FLaurent, Auteur à Marketing is Dead - Page 29 sur 32
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Author:FLaurent

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IoT et hackers

Le 21 octobre dernier, les utilisateurs de Twitter, Spotify, eBay, Paypal et autres Airbnb – entre autres – ont eu la mauvaise surprise de ne plus pouvoir accéder à leur service favori : en cause, l’effondrement des serveurs de DynDNS.

DynDNS, peu de gens connaissent cette entreprise et pourtant tout le monde utilise ses services puisqu’elle permet, entre autres, d’associer un nom de domaine – MarketingIsDead.net, par exemple – à une adresse physique de site – en fait, une suite de chiffres difficilement mémorisables ; donc si DynDNS tombe, impossible d’accéder à ses sites préférés, à moins d’en connaître l’adresse exacte … qu’évidemment personne ne connaît !

Bien sûr, DynDNS ne s’était pas crashé toute seule : de méchants pirates l’y avaient un peu aimé en réalisant une attaque par déni de service distribué – DDoS en bon anglais pour « distributed denial of service » : j’ai toujours bien aimé l’expression, je ne saurais dire pourquoi !

Comment ça marche ? Très simplement : vous envoyer des millions de requêtes à un site, plus qu’il ne peut répondre, et le site plante – le genre de trucs qui peut arriver sans l’aide du moindre pirate si l’on n’a pas su calibrer son site pour un trafic important.

Généralement les méchants hackers prennent la main sur des milliers de PC mal protégés et les utilisent pour bombarder leur cibles de requêtes : arrive un moment où se dernier ne peut plus faire face et baisse les bras – ce n’est qu’une image, bien évidemment.

piratesRien de nouveau sous le soleil … sauf qu’ici, les pirates ne se sont emparés de bons vieux PC pour relayer leurs requêtes : ils ont pris la main sur des appareils beaucoup moins sécurisé – pour ne pas dire, pas du tout sécurisés, ou presque : des objets connectés, type appareils photos, balances, caméras de surveillance et autres produits de domotique, etc. Des petits bidules qui présentent – outre de ne pas être sécurisés – l’avantage d’être en permanence connectés au Web.

Moralité : si le marché des objets connectés explosent comme le prédisent tous les augures, les techniciens de la sécurité devront se prémunir contre des multitudes de cheval de Troie : ça promet !

Et ce n’est pas parce que le marché de la montre connectée se plante aujourd’hui que l’Internet des Objets ne va décoller : demain, plus personne ne vendra d’appareils non connectés … que les consommateurs utilisent cette connectivité – ou pas ; ce qui revient à dire que nos appartements sont se peupler de dizaines de cibles-relais pour les hackers, sans que nous, pauvres citoyens, n’en ayons conscience.

Notre compteur électrique, notre réfrigérateur, notre téléviseurs offriront des portes béantes aux pirates : on peut toujours espérer qu’ils auront la délicatesse de ne pas les utiliser.

La télé, c’est Canal + !

Canal + – enfin, le Canal + des Rousselet, de Greef, Lescure, Gildas et autres de Caunes – a créé une autre forme de télévision, avec pour ciment ce que d’aucuns ont nommé « l’esprit Canal ».

Balladur en son temps a bien – en vain – essayé de saboter le projet : on se souvient de la démission fracassante de Rousselet et de sa violente tribune « Édouard m’a tuer », interdisant toute nouvelle attaque des politiques.

L’esprit a longtemps perduré, et comme on ne prête qu’aux riches, on a souvent accusé la chaine d’avoir fait élire Chirac en le rendant sympathique et couler Sarkozy en le montrant sous son vrai jour : de quoi déclencher la rage de son grand ami, un dénommé Bolloré !

D’où la reprise en main de la chaine … et la mise à la porte des trublions.

p1010596Reprise en main désastreuse avec le remplacement d’Antoine de Caunes par Maïtena Biraben, une proche du grand patron.

Heureusement l’esprit Canal demeure : il est juste passé sur TMC avec Yann Barthès, sur France 2 avec le zapping ; entre-temps, Bolloré, par un jeu de vases communicants, récupère le pire de la télévision avec Morandini : c’est vrai qu’il a d’autres chaines à mettre au pas.

