Marketing is Dead, Auteur à Consumer Insight - Page 7 sur 11
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Author:Marketing is Dead

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Marketing Brand Values Index

DSC00213.JPGIl y a quelques jours, lors d’une réunion exceptionnelle du Club CommunicationS & Marketing de l’Adetem, Thierry Wellhoff, Président de Wellcom, présentait la première édition du Marketing Brand Values Index, étude réalisée en partenariat avec l’Adetem, l’Uda, l’Escp Europe et La Revue des Marques : voir ici.

Etude réalisée sous la conduite d’un Comité d’Experts – qui se trouvent être de vieux amis (je précise que je ne suis pour rien dans la constitution du dit comité) : Marie-Claude Sicard, auteur de nombreux ouvrages sur la marque et professeur au Celsa, Jean Watin-Augouard, rédacteur en chef de la Revue des Marques, Benoit Heilbrunn, Professeur au département Marketing d’ESCP Europe, Thierry Wellhoff … et moi-même

Que dire de ce Marketing Brand Values Index, sans paraphraser ?

Ce qui me frappe le plus à sa lecture, c’est la banalité des valeurs souvent revendiquées par les professionnels du marketing : la première à l’être par 27% des répondants est la qualité… comme si l’on pouvait imaginer qu’une entreprise puisse aujourd’hui prétendre commercialiser des produits de mauvaise qualité !

Dans l’alimentaire, la qualité devance le goût et la tradition : ne nous étonnons pas de déambuler dans nos hypermarchés devant des linéaires sans fin de produits plus authentiques les uns que les autres. Comment distinguer un fromage, un yaourt, un paquet de spaghettis d’un autre – prix égal s’entend : même label AOC, même moulage à la louche, même recette de grand maman, etc. ?

Plus une marque incarnera qualité et tradition, plus ses produits coûteront chers : quel fatalisme pour un consommateur au pouvoir d’achat en berne ! L’innovation arrive en 7ème position et la différenciation n’apparaît même pas : s’il souhaite découvrir de nouvelles saveurs, mieux lui vaudra se tourner vers des marques exotiques… c’est-à-dire finalement vers une autre forme d’authenticité !

L’innovation montre très logiquement le bout de son nez là où on l’attend le plus : dans le secteur des nouvelles technologies. Là où d’ailleurs les consommateurs se déclarent souvent saturés : à peine ont-ils investi dans un superbe smartphone, un téléviseur dernier cri, une somptueuse tablette (dont ils ne discernent pas encore nécessairement l’utilité) que les voilà aussitôt obsolètes, dépassés par un écran 3D ou un terminal plus puissant…

C’est d’autant plus étrange que peu de constructeurs, parmi ceux qui revendiquent l’innovation technologique, ne la maîtrisent réellement. Prenez le secteur de l’audio vidéo : depuis bien longtemps, les marques majeures travaillent pour partie sous licence de leurs concurrents directs, parce qu’aucune d’entre elles ne dispose de l’intégralité des brevets nécessaires à la mise sur le marché de produits performants ; en d’autres termes, l’innovation technologique se révèle plus une valeur partagée (très concrètement) qu’un réel vecteur de différenciation.

Inutile de passer tous les secteurs en revue : tout le monde se réclame massivement des valeurs élémentaires de son activité, et c’est logique puisque pour les marketers, les valeurs d’une marque, c’est un peu son ADN.

Son ADN ? Pour eux, les valeurs apparaissent étrangement figées, puisque l’ADN, c’est justement ce qui fait qu’un individu demeure le même, de sa naissance à son dernier jour : en ancrant leurs marques dans la qualité, la tradition, les marketers de l’alimentaire reconnaissent de facto qu’elles sont mortelles – puisque leur ADN les empêche d’évoluer, de s’adapter aux nouveaux désirs, aux nouvelles attentes des consommateurs.

Des consommateurs qui, eux, évoluent, changent sans cesse, et de plus en plus vite.

