FLaurent, Auteur à Marketing is Dead - Page 28 sur 32
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Author:FLaurent

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Storytelling et études marketing

Difficile de délivrer aujourd’hui des résultats d’études sans se soucier de la manière de les présenter : le storytelling peut y contribuer. Aux instituts de faire appel à des journalistes, vidéastes, directeurs artistiques, … Inversement, les études peuvent aider les marques à développer leur brand content, les résultats devenant de vrais contenus éditoriaux. Aux marques de se doter de laboratoires ou d’observatoires et de prendre la parole sur la place publique.

Tel sera la thématique de l’atelier que nous animerons de concert, Daniel Bô, directeur de QualiQuanti, et moi-même lors de la prochaine Journée des Etudes Adetem/Uda, le 19 Janvier prochain.

p1010634Un atelier en deux parties donc :

  • Comment instituts et services études doivent-ils travailler leur storytelling ?
  • Comment les services études peuvent-ils créer du storytelling pour leur entreprise ?

Non seulement nous vous invitons à nous rejoindre pour partager vos expériences avec vos pairs, mais nous vous engageons à nous envoyer avant des exemples que vous jugerez particulièrement réussis (pas des rapports complets  et confidentiels bien sûr, mais des extraits, des témoignages) avant nous puissions travailler sur des cas concrets.

Du Jourdain au Congo

Vernissage de 3 expositions aujourd’hui au Musée du Quai Branly

  • Éclectique – Une collection du XXIe siècle, réunit des œuvres aussi diverses que variées réunies par Marc Ladreit de Lacharrière, de Marc Chagall à Sonia Delaunay en passant par des sculptures indigènes de Côte d’Ivoire ou du Cameroun : assez hétéroclite !
  • Plumes, consacrée à la symbolique de la plume dans l’Amérique précolombienne.
  • Du Jourdain au Congo, Art et christianisme en Afrique central, est certainement la plus surprenante : consacrée exclusivement l’influence que jouèrent le catholicisme romain et l’iconographie chrétienne sur l’art et la culture kongo à partir du 15ème siècle, cette exposition présente 100 œuvres kongo d’inspiration chrétienne.

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Saint Antoine Kongo

Si les missionnaires ont réussi à imposer leur Dieu unique aux indigènes, ces derniers s’en sont étrangement saisi pour les acclimater à leur propre panthéon, avec pour résultat, ce surprenant Saint Antoine, des croix païennes transposées dans la culture chrétienne, jusqu’à cette récente vision de l’Enfer de Pierre Bodo, un artiste contemporain.

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Pierre Bodo, Lieu de tourment pour les méchants

Sans oublier les œuvres satiriques de Syms, peintre engagé et caustique.

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Caricature de Syms

Le Catholicisme a su prendre des voies détournées pour s’imposer dans cette partie de l’Afrique, intégrant la paganisme pour mieux le transcender : c’est toujours mieux que des charniers d’Isabelle La Catholique.

Alain Beauvieux : 100 pages, ça suffit !

Mon ami Alain Beauvieux, Fondateur et ancien CEO d’AMI Software, exprime son avis d’expert sur le marché de la Business Intelligence dans Marketing : 100 pages, ça suffit !

Données externes : le nouvel enjeu des entreprises                           

1.0, 2.0, 3.0 : à défaut d’être sémantique, le Web a considérablement modifié l’accès à l’information : le journaliste, qui en était le principal collecteur, n’est plus attendu que dans son rôle d’analyste ; Twitter est de facto devenu la première agence de presse, voire d’évènements, les spécialistes de gestion de crise sachant pertinemment que les alertes s’y génèrent bien avant les sites officiels. Cette révolution informationnelle et conversationnelle modifie profondément les pratiques d’Intelligence, qu’elle soit économique, collective ou sociétale. Le problème n’est plus tant de trouver l’information – ce qui était complexe il y a encore vingt ans – mais plutôt de trier « le bon grain de l’ivraie » et de comprendre qui est en relation avec qui.

ami-software-alain-beauvieuxInternet étant par définition une source d’informations électroniques, il a ouvert un champ d’investigation extraordinaire pour comprendre son marché. L’informatisation de la gestion des entreprises avait permis le développement de la Business Intelligence en rendant disponibles des informations de gestion sous format électronique, donc exploitables par des algorithmes appropriés. Le Web permet la même démarche avec les données externes de l’entreprise, donc ce que disent les clients, les concurrents, les partenaires, les experts, … bref tout l’écosystème de l’entreprise.

