Marketing is Dead, Auteur à Consumer Insight - Page 2 sur 11
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Author:Marketing is Dead

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Alibaba, vous connaissez ?

Pamela Hsieh.jpgPas celui des 40 voleurs, mais Jack Ma, le self made man chinois qui titille Amazon avec un certain succès, puisqu’au troisième trimestre 2014, juste avant son introduction en bourse le 19 septembre, il gagnait près d’un milliard de dollars quand son rival américain en perdait près de 500 millions ; depuis l’écart se creuse : en janvier 2015, la capitalisation boursière d’Alibaba pesait 258 milliards de dollars, bien devant Amazon et ses 139 milliards.

Alors que les géants américains de la distribution s’allient pour trouver une parade face à Apple et Samsung dans la paiement sans contact, Alibaba teste le paiement par … selfie : une petite photo lors du passage à la caisse et c’est tout !

On lui prête beaucoup : une candeur de façade qui cache un apparatchik, une formidable capacité à déléguer qui cache une méconnaissance de certains dossiers … tout et son contraire, parce qu’Alibaba et son patron effraient bien des entrepreneurs, les GAFA en premier.

Shaoming Yang.jpg

Alors, mythe ou réalité ?

Un véritable succès entrepreneurial ou juste un conte de fées ? Pour le découvrir, venez écouter en exclusivité un duo de charme : Pamela Hsieh, Marketing Director d’Alipay.com et Shaoming Yang, qui vient juste de quitter la direction de Tmall Global Europe pour AliExpress.com, à la 10ème Nuit du marketing de l’Adetem, le 2 juillet 2015 de 18 heures 30 à minuit, à l’Espace Pierre Cardin.

Pour s’inscrire, c’est ici.

L’influence. Vices et vertus.

N13.jpgLa dernière édition de la Revue INfluencia (la numéro 13, porte bonheur … ou malheur, c’est selon) traite de … « L’influence ».

Sous-titre, en tout petit, mais c’est déjà un vaste programme : « Vices et vertus ».

INfluencia parle de l’influence, ça a un petit côté selfie pourrait-on dire pour rester « tendance » ; ou ça fleure bon Gide et ses constructions en abyme – mais là, je ne m’adresse qu’à une part négligeable du lectorat !

Isabelle Musnik, directrice de la rédaction et des contenus, préfère convoquer Gaston Bachelard : « Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres ».

Gide, Bachelard : des monstres sacrés, qui ont certainement influencé bien des étudiants d’une autre génération que celle des selfies !

Qui influence aujourd’hui les jeunes, eux que la revue envisage « bientôt au Panthéon ? », avec quand même un point d’interrogation !

Quelques autres têtes de chapitres prometteurs : « Le slow média impose sa volonté » (dans un monde plein de stress, c’est la pause Kit Kat pour tous) ; « Le marketing doit divertir, c’est sa première obligation » (à diffuser prioritairement à ceux qui n’ont que le ROI à la bouche) ; etc.

Bref, un nouvel opus à dévorer d’urgence.

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Privacy : quel avenir pour le marketing ?

Privacy.jpgOn sait tout ou presque du consommateur en ligne. Avec son empreinte numérique qui l’a rendu prédictible, il n’aura jamais aussi bien illustré l’expression « cœur de cible ».
Seulement voilà, loin d’être dupe ou à force d’être dupé, il se fait de plus en plus discret et réclame son droit à l’oubli, ou du moins à la protection de sa vie privée. Des applications telles que Snapchat ou Whisper, censées ne pas laisser de trace, l’ont bien compris. Du moins en partie. Car gratuites à la base, elles doivent malgré tout asseoir leur modèle économique et l’on voit revenir rapidement les marques dans leurs univers d’échanges et de partages qui se voulaient « privatisés ».

Marre de voir sa vie privée exploitée à son insu, marre de son statut de « digital labor » œuvrant pour le capital des GAFA (face immergée de l’iceberg), le consommateur demande un nouveau contrat, une relation de confiance.

Mais la situation est tendue car la production de données promises par l’Internet des objets conjugués au Big Data croît de façon exponentielle. Un phénomène qui n’ira que grandissant. Alors, quel avenir pour le marketing, pratique fondamentalement basée sur l’exploitation des données ?

C’est la question à laquelle viendront répondre les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem, le 2 juin à 9 heures.

Philippe Le Magueresse, DGA Opinion-Way et directeur de la BU Marketing.