A la fin des années 90, tous les fabricants de baladeurs mp3 se battaient à coups d’avancées technologiques, mettant en avant des caractéristiques qu’aucun client potentiel ne comprenait vraiment, lorsque qu’en 2011, Apple lança un appareil qui n’était ni le plus puissant, ni le plus performant du marché… mais dont l’ergonomie le rendait unique : pour la première fois dans l’histoire du High Tech, une marque issue de l’informatique battait celles issues du monde audiovisuel sur leur propre terrain (n’oublions pas, notamment, que la licence mp3 appartenait à Thomson).

On pourrait également évoquer Dacia, une marque dont ses propriétaires n’attendaient pas un si grand succès en France et en Europe de l’Ouest : certainement ses valeurs ne correspondaient-elles pas à celles du secteur automobile dans ses pays… d’où un succès inespéré.

Pour conclure, le principal enseignement – pour moi – de cette étude, se situe là : une marque – pour réussir, surtout en ces périodes difficiles – ne doit pas se reposer sur les valeurs de son domaine d’activité ; bien au contraire, elle doit être capable de les bouleverser pour mieux les rénover.

Les valeurs d’une marque ne constituent un réel capital que si on s’emploie à l’enrichir constamment… sans se contenter de se reposer dessus.

Les études en 2012 : comprendre et/ou mesurer ?

JNE 2012.jpgTel était le thème général de la Journée nationale des études, organisée par l’Adetem et l’UDA pour la septième année consécutive.

Plus de 150 professionnels se sont donné rendez-vous, le 26 janvier dernier, pour entendre réflexions et témoignages sur ce thème, pour dialoguer et échanger sur les évolutions de leur métier. Un métier qui n’a sans doute jamais disposé d’autant de données potentielles, d’outils pour les recueillir et analyser, de chantiers de recherche.

Mais, sans doute aussi, n’a jamais connu autant d’interrogations fondamentales ou plus opérationnelles. Et ce, en raison d’une complexité toujours plus grande et d’enjeux eux-aussi en croissance constante. Face à cette donne, les organisateurs de cette JNE 2012 ont choisi à la fois de se situer « dans l’air du temps » et de revisiter quelques fondamentaux intemporels, d’aborder des problématiques qualitatives comme quantitatives, de mêler exposés et tables-rondes.

François Rouffiac était dans la salle et nous en livre ici une synthèse riche et vivifiante.

JNE UDA ADETEM 2012.pdf

Efficacité du Marketing Digital ?

 Efficace.jpeg

Laurent Flores (blog Customer listening en lien à gauche) prépare un livre sur l’Efficacité du Marketing Digital, qui doit prochainement sortir chez Dunod ; et il m’envoie trois questions pour la désormais traditionnelle rubrique des experts.

Laurent Flores : En tant que Co-Président de l’Adetem vous bénéficiez d’une situation idéale pour observer les évolutions du marketing ? Diriez vous que le « Digital » est véritablement en train de révolutionner la pratique d’un marketing qui se veut de plus en plus efficace ?

François Laurent : L’efficacité est la tarte à la crème en marketing : je ne connais personne dans la profession qui voudrait – ou saurait – justifier un marketing moins efficace !

Le digital n’est pas en train de révolutionner le marketing : c’est la vie de tous les jours qu’il change.

Et force est de reconnaître que le marketing court un peu derrière … justement parce que les marketers ne raisonnent qu’en termes d’efficacité et non d’attentes, comportements consommateurs.

Le marketing digital – je préfère de loin, le terme de marketing 2.0 –, c’est avant tout l’art de rentrer en conversation avec des consommateurs qui ont envie de dialoguer d’égal à égal.

Or que font les marketers qui n’ont en tête que la notion d’efficacité : ils se disent qu’avec de gigantesques bases de données, ils vont pouvoir décupler l’efficacité de leur approche marketing direct ; résultat, aujourd’hui le marketing direct n’est plus que l’immense champ de ruine du spam !

Ils font la chasse aux amis sur Facebook au travers de concours de plus en plus attractifs … mais ne savent pas réellement quoi faire de ces faux amis qui eux, n’en ont rien à faire de ces marques puériles.