Les expériences sont nombreuses de sociétés ayant vu leurs ventes chuter du fait de la réputation détestable d’un de leurs produits. Le Web permet certes de la détecter, mais agit aussi comme une caisse de résonnance où les rumeurs, fondées ou non, prennent des dimensions considérables. Ignorer ce qui se dit, c’est prendre un risque grave, alors que capter les informations qui circulent sur son marché, les trier et les analyser, c’est se donner les moyens de comprendre des tendances et donc d’anticiper.

Le vrai challenge des entreprises est justement de construire une stratégie sur les données externes, essentiellement du Web, pour développer un Market Intelligence, comme elles l’ont fait avec leurs données internes et la Business Intelligence.

Solution de prospection

Qu’y a-t-il de pire que d’être mauvais … sinon que d’être mauvais et impudent ?

Il y a quelques jours, je reçois un mail m’invitant à participer à un « webinar live exceptionnel » basé sur « l’analyse de 500 000 emails de prospection envoyés par les commerciaux en France » pour m’apprendre « ce qui marche, les phrases « magiques », les taux de réponses, les décideurs les plus réceptifs » … direction poubelle.

On me relance : « Je ne sais pas si vous avez vu passer mon invitation la semaine dernière » : si, elle est passée à la poubelle.

imag1036Pourtant c’est alléchant ce que me propose IKO System, spécialiste de « Solution de prospection » – là, je reconnais son honnêteté, ils n’ont pas mis de « s » à solution !

Et il le dit bien : ce webinar qui peut « vous intéresser (vous ou les commerciaux TTE) ».

TTE, vous connaissez ? Non ? Moi, oui : TTE fut l’éphémère de la filiale commune à TCL et Thomson, née du rachat par le premier des activités vidéo du second … bref, une société disparue depuis une dizaine d’années !

Ridicule donc, quand on se dit spécialiste de « Solution de prospection » et que l’on analysé « 500 000 emails de prospection » : la règle première n’est-elle pas de se doter, surtout en B2B, de données fiables ?

Comme je suis un poil taquin, je réponds au monsieur : « Vous vous dites spécialistes de la prospection mais votre mail est juste ridicule : si vous ne comprenez pas pourquoi, vous le découvrirez bientôt sur les médias sociaux ».

Depuis silence radio : c’est quoi ce gars (= moi) qui se permet un tel jugement sur le spécialiste de la (l’unique) « Solution de prospection » ?

Pas le choix : il me faut répondre sur les médias sociaux. C’est fait.

PS : l’illustration date de la Journée du Patrimoine 2015 à Sens ; rien à voir vraiment avec le sujet, mais j’aime bien.

Florence Hussenot : 100 pages, ça suffit !

Mon amie Florence Hussenot, Fondatrice et dirigeante d’Adwise, a répondu à quelques questions sur le marché des études dans Marketing : 100 pages, ça suffit ! 

MarketingIsDead : Comment voyez-vous l’évolution du métier des études ?

Florence Hussenot : La capacité à se transformer dans un monde ultra réactif, changeant, où le client final est roi, est la clé de la réussite de l’entreprise. Kodak n’a pas su se transformer, IBM l’a fait. Or dans le même temps, les « activateurs » du changement – i.e. les partenaires stratégiques comme les instituts d’études – sont boudés par les directions générales qui leur préfèrent des consultants généralistes.

florence-3Pourtant, la réussite de cette transformation s’appuie, en partie, sur des partenaires études, détenteurs de la connaissance consommateur, capables d’accompagner leur leadership innovant. Le métier des études doit donc reconquérir le cœur et la raison des Directions Générales.

MarketingIsDead : Comment concrètement accompagner les annonceurs ?