Observateur et analyste des tendances, Philippe Le Magueresse plantera le décor du sujet. Avec la digitalisation, les consommateurs laissent un nombre croissant de traces numériques, et la tendance ne va pas s’inverser avec le développement attendu des objets connectés.  L’exploitation de ces données ouvre à la fois des perspectives réjouissantes et d’autres qui le sont moins. Les différents scandales qui ont éclaté au cours des dernières années (NSA, Snowden, Prism, le droit à l’oubli…) ont laissé des traces…dans les esprits des Français et ont eu tendance à nourrir une posture de défiance. Mais au-delà de cette posture, face à des propositions de service avec un insight fort, le consommateur peut se laisser séduire… démontrant à nouveau la nécessité pour les marques d’établir avec lui un nouveau contrat.

Benoît Tournier, directeur marketing de Sierra Wireless : systèmes embarqués pour voiture connectée.

Benoît Tournier nous dira si, dans le cas de l’Automobile, les véhicules connectés servent uniquement l’intérêt du client. Il précisera dans quelle mesure ils peuvent également être sources d’informations pour les constructeurs, assureurs, et pouvoirs publics. Spécialiste IOT, Benoît nous fera également découvrir les nouvelles architectures systèmes pour gérer des véhicules connectés, en collecter les données, et proposer des services à valeur ajoutée de manière scalable et sécurisée. Preuve que les concepteurs intègrent en amont la problématique de la privacy.

Jean-Philippe Baert, SalesForce Marketing Cloud, Regional Vice President EMEA South

Il nous précisera quelle place occupe aujourd’hui le CRM dans une relation client qui se réinvente. En apportant une attention particulière à la satisfaction client, Jean-Philippe Baert insistera sur la relation de confiance et la transformation de l’expérience client.

Jean-Baptiste Soufron, Avocat, journaliste, prof. à Sciences Po, ex-secrétaire Général du Conseil National du Numérique

Avocat de formation, il a chapeauté pendant quatre ans le Think tank de Cap Digital et a été le Chief Legal Officer de la Fondation Wikimedia. Défenseur de la neutralité du Net et fin connaisseur de ses usages, Jean-Baptiste Soufron aura en charge de formuler des pistes au regard des interventions de cette matinée et de son expérience.

Pour vous inscrire, c’est ici.

Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, on se dépêche !

Blur.jpgLa remise des Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, ce sera le 2 Juillet, lors de la 10ème Nuit du Marketing, je vous en ai déjà parlé ici-même.

La dead-line pour envoyer ses dossiers, c’est le 22 mai : dépêchez-vous !

Cette année, 2 grandes nouveautés avec un Grand Prix Start-up et un Prix de l’excellence B2B, une première en France car à l’Adetem, nous restons persuadés que le B2B est aussi une excellente source d’inspiration marketing. Ce dernier bénéficie de son propre Jury B2B réunissant Suez, Adobe, Air liquide, Schneider Electric, Kiloutou, Get Plus et SO’xperts.

Les frais de dossier sont plus que raisonnables : c’est 50€ HT pour les membres, 120€ HT pour les non membres et seulement 35€ HT pour les start-up !  Mais il faut se hâter car avec les ponts le 22 mai, c’est demain.

Pour déposer un dossier, c’est ici.                                

Post-scriptum qui n’a rien à voir : pourquoi ai-je illustré ce post du dernier album de Blur ? Tout simplement parce que je le découvre avec plaisir et que vous suggère d’en faire autant, si vous êtes un peu Britpop.

La semaine prochaine, c’est nostalgie : Jethro Tull sera à l’Olympia.

Fin de post.

Les futurs seniors, une opportunité à ne pas gâcher …

Seniors.jpgUn revenu en chute libre mais une santé au beau fixe – et une forte envie de la conserver ; le désir de commencer une nouvelle vie avec souvent, le besoin de se sentir utiles et reconnus. Et malgré tout, la nécessité de préparer son indépendance tant au plan physique que financier, sans oublier l’exigence d’aider des ainés encore vivants mais aussi des enfants pas encore vraiment autonomes …

Voilà rapidement brossé, le portrait de seniors de demain : un portrait à la fois si différent de bien des seniors d’aujourd’hui … et de ce qu’imaginaient les marketers et autres stratèges hier encore ! Car il est clair que bien des entreprises – et notamment les assureurs – sont passés à côté de vraies opportunités.