Ils se préparent pour la géolocalisation et l’ubimédia … et je crains le pire.

Le marketing doit cesser d’être guerrier (arrêter de considérer les consommateurs comme des cibles) ou financier (arrêter de s’intéresser aux retours sur investissements à très court terme) pour construire avec les consommateurs de vraies relations de confiance.

De vraies relations de confiance : c’est là que se construit, pour moi, le futur du marketing et des entreprises.

Laurent Flores : Vous êtes par ailleurs, l’auteur du livre marketing 2.0, au delà de rendre le marketing plus humain, le digital ne pousse-t-il pas le marketing à être plus efficace ?

François Laurent :On ne peut guère distinguer la première question de la seconde !

L’humain, c’est la priorité : si les relations entre consommateurs et marketers s’améliorent, cela ne pourra que profiter au marketing et aux entreprises ; le problème aujourd’hui, c’est que dans la bouche des consommateurs, le terme de marketing s’entend comme une grossièreté.

Peut-être serait-il temps de se poser la question du pourquoi ?

Un élément de réponse … digital : le marketing direct.

Il y a quelques années, le spams encombraient nos boites aux lettres, et il fallait s’armer de courage (surtout en 56k !) pour retrouver les courriels pertinents parmi la masse de ceux qui vous proposaient des pilules bleues à bas prix. Le législateur est intervenu, pour imposer « l’opt in » au marketing direct et les FAI ont fait de considérables progrès dans la lutte contre les spams.

Et pourtant, les internautes se plaignent toujours d’en recevoir autant … sauf que les indélicats ne sont plus les mêmes : aujourd’hui, ce sont des entreprises ayant pignon sur rue qui nous inondent de courriels non sollicités, et dont nous ne pouvons pas nous débarrasser, parce que les liens pour se désinscrire ne fonctionnement pas.

Bref, le marketing direct est en train de tuer … le marketing direct – le mauvais tue le bon, et le consommateur en a ras le bol !

Le problème du digital, c’est qu’il permet une fuite en avant dans l’irrespectabilité : heureusement le consommateur, par le dialogue avec ses pairs, sait aujourd’hui se défendre.

Laurent Flores : Des initiatives digitales remarquables qui ont marqué l’année 2011 ? 

François Laurent :En fait, celle à laquelle j’ai été le plus sensible date de 2010, mais pour un livre destiné à rester longtemps en bibliothèque, ce n’est pas gênant !

Il s’agit de l’affaire Kit Kat et le fameuse page Nestlé sur Facebook – j’en ai parlé ici, au cas où quelqu’un aurait oublié ! Le cas illustre parfaitement mon propos précédent : le consommateur a les moyens de se défendre … et on peut également se poser la questions des amis des marques, sur Facebook !

A nouveaux consommateurs, nouveau marketing, entretien avec Stéphane Truphème

Dunod.jpgRécemment, j’annonçais ici la sortie prochaine de : A nouveaux consommateurs, nouveau marketing, ouvrage que j’avais eu le plaisir de coordonner avec Philippe Jourdan et Jean-Claude Pacitto – et co-rédiger avec une dizaine de copains ; Stéphane Truphème a eu, un peu en avance, mon chapitre : « De l’empowered consumer au Conso’battant ».

S’en sont suivis quelques échanges et un sympathique interview sur le  blog de Kinoa, que je reproduis ici – mais que cela ne vous empêche pas de visiter très régulièrement son blog !

Stéphane Truphème : Avec la notion de consommateur, le consommateur est passé au statut d’acteur, conscient que ses choix de consommation pouvaient influencer plus ou moins le monde dans lequel il vit. Avec celui de « Conso’battant », vous le faites passer au statut de combattant, n’y a t-il pas là un peu de surenchère ?

François Laurent : Après avoir été le reflet d’un certain militantisme, le consommateur s’est mué en un simple gadget publicitaire où l’on voulait faire croire à des clients un peu trop crédules qu’ils allaient redevenir maître de leur consommation simplement en pouvant choisir la couleur de la carrosserie de leur voiture, et éventuellement celle de la sellerie intérieure !