Florence Hussenot Il me paraît clé aujourd’hui de mettre en œuvre 3 savoir-faire :

  • En premier lieu, il faut des protocoles d’études qui permettent d’avoir des réponses claires et rapides. Assister à des groupes n’est utile que si les réponses apportées sont évidentes. Et pour cela, il est nécessaire de choisir un mode d’animation qui conduise sans ambiguïté à des réponses objectives.
  • En lien avec ce point, il faut réussir de plus en plus à dépasser le registre du discours pour mettre les consommateurs en situation réelle. Nous recommandons de plus en plus l’usage de techniques liées à la psychologie béhavioriste, qui permet de confronter plutôt que d’écouter le consommateur, d’observer plutôt que « gober » ce qu’il nous raconte. Les possibilités sont multiples ; et il est nécessaire de coupler approches digitales et observations.
  • Enfin, les études de demain doivent « savoir restituer », et apporter des paillettes dans le monde du Verbe. Certes ce n’est que de la forme, mais la nécessité de convaincre en interne reste un enjeu important pour des directions d’études. Savoir parler avec des images, des logiciels de visualisation sexy tout en allant droit au but, permettre de partager l’information au plus haut niveau. Ce n’est pas parce que l’on parle de logiques de consommateurs qu’il faut être verbeux et ennuyeux en termes de forme. La culture de la consommation est non seulement trop importante pour l’entreprise pour être reléguée, mais elle doit aussi être largement partagée chez nos clients pour réussir à délivrer des résultats. La force d’un collectif interne mobilisé autour d’une problématique est une condition nécessaire au changement.  Et c’est aussi le rôle des études.

Pratiques commerciales trompeuses

Le sujet du salaires des fonctionnaires en général, et des professeurs en particulier, constitue un sujet clivant sur lequel les Français ont des avis assez tranchés : leur demander s’ils sont pour ou contre une éventuelle augmentation de leur salaire ne peut que susciter un fort intérêt pour un tel sondage, d’autant qu’il est intitulé « Sondage officiel » !

Ils n’ont pas été jusqu’à ajouter la Marianne, preuve qu’ils connaissent la loi, à défaut de connaître la moindre éthique !

Evidemment, la mention « Gagnez 500€ en donnant votre avis » ne peut qu’entraîner la méfiance des spécialistes des études marketing, mais certainement pas des citoyens moins avertis, d’autant que « officiel » signifie bien, selon la Larousse « qui émane du gouvernement, de l’Administration, des autorités compétentes » – voir ici toutes les définitions proposées par le dictionnaire.

sondage-3Donc, prétendre que le sondage à cette adresse est officiel est juste MENSONGER, ce qui me semble donc illégal.

La suite est bien sûr à vau-l’eau : « Lorsque vous achetez des vêtements, chaussures ou accessoires de mode, quelle est votre priorité ? » Peu importe votre réponse : on vous propose des offres pour CitizenKid, Tati, Interflora, etc.

Tout cela n’est qu’une vaste tromperie pour recueillir des adresses pour vous inonder de pubs, et faire du business sur votre dos.

sondage-2Je n’ai pas été plus loin dans le sondage et n’ai pas réellement renseigné mes coordonnées, mais préféré utiliser un pseudo.

sondage-1

Comment me suis-je retrouvé destinataire d’un tel mailing à mon adresse @adetem.net ? Je ne sais pas … C’est donc ce que j’ai demandé en envoyant un mail à un des dirigeants identifiés sur le site : lb@cardata.fr:

« Merci de m’envoyer par retour :                             

  • Toutes les informations me concernant contenues dans vos fichiers,
  • Le numéro d’enregistrement à la CNIL de la base de données,
  • La preuve que j’ai bien accepté de figurer dans base Affaires Affaires, et bien dans cette base précisément. »

Pas de réponse par retour … ni à ce jour !

Que faire ?

Un : dénoncer ces agissements qui nuisent à la profession du marketing et des études.

Deux : faire suivre le dossier à la CNIL, puisque ces braves gens ne me répondent pas.

Trois : faire suivre le dossier à la DGCCRF, car il s’agit bien de pratiques commerciales trompeuses qui tombent sous le coup de la loi : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publication/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Pratiques-commerciales-trompeuses.

Affaire à suivre, mais si ça vous révolte autant que moi, faites le buzz pour dénoncer de telles entreprises.

100 pages, ça suffit ! Préface de Pierre Volle

Mon ami Pierre Volle, Professeur à Paris-Dauphine et Président honoraire de l’AFM, a eu la gentillesse de rédiger la préface de Marketing : 100 pages, ça suffit !

