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Actualité

L’AI générative, par Flavien Douetteau, CEO de Ublo

AI générative, le nouvel Eldorado … ou le nouveau Métavers ?

Tandis que chantres de l’AI générative regardent le verre à moitié plein, ses détracteurs contemplent le verre à moitié vide : mais où se situe la réalité, dans tout ça ? Pour (tenter de) y répondre, le 7 février au matin, le Pôle Prospective de l’Adetem, donnera la parole aux entreprises qui la mettent concrètement en œuvre.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, un rapide interview de Flavien Douetteau, Cofondateur et CEO de Ublo.

Question : Alors, AI générative, le nouvel Eldorado … ou le nouveau Métavers ?

Flavien Douetteau :  Un peu des deux. Clairement l’AI générative apporte et va apporter des gains en productivité aux particuliers et aux entreprises. Mais attention à ne pas croire que tout ce que l’AI générative touche va se transformer en or. Comme souvent après la phase de « hype », il y aura forcément une période plus calme avec une réflexion un peu plus ancrée dans la réalité quotidienne en entreprise. Je le répète souvent mais bien avant la technologie, les humains et les processus sont essentiels si l’on veut arriver à créer un vrai changement.  

Question : Concrètement, qu’est-ce que l’AI générative apporte à Ublo et à ses clients ?

Flavien Douetteau :  Elle apporte 3 choses :

1- L’aide à la génération de contenu (on peut penser naturellement dans l’immobilier à la rédaction d’annonces),

2- L’aide au support client en permettant de proposer un chatbot s’appuyant sur une base de connaissance interne,

3- L’aide à la prise de décisions et au requêtage d’information en rendant possible « d’écrire », c’est-à dire utiliser le conversationnel pour interroger une base de données. Par exemple « Quel est mon niveau d’impayés sur le dernier mois ? »

Ce n’est que le début mais ne pas oublier que derrière cette rupture technologique si les données de l’entreprise ne sont pas de qualité, très difficile de faire quelque chose.

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AI générative, le nouvel Eldorado, le 7 février à l’Adetem

Pour 2023, les prospectivistes n’avaient d’yeux que le Métavers, le nouvel Eldorado promis, entre autres, par Mark Zuckerberg … avant de faire un peu « flop » !

Alors, 2024 sera-t-elle l’année de l’AI générative … ou pas ? Gartner la situe au pic de son Hype Cycle … mais peut-être faut-il se méfier autant des prédictions catastrophes que des utopistes !

Alors, entre craintes et fantasmes, le Pôle Prospective vous propose de faire un point à date le 7 février au matin, non pas en dissertant à l’infini sur les avantages inouïs et les risques incommensurables de l’AI générative, mais en donnant la parole :

  • Aux entreprises qui la mettent concrètement en œuvre, avec :
    • Flavien Douetteau, Cofondateur et CEO de Ublo,
    • Fayçal Boujemaa, Data&AI Technology Strategy and Digital Transformation d’Orange,
    • Essilor (à confirmer).
  • Aux ingénieurs qui la font, avec :
    • Mathieu Crucq, Directeur Général de Brainsonic,
    • Christian Langevin, Chief Product Officer de Groupe Chapsvision – QWAM Content Intelligence.
  • En considérant aussi les limites à sa crédibilité, avec :
    • Frédéric Cavazza, Consultant et conférencier,
    • Yann Gourvennec, PDG et fondateur de Visionary Marketing,
    • Michaël Tartar, Fondateur & CEO de DIMM.UP FR.

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AI générative, le nouvel Eldorado ?

« À l’origine, ce n’était qu’un banal procès opposant un particulier à une compagnie aérienne, accusée d’être responsable de blessures qu’il dit avoir subies », comme le relate Le Figaro. Sauf que « les avocats de la compagnie aérienne ont été interloqués par le mémoire transmis par les avocats du plaignant : parmi les arrêts cités en guise de jurisprudence, pour appuyer leur requête, ces derniers ont invoqué plusieurs affaires qui n’ont tout simplement jamais existé ».

Comment l’avocat du plaignant, malgré ses 30 années d’expérience de juriste, a-t-il pu commettre une belle bourde et inventer pas moins de 6 fausses décisions de justice, fausses citations bien sûr à l’appui ?

En sous-traitant le travail, non pas à un stagiaire un peu flemmard, mais à … ChatGPT ! L’intelligence artificielle avait été jusqu’à préciser ses sources … qui n’existaient pas : le « seul » tort de l’avocat New-Yorkais avait été d’accorder une confiance aveugle – et de ne pas vérifier l’existence desdites sources – à une intelligence artificielle qui précise pourtant à ses utilisateurs risquer de « fournir des informations erronées ».