Les futurs seniors, voici donc un nouveau marché prometteur … et à pas gâcher comme le fut celle des seniors dont on parle depuis tant d’années sans avoir réussi à leur proposer des offres vraiment adaptées et attractives ; sans avoir réussi à communiquer intelligemment ; sans avoir su choisir les bons vecteurs pour créer entretenir une relation durable !

En mélangeant souvent ceux qui sont actifs, ceux qui ne le sont plus (ou moins) mais qui sont très mobiles, ceux qui le sont vraiment moins et le grand âge, le secteur financier n’a été capable que d’offrir des « produits-malheur » (dépendance, obsèques, etc.).

Il faut donc aujourd’hui s’intéresser aux seniors de demain, c’est-à-dire, à ceux qui prendront leur retraite professionnelle dans quelques années avec des attentes, des envies et des moyens totalement différents et nouveaux.

Afin de cerner la problématique, d’imaginer les besoins futurs, d’identifier des segments différenciés exigeant des approches ad hoc et d’anticiper les offres d’avenir, notamment en termes de services, le LAB réunit le 9 Juin au matin, un panel d’experts du marché des seniors auxquels se joindront des professionnels bénéficiant déjà d’une expérience en la matière, avec la participation notamment de :

  • Dominique LEVY, Directeur Général – IPSOS
  • Stéphane MARDER, Président – Future Thinking
  • Sophie SCHMITT, CEO – Seniorsphère
  • Nicolas SAVIN, Directeur Marketing – CNAV
  • Lionel TOURTIER, Délégué Général – Generations ERIC
  • Maud ROLLAND, Responsable Marché des Offres Individuelles – Groupe Malakoff Médéric
  • Annie DILLARD, Directrice Marketing – Groupe Prévoir
  • Stéphane MACE, Responsable Marketing et Développement – Carac
  • Sophie CHASTAIN LOPEZ, Directeur Marketing Amont – Swiss Life

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Développer son activité grâce aux médias sociaux

Argus.jpgAlexandre Rispal et moi-même avons récemment publié Développer son activité grâce aux médias sociaux aux éditions de l’Argus de l’assurance.

Petite présentation de l’ouvrage, telle que figurant au dos du livre : A la fin des années 90,  le web était encore une terre inconnue pour le monde de l’assurance.  Il est aujourd’hui incontournable et les usages des médias sociaux ont explosé. Pour autant, toutes les sociétés ont-elles le même niveau de maturité pour faire face à  ces défis ?

Dans ce contexte, mettre en place une stratégie d’analyse et de dynamisation des actions sur les médias sociaux est incontournable. Cette stratégie requiert une méthode claire, des hommes et des femmes rompus à ces nouveaux outils, un changement d’état d’esprit en rupture avec une culture hiérarchique et en silos.

Cet ouvrage aborde l’usage des réseaux sociaux et donne les techniques pour bâtir un plan média social pour analyser, surveiller, booster sa présence sur les médias sociaux en plaçant le consommateur au centre des préoccupations de l’entreprise. Il introduit des notions nouvelles et innovantes en France telles que la mise en place d’un « thought leadership » sur une cause ou sujet spécifique.

Il y a quelques jours, le LAB nous a invité pour en parler avec quelques assureurs ; cette petite vidéo de présentation de l’ouvrage y a été réalisée.

 

Rupture, vous avez disrupture ?

rupture-vous-avez-disrupture-le-futur-est-deja-derriere-nous.jpgCe millénaire va vite, presque même trop vite : tout change sans arrêt, on a évoqué la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés.

Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel : mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente.

Courbe, exponentielle, accélération : ces mots évoquent plutôt la continuité ; et pourtant, nous ressentons tous peu ou prou une singulière impression de rupture !

Rupture … ou pas : telle est la question que nous nous sommes posée lors de nos réunions du mardi – qui d’ailleurs, autre rupture, ne se tiennent plus nécessairement le mardi ! Mais nous continuons à nous appeler les Mardis du Luxembourg … même si nous ne nous retrouvons plus dans les superbes locaux d’un copain qui donnaient juste sur le jardin du même nom !

Nous, c’est-à-dire aujourd’hui : Alexandre Rispal, Philippe Cahen, Annabel Ringrave, Luc Basier, Jean-Marc Goachet, Véronique Varlin, Henri Kaufman, Jean Claude Boulay, Yves Krief, Christian Gatard et moi-même, qui ai initié le groupe à la fin du siècle dernier (tout à la fin des années 90 pour être honnête)

Rupture … ou pas : c’est la question que nous nous sommes très librement posée ; nous avons débattu, chacun apportant les fruits de ses réflexions.

