, tu as fondé Wizzas : en deux mots, c’est quoi, Wizzas ?

Thierry Delcupe : WIZZAS.COM est la première plate-forme digitale d’achat groupé en assurance. WIZZAS.COM s’adresse autant aux particuliers qu’aux professionnels (artisans, commerçants, professionnels) et aux entrepreneurs de moins de 10 salariés.

MarketingIsDead : L’assurance connaît déjà les comparateurs de prix pour casser les coûts, comment un nouveau service de ce type peut-il trouver sa place ici ?

Thierry Delcupe : WIZZAS.COM n’est pas un simple comparateur.

La plate-forme digitale WIZZAS.COM révolutionne l’offre d’assurances. Quels que soient les besoins (questions d’assurances traditionnelles ou liées aux nouveaux modes de consommation), les membres de WIZZAS.COM expriment leur besoin avec leurs propres termes. WIZZAS.COM qualifie les besoins avant de les orienter vers un groupe existant aux caractéristiques similaires ou proposer de créer une nouvelle communauté. Une fois que le groupe atteint sa taille critique, tous les assureurs sont solliciter pour apporter leurs meilleures réponses. Après une analyse indépendante et argumentée, WIZZAS.COM présente les 3 propositions en terme de réponses apportées et de prix. Un forum et accès à tout moment à son conseiller WIZZAS permet à chaque membre de se décide individuellement en toute connaissabce pour souscrire et payer on line. WIZZAS.COM peut s’occuper de la résiliation du contrat actuel.

Pour les assureurs, l’accès aux expressions de besoins en assurances est gratuit. Chaque assureur est libre de sa réponse. WIZZAS.COM n’exige aucune exclusivité aux assureurs. Ces derniers pourront proposer leurs réponses également à leurs autres réseaux. WIZZAS.COM tient à leur disposition les études réalisées.

Avec WIZZAS.COM, les assureurs en terminent avec le comportement de chasseur de primes induit par la pratique des comparateurs. WIZZAS.COM favorise la fidélisation des assurés et permet aux assureurs de mieux répondre aux exigences de Solvency II.

MarketingIsDead : Après l’assurance, la banque ou d’autres services ?

Thierry Delcupe : A court et moyen termes, WIZZAS.COM se concentre sur l’offre d’assurance. En effet contrairement à d’autres activités (voyage, commerce, service,…) l’assurance tarde à prendre son virage digital. WIZZAS.COM aura besoin de temps pour y parvenir.

MarketingIsDead : Comment devient-on « tiers de confiance » dans le domaine de l’assurance et des services.

Thierry Delcupe : C’est un ensemble de facteurs.

Tout d’abord la crédibilité du modèle. Porté par ses 3 associés  (Myriam GOATA, Julien RENAULD et Thierry DELCUPE), qui ensemble représentent plus de 75 ans d’expérience dans l’assurance, WIZZAS.COM a su convaincre les assureurs.

Ensuite, une communication convaincante et innovante pour obtenir la confiance des internautes et savoir les réunir autour de thèmes fédérateurs.

Enfin, une attention toute particulière non seulement pour tenir les engagements pris mais également anticiper les besoins des membres de WIZZAS.COM.