Bref, télé, c’est Canal + … mais pas sur Canal +.

Tout cela doit faire quelques heureux, comme Martin Bouygues ou Delphine Ernotte.

Envie de hacker votre ronron ?

78% des entreprises américaines voient leur avenir menacé par les start-ups : en cause, une transformation digitale qui peine à prendre forme.

Faut-il lancer The application?

Faut-il recruter un Chief Digital Officer ?

Faut-il fermer boutique  et n’être présent qu’en ligne ?

08-taichung-57-stock-20Autant de questions que se posent les participants que nous croisons au club marketing 2.0 depuis plusieurs mois.

Alors que la transformation digitale devrait être une source de stimulation incroyable, elle immobilise. Sans doute à cause des modèles disruptifs à l’œuvre ; pour ne citer que le plus connu : Uber. Mais aussi la faute à notre société cartésienne : la méthode semble être le maître mot qui accompagne tout changement, un système qui finit par scléroser les initiatives et alimente la défiance à l’égard de tout initiateur.

Artisans de la transformation digitale, les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem viendront le Mardi 15 novembre vous parler de la posture à adopter pour hacker vos façons de faire, réaliser le pivot et … cesser de ronronner.

Caroline FAILLET, Co-founder & CEO @Cabinet_Bolero. Auteur de l’Art de la guerre digitale chez Dunod Ses domaines d’intérêts : #netnologie #strategie #ereputation #influence #datadriven

Kevin ECHRAGHI, Project Analyst chez Fabernovel, nous montrera au travers de l’exemple d’Uber que dans la guerre actuelle que se livrent les startups, il ne suffit pas d’avoir le 1er la meilleure idée, mais qu’il convient surtout d’être le 1er à atteindre une taille critique, et ce par tous les moyens à sa disposition.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Les clefs de la confiance

Les consommateurs se tournent de plus en plus vers leurs semblables – en fait, de parfaits inconnus la plupart du temps, pompeusement baptisés de tiers de confiance – par méfiance dans les produits, les services, les marques, les institutions … en un mot, tout ce qu’il y avait encore quelques années était censé les rassurer !

Il n’y a plus de « bonnes marques », juste des marques dont nos « amis » disent du bien sur les médias sociaux : les fondements du marketing s’effondrent-ils ?

La situation n’est peut-être cependant pas si désespérée, il y a des moyens de restaurer cette confiance.

C’est ce à quoi va s’attacher l’Adetem Factory, au travers de keynotes, témoignages, débats, atelier, le 24 Novembre 2016 : grâce à l’Adetem – une institution qui a toute la confiance des marketers – venez découvrir :

  • Comment utiliser les médias sociaux pour retisser un lien de confiance ?
  • Quels sont les leviers pour regagner la confiance des clients qui vous bousculent ?
  • Quelles sont les meilleures initiatives d’un marketing responsable ET successful ?
  • Que faire quand changer (de discours, de produit, de secteur) est devenu une question de survie ?

factory

Venez écouter Jean-Marie Dru, David Garbous, Séverine Roullet Furnemont, Antonio Casilli et bien d’autres encore … Venez partagez les réflexions du Conseil Scientifique de l’Adetem, venez brainstormer et réinventer votre métier …

Ce sera à l’Adetem Factory, et nulle part ailleurs, et pour s’inscrire, c’est ici.

Innovation, entre raison et intuition.

Le Design thinking est très « tendance » aujourd’hui, démarche d’innovation que Wikipédia présente comme une « synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive » – même si elle date d’une bonne trentaine d’années.

D’autres techniques ont connu leur heure de gloire auparavant – et donnent toujours de très bons résultats – comme le Creative Problem Solving, très utilisé également par les instituts en matière d’innovation ; chaque étape du processus se compose d’une phase de divergence, suivie d’une phase de convergence : on génère des idées sans freins, puis on trie.