Vision optimiste ou pessimiste selon les auteurs.

Vision plutôt historique pour les uns, parce qu’il convient de remettre l’avenir en perspective avec le passé pour mieux l’appréhender ; vision expérientielle pour les autres, parce que la réflexion doit également s’enraciner dans le vécu ; vision philosophique pour les derniers, parce qu’à un moment, il faut bien tirer des conclusions un peu plus définitives.

De toutes nos cogitations nous avons fait un livre : Rupture, vous avez disrupture ? Il vient de sortir chez Kawa, avec pour sous-titre : Le futur est déjà derrière nous.

Rupture … ou pas : finalement, ce sera au lecteur d’en juger.

La Poste face à ses Grands Comptes

Contamine.jpgLa Poste  vient d’ouvrir un nouveau portail Internet dédié à ses Clients Grands Comptes ; rencontre avec Isabelle Contamine, Directrice du Pôle Marketing Support de la branche Services-Courrier-Colis de La Poste.

MarketingIsDead : Isabelle, quel est aujourd’hui l’enjeu marketing majeur du Pôle courrier de La Poste, et quelle place y occupent les Grands Comptes ?

Isabelle Contamine : Au cœur des échanges économiques, La Poste vit au rythme de l’évolution des comportements des clients, de la société et des marchés. Le Courrier traditionnel, en particulier, fait aujourd’hui face aux révolutions concurrentielles et commerciales, écologiques et technologiques du marché et les transforme en opportunités.

Face à ces nouveaux enjeux, il se positionne comme un média à part entière, le média incontournable de la Relation Client.

Le Courrier Media Premium c’est la réinvention du Courrier Publicitaire et du Courrier Relationnel : simplifier l’accès à nos offres, faciliter les parcours clients, créer des offres sectorielles en phase avec leurs besoins spécifiques.

85 % du chiffre d’affaires du Courrier (maison-mère et filiales) sont réalisés avec nos clients « entreprises ». Nos Grands Comptes pèsent 25% de ce chiffre d’affaires global. Nous les associons dans l’élaboration des offres car ils sont souvent précurseurs sur nos différents marchés.

MarketingIsDead : La Poste vient donc d’ouvrir un nouveau portail Internet qui leur est dédié : quels objectifs souhaitez-vous atteindre avec ce site ?

Isabelle Contamine : L’objectif est double : Fidéliser les clients qui utilisent déjà nos offres en les confortant dans leurs choix, conquérir de nouveaux interlocuteurs clients en leur démontrant notre capacité à répondre à leurs besoins de plus en plus complexes et spécifiques. La Poste doit être le partenaire privilégié de ses clients, être au cœur des nouvelles problématiques imposées ou engendrées par les évolutions de l’environnement, apporter des réflexions complémentaires comme par exemple la transition énergétique, ou remettre l’humain au cœur de l’écosystème …

MarketingIsDead : Comment comptez-vous éviter l’échec d’un site « publicitaire », qui constituerait plus un plaidoyer pro domo qu’un véritable centre de ressources pour les entreprises ?

Isabelle Contamine : Le Portail Clients Grands Comptes  n’est pas un portail publicitaire. C’est un portail qui apporte à la fois un éclairage marketing sur des sujets d’actualité et positionne nos différents savoir-faire. Notre portail doit générer du dialogue avec nos clients Grands Comptes tout en leur démontrant que nous sommes un partenaire pour le développement de leur business ! 

MarketingIsDead : Et quelles vont être les prochaines étapes ?

Isabelle Contamine : Notre prochaine étape est de faciliter l’accès à nos clients Grands comptes à des API à valeur ajoutée ciblées sur leurs usages et leurs problématiques, de leur simplifier le quotidien, être un lieu d’échanges privilégiés qui permet de faciliter le partage et le benchmark.

Le numérique en action dans l’assurance

Fracture numérique.jpgEn France, la fracture numérique n’est plus vraiment géographique, même si demeurent encore certaines zones d’ombre ; ni vraiment générationnelle : même les retraités « réseautent » sur Facebook – c’est même pour cela que les jeunes commencent à déserter le réseau social.

Désormais, c’est plutôt dans les têtes que se situe la fracture numérique entre des consommateurs qui ont parfaitement saisi et intégré dans leurs démarches d’achat les pouvoirs que leur offrent les médias sociaux ; et d’autres qui doivent encore absolument pouvoir serrer la main d’un conseiller avant de souscrire quelque contrat.