Cet exemple présente un « double mérite » : tout d’abord, il souligne bien que les AI ne sont que des outils certes puissants, mais encore imparfaits, et qu’il convient de s’en méfier.

Mais également, il offre un boulevard aux détracteurs de l’AI générative : « Regardez où conduit une confiance dans ces nouvelles technologies ! ».

Bref, tout le monde est content, les uns regardant le verre à moitié plein les autres contemplant le verre à moitié vide : et où se situe la réalité, dans tout ça ?

Telle est la question que nous nous sommes posés avec Frédéric Dumas, et à laquelle nous souhaiterions – très modestement et partiellement répondre – dans le cadre du Pôle Prospective de l’Adetem, le 7 février au matin en donnant la parole :

  • Non pas aux chantres de l’AI générative, mais aux entreprises qui la mettent concrètement en œuvre
  • Aux ingénieurs qui la font – promis, ils adapteront leur discours aux néophytes,
  • Sans oublier la dimension éthique, avec le collectif 100% Human content.

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Marketing et sobriété : rencontre avec Remy Oudghiri

Consommer moins pour consommer mieux : par conviction ou par obligation, la sobriété s’impose aux consommateurs ! Mais comment le marketing saura-t-il répondre à ces nouvelles exigences sociétales ?

Ce sera le thème de matinée organisée le Pôle Prospective de l’Adetem le 3 Octobre prochain (inscriptions ici) ; en avant-première, un des intervenants, Remy Oudghiri, Sociologue, Directeur général de Sociovision, répond à nos questions.

Question : Volontaire ou subie, la sobriété s’impose dans la consommation des Français : comment percevez-vous cette nouvelle tendance ?

Remy Oudghiri : Une grande partie du public français est désormais acquis à l’idée qu’il va lui falloir changer ses comportements pour s’adapter à la nouvelle donne climatique, énergétique et environnementale. Dans ce contexte, la notion de « sobriété » est perçue positivement, contrairement à la notion de « décroissance » qui fait peur. De fait, depuis une dizaine d’années, l’idée que « consommer mieux, c’est consommer moins » ne cesse de gagner des points dans nos études. Les Français rêvent d’une société où la croissance serait vertueuse sur le plan environnemental et permettrait de conserver l’essentiel du mode de vie à l’occidentale.

Mais le contexte inflationniste vient relativiser cet engouement. Désormais, la sobriété est subie par une part croissante non seulement des classes populaires, mais également des classes moyennes. Dans la dernière vague de notre grande enquête annuelle, 66% des Français déclarent que leur budget leur permet tout juste de faire face aux dépenses de base, un chiffre qui a gagné 20 points depuis 2018 ! Dans ce contexte, la sobriété fait moins rêver.

Ainsi, la montée des enseignes discount et le succès de la seconde main, pour prendre ces deux exemples typiques de notre époque, sont moins les symptômes d’une société qui aspire à une « sobriété heureuse » que les signes d’un déclassement d’une partie de la population. De plus en plus, les Français sont contraints à la sobriété. Les « sobres heureux » ou partisans de la sobriété volontaire existent, ils augmentent même, mais ils restent minoritaires. Il y a plus de consommateurs sobres qui rêvent de l’être que de consommateurs sobres réels. Le succès des SUV ou d’une enseigne comme Shein montre que les valeurs du consumérisme et du matérialisme sont loin d’avoir disparu. L’enjeu, pour demain, sera de réconcilier les intentions et les actes, autrement dit, de réconcilier les Français avec eux-mêmes.

Question : Comment les entreprises doivent-elles d’adapter à cette nouvelle tendance ?

Remy Oudghiri : Pour les entreprises qui se lancent ou les start-ups, la situation est simple : elles n’ont pas besoin de s’adapter. La sobriété fait partie du cadre évident dans lequel il faut désormais évoluer.

Le défi est beaucoup plus exigeant pour les entreprises, grandes ou petites, qui se sont développées dans le cadre de « l’ancien système ». Mais la sobriété peut les aider à réaliser de meilleures performances. En effet, cela les oblige à réduire la voilure et, ce faisant, à réaliser des économies. Plus généralement, il faut qu’elles se fixent des échéances réalistes à long terme afin de franchir par étapes la voie vers une entreprise responsable, sobre et décarbonée. La règlementation les y aide en déterminant des dates-clés (indice de réparabilité, fin des voitures thermiques, etc.). L’enjeu pour les entreprises sera de ne pas s’éloigner des objectifs à long terme qu’elles se sont fixées. Il y va de leur crédibilité et, dans le monde qui vient, de leur survie.