Pour un livre qui se donne comme projet de présenter l’essentiel du marketing en 100 pages, rien de tel qu’une préface… courte !

pierre-volleOui, les ouvrages généralistes, qui dépassent bien souvent les 1 000 pages, sont utiles pour nos dizaines de milliers d’étudiants en management, dont certains sont amenés à se spécialiser en marketing-vente.

Oui, les ouvrages spécialisés – sur le marketing digital, les études de marché, etc. – sont utiles pour les experts de tels ou tels domaines, tant le marketing s’est sophistiqué depuis une vingtaine d’années.

Oui, les recherches académiques – publiées dans des journaux scientifiques et présentées lors de colloques – sont utiles, car il est indispensable de prendre du recul, d’adopter un regard critique sur les pratiques du marketing, et de faire en sorte que nos écoles et nos universités participent à cette économie de la connaissance, désormais mondiale.

Oui, l’ouvrage de François Laurent est nécessaire, notamment pour les managers et les entrepreneurs, dont l’objectif principal n’est pas de devenir des experts, mais de réussir leurs projets de création et de développement.

Au cœur de cet ouvrage, on retient la passion pour le client.

Dès les années 1960, on peut parler d’un « concept » marketing, une « philosophie » qui conduit à mettre la satisfaction des clients au cœur des préoccupations.

Certes, on peut sourire à l’évocation de cet « état d’esprit » marketing, notion un peu vague. Mais au fond, qu’est-il de plus important ?

Depuis plus de vingt ans que j’observe les pratiques des entreprises, j’ai rencontré beaucoup de professionnels amoureux de leur produit et de leur technologie, des ingénieurs, des créateurs, des entrepreneurs et des managers en tous genres.

Bien sûr, cet amour du produit est une condition nécessaire du succès. Comment réussir sur des marchés très concurrentiels sans une technologie qui permet de créer la différence ?

Mais aujourd’hui, il faut redoubler d’efforts pour mettre vraiment le client au centre des préoccupations de l’entreprise ; créer de la valeur pour les actionnaires, les employés… et les clients.

Ce n’est pas la technologie qui crée la valeur, mais les services que l’on peut en retirer et les usages que l’on peut en faire. Amoureux du produit, gardez un peu d’amour pour vos clients !

Le vingtième siècle sera une économie de la fonction, avant d’être une économie de la production ou de la consommation. Comment développer ces services et ces usages à partir de technologies et de produits ? C’est le défi auquel nous convie ce petit ouvrage très utile.

Venez découvrir le Cercle des Brand Managers

Je vous ai déjà parlé (ici-même) du Cercle des Brand Managers que j’anime depuis maintenant 3 ans avec mon ami Georges Lewi.

Un concept très différent des clubs d’échanges professionnels habituels : pas ou peu d’intervenants extérieurs, mais des échanges toniques autour des problématiques des membres du Cercle ; c’est pourquoi nous n’accueillons pas d’entreprises directement concurrentes.

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

En quelques années, la marque a plus subi de mutations radicales qu’au cours du siècle dernier, du fait bien évidemment de l’avènement d’Internet et surtout du Web social – mais pas seulement : on pourrait tout autant évoquer l’accélération de la mondialisation, l’explosion de la vente en ligne, avec pour conséquences la disparition de d’entreprises et de marques que l’on aurait pensées éternelles et la nouvelle domination de marques nées avec le millénaire.

Bien sûr, la littérature universitaire ne permet plus aux professionnels d’agir et réagir efficacement face à ces phénomènes : trop de cas différents, trop de phénomènes émergents, et tout cela trop vite, bien trop vite ! Seule solution pour ne pas avancer dans le brouillard total : échanger avec ses pairs, analyser des cas actuels, perpétuellement reconstruire des modèles – d’où ce Cercle d’échanges.

Le 6 Janvier prochain, réunion doublement exceptionnelle :

  • D’une part, au cours de cette matinée, nous ouvrirons les portes du Cercle à quelques Happy Fews: des annonceurs non membres, intéressés par la thématique ;
  • D’autre part, par la thématique : entre CRM agressif et Inbound passif, où positionner le curseur ?

Les consommateurs supportent de plus en plus mal la multiplication de sollicitations plus ou moins appropriées ; inversement, publier des contenus de qualité ne suffit pas à déclencher rapidement des ventes : où se situe le juste milieu pour les marques ?