C’est pourquoi, quand Internet a permis aux consommateurs de récupérer une partie de leur pouvoir perdu et de dialoguer d’égal à égal avec les marques et les distributeurs, j’ai forgé l’expression d’Empowered Consumer.

Aujourd’hui, la crise est passée par là … ou plutôt elle atteint des niveaux de violence inégalés, parce que cela fait plus d’un ¼ de siècle qu’elle dure, cette crise ! Dès lors, l’Empowered Consumer lui aussi a radicalisé son comportement : c’est un peu une question de survie ; il est devenu Conso’battant.

Comparer le consommateur d’hier au Conso’battant d’aujourd’hui, c’est un peu comparer les Bisounours et les grèves de 1936 : on passe de l’image d’Epinal à un quotidien un peu plus rude, et ce ne sont pas les mots-valises des publicitaires qui résoudront la crise sociétale que nous traversons.

Avec Internet, le consommateur peut facilement comparer les prix et obtenir l’avis d’autres consommateurs. Cela l’aide à s’organiser dans ses choix. Mais au bout du compte, nous continuons tous à consommer des téléviseurs, des bagnoles et des fringues… Votre vision d’un nouveau consommateur intelligent n’est-elle pas un peu idyllique ?

Oui … et non ! Une société comme la nôtre ne change pas en quelques mois, d’autant que la mondialisation fige bien des réalités : beaucoup de prix sont faussés parce que n’intégrant pas le réel coût des transports (avec les catastrophes écologiques à la clef) ; les états ne peuvent lutter contre la spéculation parce que les véritables pouvoirs sont « ailleurs » – mais difficile de dire où.

Pourtant, quand certains citoyens commencent à renoncer à posséder une voiture pour libérer du pouvoir d’achat discrétionnaire (= échapper à de ruineuses dépenses contraintes), c’est toute l’industrie de l’automobile qui doit repenser son modèle.

Sans tomber dans la géopolitique sauvage, remarquons que le Conso’battant naît en même temps que le mouvement des « Indignés » : il n’est qu’une des multiples stratégies d’adaptation de consommateurs qui souffrent et se débattent.

Stéphane Truphème : « A nouveau consommateur, nouveau marketing », cela signifie t-il que nous devons uniquement changer de marketing mais que finalement les produits et services restent les mêmes ?

François Laurent : Si l’on considère que le marketing, c’est ce qui donne du sens aux produits et services, on ne peut changer de marketing sans changer ipso facto les produits et services.

So what ? Peut-être des produits dont l’obsolescence n’est plus programmée à leur conception, des produits évolutifs, ou adaptés à une économie circulaire. Bien sûr, une machine à laver restera une machine à laver … mais ce n’est pas la même chose, une machine à laver dans sa salle de bain, et une machine à laver dans la buanderie collective d’un immeuble intelligent.

Quel mal ya-t-il à souhaiter disposer d’un téléviseur à la maison ? Mais on peut imaginer autre chose qu’un appareil devenu obsolète au bout de deux ans parce que l’on est passé de la TH HD à la TV 3D : ou peut imaginer des systèmes de mise à jour.

Stéphane Truphème : La grande distribution a-t-elle un avenir ?

François Laurent : Dans son concept gigantisme + parking, son avenir risque de se réduire comme peau de chagrin, il suffit de voir la percée des hard discounters : mais Lidl, Franprix, ce n’est pas de la grande distribution, organisée autrement ?

Ce qui est clair, c’est que de plus en plus de gens se détournent des hypermarchés simplement « parce qu’il y a trop de choses, on est trop tenté » : contrairement au proverbe, abondance de biens peut fortement nuire ! Cela veut dire quoi ? Que la distribution des produits est à réinventer, avec une part grandissante du commerce en ligne … mais aussi la fin de la possession de certains produits : la musique aujourd’hui s’écoute en streaming, elle ne s’achète plus à la Fnac ou chez Carrefour.

Stéphane Truphème : La crise actuelle ne va pas forcément contribuer à la réconciliation « marques – conso’battant », comment les marques doivent-elles agir ?