Mais la fracture numérique réside également au sein des entreprises, même les plus connectées : pourquoi les gens mal à l’aise avec un PC ou un Smartphone dans leur vie privée le seraient-ils moins une fois poussée la porte de leur bureau ? Souvent c’est le grand écart entre le discours et la réalité mise en œuvre sur le terrain … d’où parfois de dures confrontations entre salariés et clients !

  • Comment passer d’une entreprise traditionnelle à une entreprise digitale, connectée?
  • Quelles sont les résistances à vaincre en interne et les solutions à développer pour y parvenir?
  • Quels projets mettre en œuvre pour coller aux attentes des générations plus jeunes … et moins jeunes?

Pour répondre à ces questions, le LAB organise une conférence le 16 avril au matin; interviendront :

  • Georges-Edouard DIAS, Co-Founder & Chief Strategy Officer de Quantstreams, et jusqu’en 2013 Chief Digital Officer de L’Oréal, évoquera la difficulté des grandes entreprises à adapter leur management au digital et indiquera des pistes pour réduire la rupture entre générations
  • Blandine Fuzeau, Directeur Associé d’Orange Consulting, présentera le programme de transformation digitale interne mis en place chez orange : digital leadership inside et digital Academy.
  • Karine Lazimi, Head of Digital Experience d’Allianz France, montrera comment une entreprise peut se développer dans le domaine du « social selling ».

Pour s’inscrire, c’est ici.

L’Inbound Marketing selon la Stratégie du Sherpa

Szapiro.jpgGabriel Szapiro vient de publier L’Inbound Marketing selon la Stratégie du Sherpa ; rencontre avec le fondateur de l’agence Saphir.

MarketingIsDead : Tu viens de publier L’Inbound Marketing selon la Stratégie du Sherpa : en deux mot, c’est quoi, l’Inbound Marketing ?

Gabriel Szapiro : L’Inbound Marketing  consiste à « Faire venir à soi les clients au lieu d’aller les chercher ». Comment ? En s’inspirant de la vision suivante : « C’est dorénavant par l’offre que l’on suscite la demande … et non l’inverse » et en s’appuyant sur la stratégie du Sherpa : Attirer, Séduire, Convertir, Permettre, Conclure et Suivre.

MarketingIsDead : Tu commences tes conférences en déclarant qu’il est temps de mettre Kotler à la poubelle … et tu joins le geste à la parole : pourquoi une telle dureté à l’égard du « pape » du marketing ?

Gabriel Szapiro : Kotler fonde toute sa stratégie sur l’analyse des besoins et ses diktats ainsi que sur la cohérence absolue du Marketing Mix … « Répondre aux besoins », tel est son leitmotiv … et pourtant :l’iPhone ,l’iPad, Nespresso … ne sont pas nés d’une analyse préalable des besoins !

MarketingIsDead : Tu parles de la fin nécessaire du harcèlement médiatique …

Gabriel Szapiro : Les publics cibles, et en particuliers les internautes, se trouvent souvent harcelés de messages intrusifs. Le contraire de l’éthique et du respect, d’autant plus qu’aucune permission ne précède l’envoi des messages.

MarketingIsDead : Pour toi, la culture de l’Inbound Marketing se développe en 4 points : innovation, obsession clients, différence, impertinence : tu peux préciser en quelques mots ?

Gabriel Szapiro : L’Inbound Marketing selon la stratégie du Sherpa se fonde  sur l’art de faire venir à soi les clients depuis la séduction jusqu’à la conviction rationnelle.

Aussi la marque doit-elle créer le désir d’en savoir plus  pour susciter l’envie de devenir client.

Le désir se révèle selon 4 cultures : l’Innovation par la création de nouvelles prestations  ou produits, l’Obsession clients par  des messages s’adressant spécifiquement aux stimuli affectifs et rationnels des clients (Buyers-Personas), la Différence via un positionnement différenciateur et l’Impertinence par un discours attrayant et inattendu (fondé souvent sur le storytelling).

MarketingIsDead : Il faut privilégier le désir, la raison n’est pas tout : Damasio avait bien raison de critiquer « l’erreur de Descartes ».

Gabriel Szapiro : Le désir précède le besoin … Comme le dit Spinoza : « Je ne désire pas les choses parce qu’elles sont belles et bonnes ,c’est parce que je les désire, qu’elles sont belles et bonnes ».