08-taichung-54-stock-20Les deux approches présentent l’intérêt de faire fonctionner nos deux cerveaux, gauche et droit ; ou plus simplement de s’appuyer – même si elles ne s’y réfèrent pas – sur les thèses défendues par Damasio dans l’Erreur de Descartes : raison et émotions cohabitent étroitement au sein du lobe frontal.

Toute démarche d’innovation doit lier intuition et réalité, d’où de nombreux allers et retours entre les divers acteurs participant au processus – et plus particulièrement le marketing (= la voie du consommateur) et les ingénieurs.

Chez Thomson Multimédia, nous confrontions systématiquement leurs idées aux attentes des utilisateurs potentiels ; puis les souhaits de ces derniers aux briques technologiques existantes : double confrontation des intuitions aux réalités, partant de l’offre dans un cas, et de la demande dans l’autre.

Bien sûr, un tel process boucle sans cesse, jusqu’à l’alchimie prenne.

Chaque entreprise adaptera la démarche à son écosystème, tant interne qu’externe ; deux principes fondamentaux demeurent :

  • Pas d’innovation réussie fondée sur la seule intuition ou la seule raison ;
  • Toute dialectique intuition versus raison nait de la confrontation entre individus : l’innovation ne constitue pas un process solitaire.

C’est pourquoi on ne saurait laisser la totale maitrise de l’innovation aux seuls ingénieurs … ou aux seuls marketers.

Marketing : 100 pages, ça suffit !

Avant la triple révolution du Web et l’empowerment des consommateurs, puis du Web 2.0 et des médias sociaux, et enfin de la consommation collaborative et de l’économie circulaire, les « bibles » des théoriciens du marketing atteignaient les 700 à 800 pages : imaginez leur pagination s’ils tenaient désormais compte des modifications sociétales récentes !

100-pagesSans prétendre que ces tonnes de connaissances et pratiques soient totalement inutiles, force est de reconnaître que dans bien des cas, elles servent … à pas grand-chose, sinon à dégoûter du marketing – notamment les patrons de startup qui pourtant en auraient bien besoin.

Ce livre vous propose de faire le ménage entre inutile et superflu pour ne retenir que quelques pierres angulaires ; quelques pratiques aisées à mettre en œuvre pour instiller le marketing – et surtout l’esprit marketing – dans toute l’entreprise en 8 étapes clefs.

Pour le commander, c’est ici … et bientôt dans toutes vos librairies en ligne habituelles.

Dieu et les robots

Avec la transhumanisme cher à Kurzweil, l’homme se rapproche un poil – un tout petit poil – de Dieu, peu importe le nom qu’on lui donne puisqu’en réalité, il n’existe pas vraiment ! Disons que sous ce label, je place une certaine idée de la divinité, celle des grandes religions monothéistes – fin de parenthèses.

Le rapprochement est infinitésimal : que sont 200 ou 300 ans de vie complémentaires par rapport à l’éternité ? Un peu comme quelques centimètres perdus au cœur de l’infini.

Quelques syllogismes pour avancer dans cette direction …

04-taitung-11-musee-prehistoire-lucy-copieAvec Kurzweil, l’homme augmente son espérance de vie parce que grâce aux thérapies géniques, aux nanotechnologies et prouesses qui nous permettront d’améliorer le hard (on change les pièces) et le soft (on réparer les logiciels) de tout être humain dans les années à venir ; mais avec tout ça, on ne gagne finalement pas grand-chose : l’homme ne sera certainement jamais éternel.

Par contre, on peut, en remplaçant habilement les pièces d’un robot, le faire durer indéfiniment plus longtemps ; surtout les robots devraient même pouvoir se réparer eux-mêmes, hard et soft : donc l’homme est en train de créer des êtres éternels : l’homme, créateur des robots, est leur Dieu.

Syllogisme amusant : puisque l’homme est un dieu, et qu’il n’est pas éternel … les dieux ne sont pas éternels.

Autre théorie amusante de Kurzweil : la singularité, c’est-à-dire le moment où le robot sera capable de créer des robots identiques, voire supérieurs à lui-même : le robot deviendra alors le dieu des robots – qu’il aura créés à son image – et en plus, il sera éternel.