François Laurent : En arrêtant de prendre les consommateurs comme des portefeuilles un peu attardés ! Quand je vois des marques payer – cher – pour ajouter sur leurs publicités « élu produit de l’année », ça me fait rire : tout le monde sait que ce genre de gadget ne rime plus à rien. Bien sûr, ça peut dynamiser les ventes à court terme … mais on construit plus une marque là-dessus. Il faut que les marques s’engagent dans un dialogue durable et responsable avec leurs clients. A la limite, la période actuelles est on ne peut plus favorable pour les marques qui sauront s’adresser au Conso’battant : elles pourront prendre une sacrée avance sur leurs compétiteurs !

Stéphane Truphème : Encore trois mots pour nous donner aux Conso’battants l’envie irrésistible d’acheter votre ouvrage ?

François Laurent : Ce n’est vraiment pas le moment de rater la révolution qui avance !

Avant la rentrée …

Santorin constitue la caricature du tourisme en Grèce …

Un lieu magique, avec ses maisons suspendues à la falaise et ses ruelles blanches.  Et surtout ses couchers de soleil, notamment à Oia et Firostefani – beaucoup plus tranquille à Firostefani !

Le touriste un peu moins orienté farniente, visitera également les sites archéologiques au Sud de l’île, notamment l’ancienne colonie dorienne de Théra.

Et une machine à vendre du tourisme à la chaîne … sans trop se soucier de ce que pense le malheureux consommateur : de toutes façons, le produit est magnifique, sur-vendeur et on ne cherche pas vraiment à fidéliser : le client vient rarement deux ans de suite !

Mais bon, quand on y va au mois de Juillet, on sait d’avance à quoi s’attendre … même s’il y a des trucs un peu glauques, comme ces malheureux ânes que l’on fait galoper de la ville de Fira au vieux port et retour, pour épargner au touriste un peu fainéant 20 minutes d’escalade le long de la falaise.

C’est « pas très cher » (8 euros), ça fait « local », mais voir les pauvres bêtes dévaler le chemin en lacets, le poil trempé de sueur, je trouve ça répugnant ; et comme le téléphérique semble réglé pour obliger le visiteur à attendre une heure dans une queue en plein soleil (quand on compare avec ce que « débitent » les stations de ski des Alpes, on ne peut que s’étonner), reste la ballade à pieds … et là, mieux vaut se garer, car les âniers sont sans pitié pour les touristes réfractaires et pédestres !

Sinon, si vous souhaitez trouver des hôtels tranquilles et sympas là où les maisons blanches d’agrippent au rocher – là où il faut être, visez plutôt Firostefani, bien plus tranquille que Fira ou Oia (très surfait).

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Santorin : coucher de soleil à Firostefani

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Santorin : dans les ruelles de Fira

 Rhodes se révèle nettement plus calme, malgré la presse dans les rues de la vieille ville : il suffit de sortir un peu des sentiers battus pour découvrir des bistrots sympas où vous pouvez encore boire l’ouzo avec quelques locaux aimables ; et au Sud, dépassez Lindos (superbe également) et c’est le désert ! Mais avec des paysages superbes et des villages bien accueillants.

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Rhodes : dans les ruelles de Rhodes

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Rhodes : l’église de Lindos

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Rhodes : le vieux port de Lindos

Et la Crète ?

Il faut avoir le courage de descendre (à pieds, évidemment) les gorges de Samaria, dans les Montagnes Blanches – 16 kilomètres quand même – et découvrir les Portes de Fer : un étroit passage de 2,5 mètres et haut de 300 mètres, aucune photo ne rendra jamais ce paysage … donc je n’en mets pas !

Il faut pousser jusqu’à Phalassarna à l’Ouest et surtout Kato Zakros à l’Est, pour visiter son palais minoen, et ne pas se contenter d’Hania et de son Port Vénitien ou de Knossos – incontournable Knossos, seul site minoen réellement (un peu) reconstitué.

Et l’hôtellerie, en Crète ?

Comme toujours, beaucoup de maisons honnêtes, de bon rapport qualité-prix, mais sans plus ; quelques coups de cœur et hélas, aussi quelques escrocs.