L’intelligence marketing est humaine, pas artificielle …

… et le directeur Marketing est un humain qui parle à d’autres humains … même si hélas, trop souvent, certains cèdent aux sirènes d’une automatisation aveugle des process !

La 13ème des 36 évidences pour demain du Conseil Scientifique de l’Adetem, se révèle d’une brulante actualité aujourd’hui : après de longs mois de crise sanitaire, les Français réclament de plus en plus d’humain, d’émotion, de sincérité, dans les contacts qu’ils entretiennent avec les marques … en mot, tout l’inverse de ce que prônent les gourous d’un Marketing Automation généralisé.

Heureusement, certaines marques résistent avec succès, et remettent de l’humain au cœur de leurs relations avec leurs clients et les citoyens ; pour lancer la discussion, le Club Horizon(s) de l’Adetem vous invite à venir en discuter avec 3 experts, le mardi 4 octobre de 9 à 11 heures :

  • Remy Baranger, ancien Directeur Marketing IBM France et Fondateur d’Eurekavox, accompagnateur de projets d’employee advocacy ;
  • Franck Chenet, Group Marketing Director de RAJA, le leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures et d’équipements pour l’entreprise ;
  • Véronique Micard, Responsable des partenariats associatifs et Communication d’Identités Mutuelle, mutuelle qui parraine l’association Les Frigos Solidaires.

Des intervenants qui vont plutôt vous parler valeurs humaines que d’intelligence artificielle et d’automatisation ; et comme nous privilégions aussi l’humain, cette réunion ne sera qu’en présentiel pour favoriser les échanges dynamiques! Renseignements et inscriptions sur adetem.org.

Pas de mission sans passion

Cette année, avec Frédéric Dumas, nous avons choisi d’illustrer dans le cadre d’Adetem Horizon(s) 3 des 6 thématiques du Manifeste du Conseil Scientifique de l’Adetem : 36 évidences pour demain. Et après : « Marketing et RSE : des alliés incontournables et une histoire d’amour durable », le 15 Février dernier, nous aborderons : « Pas de marque à mission sans réelle mission de marque » le 21 Avril ; les inscriptions, c’est ici.

2 points forts pour vous inciter à venir :

  • Tout d’abord, en retravaillant le sujet, nous avons décidé d’inclure la passion dans la thématique et d’ajouter : « Pas de marque à mission sans réelle mission de marque ET sans passion ». Sinon, on sombre rapidement dans le côté obscur du « missionwashing »
  • Ensuite, cette matinée ne sera qu’en PRESENTIEL pour favoriser les rencontres et les échanges ! Venez nombreux !

Venez nombreux écouter :

  • Frédéric Cantat, Pilote de la transformation – IGN ;
  • Thierry Spencer, Président – Sens du client ;
  • Emma Virey, Fondatrice – Lulu dans ma rue.

Merci le Marketing

Si dès 1935, l’American Marketing Association définissait le Marketing de l’offre, il fallut attendre … 1985 pour passer au Marketing de la demande et 2004 pour qu’on parle de Relation clients !

Puis le WWW a tout bousculé et accéléré, ce que dans ses deux Manifestes de 2013, puis 2020, le Conseil Scientifique de l’Adetem soulignait : « Tout va vite, très vite. Ou plutôt non : tout va de plus en plus vite ! »

En fait, deux milestones auront profondément marqué notre société en général et le marketing plus particulièrement : la montée en puissance du Web et la récente crise sanitaire, toutes deux révélatrices de lourdes mutations sociétales. Deux milestones … et deux manifestes.

1999 : « Les marchés sont des conversations » : le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) pose le cadre d’un marketing où grâce à Internet, « les consommateurs deviennent plus intelligents plus rapidement que la plupart des entreprises ». En 95 thèses, les auteurs de ce Manifeste des évidences ouvrent la voie du marketing connecté – du marketing du 21ème siècle.

2021 : « Oui, la consommation reste un bienfait. Merci le Marketing ! » : le Conseil Scientifique de l’Adetem pose le cadre d’un marketing nouveau, dans un monde à la fois dévasté par une crise sanitaire majeure et qui doit faire face à une crise environnementale sans précédent. En 36 évidences, le Conseil Scientifique fonde le marketing d’un monde en souffrance.