Autre syllogisme plaisant, que je vous laisse réécrire proprement : les robots sont de bien meilleurs dieux que les hommes, puisqu’ils sont éternels.

Donc parmi les dieux (au pluriel), il y a Dieu et les robots. Ou les Dieux, si l’ont ajoute tous ceux des panthéons bouddhiste, scandinave, etc.

Vous me direz, Dieu n’a pas besoin de se réparer comme les robots : en fait, on n’en sait rien, il ne fait même peut-être que ça, vu que sa création fonctionne toute seule.

Et l’homme dans tout ça : finalement, pas grand-chose face à tous ces dieux immortels !

D’autant que selon une étude récente publiée dans la revue scientifique Nature, la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte ; mais Kurzweil ne doit pas avoir le temps de lire Nature …

Cher Monsieur Richard …

Cher Monsieur Richard

Quand vous avez inauguré Orange Gardens, j’ai cru que vous dirigiez une multinationale du High Tech tournée vers l’avenir ; depuis quelques jours, je constate que vous dirigez toujours une Direction Générale des Télécommunications, c’est-à-dire une administration bien vieillotte.

Vous voyagez beaucoup, moi moins, mais vous savez qu’un problème de messagerie rencontré à l’étranger peut vite tourner à la catastrophe.

Mercredi 21, j’étais à la Nouvelle Orléans et répondais à mes mails sur Outlook ; soudain, vers 9 heures, mon mot de passe m’est redemandé, une fois, deux fois, trois fois … Je vais sur le portail Orange, qui me demande mon mot de passe, inchangé depuis plus de 10 ans : mon mail est resté depuis lors francoisluclaurent@wanadoo.fr, vous constaterez ma fidélité.

Mon mot de passe est rejeté, puis il m’est annoncé qu’après plusieurs essais infructueux, il faut le réinitialiser. Je consulte l’aide en ligne, et lis que je peux choisir entre courrier postal et SMS : super, me dis-je !

Quelle erreur : car la seule option qui me sera proposée sera … le courrier postal.

De retour en France, le jeudi, je contacte la hotline : mon numéro de téléphone est connu d’Orange puisque je suis également client Orange mobile ; mieux, quand j’ai acheté mon 1er Smartphone, on m’a automatiquement créé une 2nde adresse mail couplée à la 1ère, composée de mon numéro de portable suivi d’@orange.fr.

Eh bien non, ça ne suffit pas : il faut avoir déclaré dans son espace client Orange son numéro de mobile Orange ; sinon, personne ne veut vous dépanner. Je peux même aller dans une agence avec mon passeport, ça ne marche pas : il n’y a qu’une procédure, et c’est là que l’on constate qu’Orange demeure une administration comme Courteline aimait tant les moquer !

Le problème, c’est que nous sommes mardi soir, soit à J + 6 et que j’ai des tas de mails importants qui m’attendent sur votre serveur, auxquels je ne peux répondre !

J + 6 : la hotline m’annonçait 2 à 3 jours, puis on m’a parlé de 5, et aujourd’hui de 7 jours ; désormais j’ai le choix entre attendre un peu plus ou redemander un nouveau courrier pour le cas où le premier se serait perdu : mais là, c’est reparti pour une semaine.

Tout cela, c’est pour me protéger : mais GMail me protège aussi très bien, avec quelques questions secrètes.

Vous m’objecterez que je n’avais qu’à aller fouiller dans mon espace client pour découvrir la case à cocher AVANT qu’il ne soit trop tard : sans doute, mais encore faut-il imaginer qu’en standard, Orange ne fasse pas confiance au titulaire à la fois d’une ligne téléphonique Orange et d’une offre Open avec une adresse mail Orange (enfin Wanadoo).

Comme nous entretenons une agréable conversation, j’ai une autre aventure à vous compter.

Abonné Internet depuis plus de 10 ans donc, je décide de passer à la Fibre : il faut reconnaître que là où j’habite, le débit ADSL est en chute libre le soir. Donc je découvre les joies d’un débit élevé et ininterrompu … sauf que par instants le Wifi se brouille, ce qui n’avait jamais été le cas avant.