Alors, pour terminer, mon coup de cœur se situe à Rethimnon : la Casa Maistra Residence, tenue par Karen, une allemande qui a eu le coup de foudre pour la ville (et un grec sympa, aussi) : une superbe suite, immense, avec cuisine, mezzanine, terrasse … pour un prix plus qu’abordable.

En tous les cas, moins cher que l’Ifigenia Rooms & Studios d’Hania, à EVITER – sauf si vous avez un comportement suicidaire en fin de vacances ! Les chambres, telles qu’elles apparaissent sur le site, sont magnifiques (c’est vrai aussi qu’un grand angle peut arranger bien des choses) ; mais celles avec vue sur la mer sont situées … au premier étage d’un café discothèque : on a l’impression d’être au beau milieu de la piste de danse jusqu’à très très tard dans la nuit !

Et malheur à vous si vous vous plaignez au patron qui saura se révéler d’une rare grossierté.

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Crète : le Port Vénitien d’Hania

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 Crète : le palais minoen de Knossos

Enfin, pour vous donner un peu de courage pour la rentrée, un disque : Rome de Danger Mouse et Daniele Luppi, en écoute intégrale sur lesinrocks ; et dont lepost nous dit :

« Partageant une passion commune pour le cinéma italien, ils se sont rendus aux mythiques Forum Studios à Rome pour y enregistrer cet album avec la volonté de s’inspirer des bande-originales des westerns-spaghetti composées par il maestro Ennio Morricone ».

Et si j’ajoute que nos compères se sont adjoints les voix de Jack White et Norah Jones, vous hésitez encore ?

Quelques photos

 Hier, c’était la remise des Trophées Marketing Magazine 2011, dont l’Adetem est partenaire : tous les résultats sont ici.

Je ne ferai pas de compte-rendu de la soirée – d’autant que ça twittait de partout !

Par contre, quelques petites photos souvenirs des trophées de la catégorie études, que j’ai eu le plaisir de remettre.

Trophée d’or pour Equal et son client Samsung Electronics France : c’est la photo officielle.

Equal pour Samsung.jpg

Trophée d’argent pour CRMMetrix et son client Bledina.

Trophée de bronze pour Panel on the Web et son client Nars Cosmetics : c’est une photo moins officielle.

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… et enfin, un câlin bien mérité !

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On ne se méfie jamais assez !

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La récente « affaire » du sondage Harris plaçant Marine Le Pen en tête au 1er tour de la présidentielle – voir mon papier ici – l’a prouvé, quand les journalistes abordent un sujet qu’ils ne maîtrisent pas, les risques d’erreur deviennent gigantesques !

Récemment interviewé par un rédacteur de Veille Mag (un titre spécialisée dans la veille), je me suis vu attribuer ces propos :

Pour François Laurent, les Access Panel, fichiers de milliers d’emails, ne sont pas représentatifs. « D’autant plus qu’il arrive que les internautes sont payés pour participer ».

Evidemment, je bondis en relisant ces lignes et demande à modifier ce qui ne correspond EN AUCUN CAS à ma pensée : manque de chance, le journaliste a négligé de me faire relire les citations qu’il m’attribue … à partir de simples notes, et non d’un enregistrement.

Et c’est parti à l’imprimerie !

Alors pour ceux qui tomberaient sur cet « interview », vous pouvez tourner la page : j’ai à peu près dit … l’inverse.

A savoir aucune méthode de recueil n’est parfaite, et qu’il vaut mieux maîtriser les biais que de les nier ; l’indemnisation des panélistes n’est pas neutre, pas plus que les non répondants absolus dans le cas d’un recueil téléphonique.

Ce qui est devenu sous la plume du journaliste – mais attribué à votre serviteur : « Il y a quelques années, on travaillait par téléphone. Seule une personne sur six ou sept répondait » : on est un peu loin du compte !

Tout cela pour dire : méfiez-vous des citations – et le reste est de la responsabilité du journaliste.