« Le Marketing est la boussole d’un monde en rupture et en accélération perpétuelle », « Le marketing durable est l’antonyme de l’obsolescence programmée », « Le directeur Marketing est un humain qui parle à d’autres humains. L’IA et ses algorithmes devraient en prendre de la graine ! » : Venez découvrir le mardi 12 octobre dès 9 heures, les 36 évidences du nouveau Manifeste du Conseil Scientifique de l’Adetem … et surtout, dialoguer avec ses auteurs.

Pour s’inscrire, c’est ici … et en plus, c’est gratuit ! Par contre le nombre de places est limité en présentiel : or seuls les présents pourront entamer le dialogue avec les membres du Conseil Scientifique.

D’ici là, tous les jours, un peu comme le calendrier de l’Avent, je vous ferai découvrir sur LinkedIn, une des 36 évidences : à demain, donc !

A bientôt

La période du 1er confinement, malgré toutes ses contraintes – car il fut de loin, le plus strict – ne fut pas celle du découragement, mais celle d’une grande inventivité, doublée d’une certaine générosité :

  • Inventivité, les entreprises découvraient la distanciel, le télétravail bien sûr, mais aussi les webinaires, format novateur – à défaut de nouveau – qui allait leur permettre d’apporter la bonne parole – de leur savoir faire – aux quatre coins de l’hexagone ;
  • Générosité, car bien des services devenaient soudain gratuits, comme par exemple ces séminaires payants qui se muaient en webinaires gratuit.

Et puis il y avait l’espoir qu’après la période estivale chaotique, tout allait redémarrer en septembre même si pesait déjà l’ombre d’une seconde vague …

Le printemps 2021 sera celui de l’usure : marre, les travailleurs – quel que soit leur niveau de responsabilité – n’en peuvent plus de ne plus pouvoir dialoguer avec leurs collègues autour d’un café, ou échanger sur un sujet qui leur tient à cœur en marge d’une conférence.

Les webinaires, qui faisaient le plein durant le 2nd trimestre 2020, n’attirent plus les foules un an plus tard : le distanciel ne fait plus recette …

A l’aube d’une nouvelle trêve estivale, il faut imaginer la rentrée 2021.

Qui ne sera ni semblable à celles d’avant, ni à septembre 2020 : quelque-chose d’hybride, où présentiel et distanciel se marieront, où un nouvel équilibre entre télétravail et présence au bureau sera à trouver – le monde sera phygital ou ne sera pas, dira-t-on pour paraphraser Malraux ! Ça, c’est la vision optimiste …

Mais aussi un monde encore marqué par la souffrance : les citoyens, salariés et consommateurs, ont besoin de récupérer, même si personne ne compte avec le même zèle maladies physiques et psychiques ; et pourtant, la détresse psychologique touche aujourd’hui près d’un salarié sur deux.

La rentrée 2021 sera convalescente à tous points de vue :

  • Convalescente, parce que de nombreux secteurs peineront longtemps à surmonter la crise économique qui a accompagné la sanitaire … et qui perdurera encore bien la fin de cette dernière ;
  • Convalescente, parce que les consommateurs mettront longtemps à retrouver leurs marques, passée l’euphorie des premiers verres bus avec des amis en terrasse ;
  • Convalescente aussi, parce que les salariés ne supporteront pas – plus – les comportements agressifs : commerciaux, oubliez le démarchage intensif !

De nouvelles relations entre fournisseurs et clients sont à inventer, de nouvelles postures : ce sera – pour reprendre un terme très à la mode en marketing – du test and learn, soft si possible.

Ce qui sûr, c’est que dialogue qu’avec Alain Beauvieux, nous avons entamé l’an passé et qui a conduit au libre blanc Vendre Demain, téléchargeable sur ce site, devra être relancé.

Respecter le consommateur !

On pourrait évoquer la schizophrénie du marketer et opposer les actions qu’il planifie pour développer les ventes de son entreprise et optimiser son business … à ce qu’il juge inacceptable quand il troque sa casquette professionnelle pour celle de simple consommateur/trice.

On pourrait également souligner l’inquiétante recherche du profit à tous prix qui conduit les entreprises : les récentes mésaventures d’Emmanuel Faber à la tête de Danone montrent bien que la finance prime toute idée d’une mission de service aux citoyens !

Pour le marketer, le consommateur reste bien souvent juste une cible, terme guerrier qui n’implique gère de respect envers la personne concernée ; mais ce dernier se rebelle, et pas seulement sur les médias sociaux : ses comportements d’achat évoluent, et les marques doivent, bon gré, mal gré, s’y adapter … surtout celles-ci qui s’adressent aux nouvelles générations, mais pas que !