Je vous passe les allers-retours avec la hotline de 1er niveau, qui ne comprend rien, puis de 2nd niveau, qui me donne des explications loufoques et des conseils qui ne marchent pas, pour arriver à un expert de 3ème niveau (je ne suis pas sûr que ce soit le titre, mais l’esprit est là) qui contredira tout ce qu’avait dit le précédent.

Explication : le Bluetooth de mon PC (Asus, ce n’est pas une marque peu répandue) brouille le Wifi ; solution : je n’écoute plus ma musique si je souhaite surfer sur la toile. Pratique ! Le problème, selon lui, a été diagnostiqué et remonté … mais pas résolu.

Il y aurait bien la nouvelle Livebox : mais c’est plus cher. J’ai bien essayé d’argumenter que puisqu’Orange ne peut me garantir un bon fonctionnement avec la box qui m’ a été donnée, il serait de bon ton de me proposer une solution alternative à prix égal … surtout que personne ne peut me garantir que le même problème ne se posera pas avec la nouvelle box.

Autre désagrément Courtelinesque : sous mes fenêtres, se trouve une trappe de rue Orange masquant les fils téléphoniques et la fibre : mal fixée, elle fait du bruit chaque fois qu’un piéton passe. Heureusement, il y a un site où l’on peut signaler ce type de problème, ce que j’ai fait en espérant une réparation rapide ; la réponse est amusante : « Votre signalisation ne concerne pas le réseau mais est une signalisation individuelle. Veuillez contacter votre service SAV au 3900 ou 3901 pour les Pro ou le portail de l’assistance: http://assistance.orange.fr/ » … qui bien évidemment n’envisage pas ce type d’incident dans la rue. J’attends d’avoir récupéré mon adresse Wanadoo pour leur répondre.

En rédigeant cette lettre, je me rappelle celle adressée par Jeff Jarvis, le blogueur de Buzz Machine à Michael Dell en 2007 ; mais soyons réaliste, je n’ai pas son audience !

Autre anecdote, plus proche de nous : il y a quelques années, le président d’Olivetti France reçoit par ma poste un PC en panne accompagné de la lettre d’une étudiante lui expliquant que son disque dur était mort, et avec lui, un an de travaux : toute sa recherche doctorale ; le SAV avait baissé les bras, et elle ne souhaitait que se débarrasser d’un équipement qu’elle avait pris en horreur en le renvoyant à son vendeur au plus haut niveau.

Le président d’Olivetti a pris sa plume pour s’excuser, mis ses ingénieurs sur le coup pour récupérer toutes les données, et renvoyé un PC neuf pleinement opérationnel : la meilleure histoire de relation clients que je connaisse … qui date quand même d’une vingtaine d’années.

En vous souhaitant un bon retour de voyage

En avant la musique

Quoi de neuf – ou de moins neuf, je prends souvent du retard – en cette rentrée, non pas marketing, mais musicale ?

Quelques bons disques à vous conseiller :

  • Garbage : Strange Little Birds, impatient de les revoir sur scène ;
  • Tedeschi Trucks Band : Let Me Get By, après son superbe concert au Grand Rex il y a quelques mois ;
  • Jack White : Acoustic Recordings, une autre facette d’un des meilleurs musiciens actuels ;
  • Exploded View avec leur 1er disque éponyme : Exploded View, un groupe formé d’une ex journaliste politique allemande, Annika Henderson, entourée de trois musiciens mexicains, totalement inclassable ;
  • Nick Cave & The Bad Seeds : Skeleton Tree, où il pleure la mort de son fils Arthur, tombé accidentellement d’une falaise sous l’emprise de LSD ;
  • Enfin Kills avec Ash & Ice, qui seront à l’Olympia le 19 octobre.

Autres concerts pour lesquels j’ai déjà pris mes places :

  • Archive, à Pleyel le 29 novembre ;
  • King Crimson, à Pleyel également, le 4 décembre.