Sémiologie et distribution

Le Site Marketing vient de publier la 9ème édition de son PanoTrade, un document de plusieurs centaines de pages sur l’activité média et hors média de la grande distribution en France ; une édition qui analyse cette année les enjeux majeurs que doivent affronter les enseignes comme les industriels en cette sortie de crise. Avec en toile de fond, de profondes remises en cause sur la manière de faire de la promotion et de la communiquer.

Pour la seconde année, Pierre et Elisabeth m’ont demandé d’apporter mon expertise sémiologique – ce que j’ai fait avec plaisir.


Archive with Orchestra

Pas grand-chose de passionnant dans l’activité musicale pop ou rock ces mois-ci.

Bien sûr, il y a le dernier Radiohead, le dernier Rem : rien de génial, le retour du groupe de Thom Yorke semble assez décevant, surtout après les extraordinaires livraisons d’il y a quelques années, pareil pour celui de Michael Stipe.

Le dernier Neil Young est plutôt besogneux, tout comme celui de Marianne Faithfull : bref, c’est pas la joie, seul le dernier Richard Hawley, Truelove’s Gutter, sort du lot.

J’attendais avec impatience le dernier opus des Strokes, Angles : après tant d’années ! Plus abouti, mais on est loin de Is This It !

Archive.JPG

Alors heureusement qu’il y a Archive, un groupe étrange, avec une musique naviguant entre pop, rock, et trip hop – plus quelques zestes d’électro.

Mais surtout un groupe qui tente de multiples expériences, comme de se produire au Grand Rex avec un orchestre classique de 28 musiciens !

On les compare parfois à Pink Floyd : même goût pour l’innovation, la recherche … et même expérience de mêler instruments électriques et sonorités pop et rock à la richesse d’une formation classique.

A la fin des années 60 et au début des 70, plusieurs groupes tentèrent l’aventure de mêler classique et pop : on se souviendra du fastueux Live with the Edmonton Symphony Orchestra de Procol Harum, ou de Days of Future Passed des Moody Blues.

Sans oublier les incursions de Frank Zappa, qui enregistra (au synclavier) un album de musique de chambre sous le nom de Francesco Zappa, se prétendant avec une telle assurance le descendant de ce compositeur italien inconnu, que d’aucuns croient encore à la supercherie – y compris Wikipedia !

Régulièrement les artistes pop succombent à la tentation du classique – y compris Peter Gabriel qui s’y est raté ; voir mon papier ici.

Alors ?                                                      

Ce fut vraiment un GRAND moment … qui se passe de commentaires, donc !

Enfin !

Parler du Japon les mots justes

02 Kyoto 03 Palais Empereur Retiré 05.JPGBeaucoup de clichés circulent sur les Japonais, stoïques face au malheur qui les frappe, ou résignés, ou …

Alors, je voudrais pour évoquer leur vécu avec les mots justes, recopier ci-dessous ce mail : des amis rencontrés à Tokyo lors d’un récent voyage, et qui heureusement n’ont pas physiquement souffert du tremblement de terre et du tsunami.

« I’t s been about two weeks past since the earthquake.

« We have to save the electricity strictly, because of the shortage of power supply.

« It is a bit inconvenient but manageable too.

« We’re getting used to the circumstance we’re in.

« Every time I watch TV, I can’t  help feeling sad seeing people those who were  suffered  from Tsunami.

« The worst thing everyone worries about is still the radioactive problem.

« Despite they’re trying to solve it, it seems to take a while to work it  out.

« We don’t know what’s happening next but I think It’s important to stay calm and collected.

« I  somehow believe in our willpower to overcome this crisis.

« I’m sure we can do it ».

UrgenceJapon

Par ailleurs, je souhaiterais également évoquer ici l’initiative de Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi.com, et de son équipe.

Leetchi.com, je vous en ai déjà parlé ici : un site permettant de créer des cagnottes en ligne, quelle qu’en soit la motivation.

En partenariat avec la Croix Rouge, ils viennent de mettre en place une collecte pour aider le Japon à se relever : www.leetchi.com/urgencejapon.

Vous pouvez également les retrouver sur Facebook.