Le marketing change et la notion – hélas encore bien trop nouvelle pour bon nombre d’acteurs – de respect commence à s’inscrire au cœur de la relation entre les marques et leurs clients et prospects ; le Club Horizon(s) de l’Adetem laissera des experts s’exprimer sur le sujet lors d’un Webinar le 16 Mars à 10 heures 30 ; avec :

  • Alexandre Rispal – Assurly, Insurtech France – expliquera pourquoi l’éthique s’est nécessairement imposée aux insurtech,
  • Frank Rosenthal – Retail Distribution  – se centrera sur le respect du consommateur par les distributeurs,
  • Cyril Attias – Agence des media sociaux – traitera du respect du consommateur par les influenceurs.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Moonshot, Wakam, Assurly : rencontre avec un serial « Insurtech »eur

Les Insurtechs – contraction de « Insurance » et de « Technologie »), font parler d’elles depuis le début des années 2010.

A l’origine, ces acteurs devaient apporter de la disruption sur un marché très traditionnel. Les années ont passé et le résultat a été pour le moins mitigé. L’année 2020 avec l’introduction en bourse de Root et Lemonade semble réveiller le potentiel d’innovation de ces acteurs.

Rencontre avec Alexandre Rispal qui a contribué à placer deux Insurtechs dans le top 100 mondial Insurtech 100 avec Moonshot-Insurance et Wakam et se relance dans une nouvelle aventure pour réinventer l’assurance emprunteur avec Assurly.

MarketingIsDead : Peux-tu nous parler de ton parcours dans l’Insurtech ?

Alexandre Rispal : Avec plaisir. Après un parcours classique de direction marketing et innovation dans de grands groupes, j’ai tenté depuis 5 ans de révolutionner le secteur avec Moonshot-Insurance grâce aux assurances paramétriques puis avec Wakam. A chaque fois en utilisant la data et la technologie au service des clients. J’ai acquis une conviction : il faut maîtriser la chaîne de valeur allant de la conception des produits jusqu’à la distribution pour y parvenir. Sinon, on ne parvient qu’à faire une partie du chemin pour transformer une industrie en profondeur.

En parallèle j’ai aussi accompagné de nombreuses startups comme mentors et contribué dans des fédérations telles que la FG2A à diffuser cette culture de l’innovation pour faire progresser l’écosystème.

Assez logiquement, je viens de rejoindre la startup Assurly lancée par Toufik Gozim et Mickael Benhassen qui vise à réinventer l’assurance emprunteur en transformant profondément l’expérience client.

MarketingIsDead : Tu peux préciser …

Alexandre Rispal : Assurly souhaite disrupter le marché de l’assurance emprunteur en permettant aux clients de changer d’assurance en 10 minutes tout en réalisant des économies significatives, sans compromis sur la qualité des garanties.

Cette expérience 100% digitale, basée sur l’économie comportementale, permet de proposer un produit et des services qui vont transformer un secteur jusqu’à présent très traditionnel et pourtant essentiel pour les français.

MarketingIsDead : Les Insurtechs s’en sortent-elles bien dans cette période très difficile sur le plan économique ?

Alexandre Rispal : Beaucoup d’Insurtechs lancées il y a quelques années ont oublié qu’il fallait viser la rentabilité et que l’exécution était clé. Résultat des courses, elles n’ont pas apporté de réels bénéfices clients en commettant des erreurs basiques : trop de focus « techs », trop de focus technique assurance ou trop de focus communication. Difficile de trouver le bon « sweet spot ».

Pourtant on voit, au-delà de l’Asie, apparaître de belles réussites aux Etats-Unis telles que Lemondade, Root, Hippo. L’Europe n’est pas en reste avec des acteurs comme Alan, Zego, Qover ou d’ambitieuses sociétés comme Seyna.

Pour autant, les mois à venir vont être décisifs pour distinguer les sociétés « profitables by design » et les autres.

MarketingIsDead : Ces startups sont-elles vraiment disruptives ou des prestataires des acteurs en place ?

Alexandre Rispal : Il faut être clair. La plupart des insurtechs sont aujourd’hui en France soit des néo-courtiers comme Luko, Lovys, Moonshot-Insurance avec de belles technologies mais sans maîtrise complète de la chaîne de valeurs ou des prestataires technologiques comme Zelros ou Monuma.

Elles apportent donc de vraies innovations mais pas de la « disruption ».

Pour apporter de la disruption, il faut se positionner en assureur digital, avec une vision internationale et coupler cela avec une expérience client géniale pour quasiment apporter une transformation générationnelle dans la manière de consommer l’assurance. C’est ce sur quoi nous travaillons d’arrache-pied chez Assurly.