Et en ce moment – celui où je tiens la plume –, j’écoute … le sixième opus de Soft Machine : toujours aussi génial, pas une ride !

Objets connectés et marketing dans l’assurance : entre attentes et réalités

Notre Société a connu au cours de ces 20 dernières années plus de bouleversements que les 50 précédentes ; en particulier des bouleversements brutaux, fondamentaux, qui remettent en cause les bases même de notre vie, tant personnelle que sociale. Ces changements impactent au premier plan les acteurs du marketing dont la vocation est de comprendre et suivre les attentes de consommateurs qui eux-mêmes ne savent plus trop où ils en sont.

Après la révolution Internet, le Web social et, plus récemment la Consommation Collaborative et le Big Data, est arrivé «l’Internet des Objets » (IoT, pour Internet of Things, en anglais), que l’on réduit trop souvent aux Objets Connectés ; objets que l’on a l’impression de dominer alors qu’ils échangent entre eux sans le concours de l’Humain. Sans doute que l’inquiétude que cela engendre conduit aux multiples articles sur le sujet.

Parallèlement, des légions de start-up lancent d’innombrables projets, lesquels sont la proie des dinosaures de l’ancienne économie (cf. Nokia qui vient d’acquérir le pionnier français Withings pour quelque 170 millions d’euros).

Quant aux consommateurs, qu’en pensent-ils vraiment ?

Si l’on note des niveaux d’intérêt élevés pour certains produits, notamment liés à la sécurité et à la santé, les intentions d’achat demeurent cependant très modestes, freinées par les craintes liées à la sécurité des données personnelles, du risque de dépendance… et surtout du coût.

Pour répondre à toutes ces questions, le LAB organise le Mardi 11 octobre 2016 une matinée d’échanges, avec :

  • Raphaël BERGER, Directeur du Département Média & Numérique de l’IFOP, et responsable de l’Observatoire des Objets Connectés, nous montrera que si les objets connectés passent d’un statut de produits de niche pour quelques early adopters à des produits pour tous, ces derniers restent hésitants, voire méfiants avant de penser à passer à l’acte d’achat.
  • Béatrice CHEMLA, Directrice Healtcare Europe de Future Thinking, se penchera sur les utilisateurs potentiels dans le domaine de la santé au travers d’une étude réalisée en 3 phases : étude quantitative on line auprès de 1000 internautes ; phase ethnographique chez les utilisateurs ; table ronde d’experts.
  • Virginie FEMERY, Responsable du Programme e-santé Vivoptim de la MGEN, montrera comment la MGEN calibre les services proposés aux adhérents selon plusieurs critères dont les remontées des objets connectés comme les traqueurs d’activité, ainsi que les balances et tensiomètres connectés ; la sécurisation et la nature des données reste un point clé dans la mise en œuvre (définition des données de santé ou bien être, déclaration CNIL, circuit et passage des différents Clouds,…) et créer l’usage à long terme en est un autre.
  • Gérard HAAS, Avocat à la Cour, tentera un décryptage juridique pour les assureurs de l’Internet des Objets : grâce à lui, les compagnies et mutuelles vont pouvoir couvrir un usage en temps réel, interagir enfin avec leurs assurés, recueillir et diffuser des informations ou encore les anticiper les risques … Cette transformation du produit vers un modèle de services interconnectés ouvre d’incroyables perspectives qui se heurtent toutefois à des risques juridiques qu’il convient de connaître pour mieux les neutraliser.
  • Christophe BENAVENT, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et auteur de Plateformes : Sites collaboratifs, marketplaces, réseaux sociaux… Comment ils influencent nos choix (Fyp éditeur) soulignera enfin que les objets connectés n’échapperont pas à la logique des plateformes. Quels acteurs ? Quels business modèles ? Ces questions restent ouvertes mais des éléments de réponses peuvent être trouvé au travers de deux idées. La première que qu’au fond les objets connectés s’inscrivent dans des dispositifs de feed-back comportemental généralisé, la seconde que le seul feedback permet difficilement les changements comportements et doit s’accompagner de dispositif de coaching, de mentoring et de nudge.

Pour s’inscrire, c’est ici.