Certainement pas au même niveau pour toutes les marques : c’est ce bon équilibre que nous allons vous aider à découvrir – par un travail collectif – au cours de cette matinée exceptionnelle, où nous rejoindra Hervé Pépin, directeur de Nexize et grand technicien du Web social.

Bien sûr, le nombre de places est très limité, ne serait-ce que parce que le Cercle n’accueille pas de concurrents directs : si vous souhaitez venir, un petit mail à francois.laurent9@gmail.com

Big Brother, vous aimez ?

« Il aimait Big Brother »  : ainsi s’achève le livre le plus actuel d’Orwell ! 1984 : nous y voilà enfin !

Ça a commencé de manière insidieuse …

Vous souhaitiez rencontrer l’âme sœur : vous avez laissé Tinder vous aider grâce à son algorithme secret … et un paquet de données sur vous-même que vous lui avez confiées.

Puis Amazon vous a suggéré d’acheter des tas de bouquins, tout à fait en phase avec vos goûts – toujours grâce à son algorithme secret … et un paquet de données, etc.

big-brotherMaintenant Kudoz, Clustree et autres AssessFirst vont vous proposer des jobs – et toujours grâce à son algorithme secret … et un paquet de données sur vous-même que vous lui avez confiées OU PAS, d’ailleurs !

Le gouvernement chinois, toujours à la pointe en matière de respect des droits de l’homme, lance aujourd’hui un vaste projet non seulement de recensement de ses 700 millions d’internautes, mais surtout de compilation de toutes les données les concernant, en aspirant les médias sociaux, à en croire le Washington Post : le gouvernement chinois est en passe de réaliser à l’échelon d’un pays ce que Tinder, Amazon et autres Kudoz réalisent à celui de leurs communautés ; ajoutez les algorithmes qui vont bien et voilà un moyen efficace, non pas de recruter des collaborateurs ou de leur fournir de la lecture sur mesure, mais d’envoyer derrière les barreaux de potentiels fauteurs de troubles.

Bon, direz-vous, c’est en Chine : pas chez nous. Sauf que le gouvernement vient gentiment de décider par décret – sans débat public donc – la création d’un vaste fichier des citoyens possédant un passeport et/ou une carte d’identité – avec toutes les données biométriques afférentes, bien entendu.

Pas de risques, direz-vous encore, la France est un état de droit … pour l’instant : mais avec de tels projets d’une part, et de telles capacités de traitement de l’information de l’autre, difficile de prédire ce que demain sera … Peut-être pas si souriant que ça.

Un jour, peut-être, des historiens désabusés diront : tout cela a commencé avec quelques recommandations de lecture sur le site d’Amazon.

L’art de la guerre digitale : ubérisez les premiers !

L’art de la guerre digitale

Sun Tzu, le cultissime auteur d’un « Art de la guerre » vieux de plus de 25 siècle, se retournerait dans sa tombe en découvrant comment se comportent aujourd’hui les généraux du digital : la 1ère étape, selon Sun Tzu, consiste-t-elle à évaluer les forces en présence ? Pas le temps, répondent les startups les plus agressives : on fonce, on fonce, on fonce … et on verra après !

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

Alors, PME ou grand groupe, si vous espérez pouvoir prendre le temps de la réflexion, c’est raté : le temps que vous bâtissiez votre stratégie, votre ennemi sera dans votre bureau, prêt à vous racheter s’il a l’âme généreuse, après avoir raflé la majorité des parts de marché.

Quelque-part, vous n’avez le choix : ubérisez vos concurrents avant de vous faire ubéiser.

Apprenez non seulement à agir vite, mais également en vainqueur, avec les experts du Club Marketing 2.0 de l’Adetem le Mardi 15 novembre à 9 heures :

  • Caroline FAILLET, Co-founder & CEO @Cabinet_Bolero et auteur d’un « Art de la guerre digitale », nous expliquera comment survivre et dominer à l’ère numérique ;
  • Kevin ECHRAGHI, Project Analyst chez Fabernovel, nous montrera au travers de l’exemple d’Uber que dans la guerre actuelle que se livrent les startups, il ne suffit pas d’avoir le 1er la meilleure idée, mais qu’il convient surtout d’être le 1er à atteindre une taille critique, et ce par tous les moyens à sa disposition.

Pour s’inscrire, c’est ici.