Marketing is Dead, Auteur à Consumer Insight - Page 5 sur 11
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Author:Marketing is Dead

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Les média sociaux : un levier de croissance pour les PME

PME.jpgWidoobiz, c’est la radio des TPE PME ; une radio Internet que l’on retrouve en ligne ici.

Le 5 Novembre dernier, ils m’ont invité à venir m’entretenir à l’antenne à l’occasion de la sortie de PME, gagner en compétitivité grâce au marketing, le livre de je viens de publier avec Sophie Callies aux Éditions Dunod.

Comme j’ai oublié de vous prévenir du passage à l’antenne, voici le podcast !

2 e.réputations, mais un seul personal branding #4

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite des notes parues les 16, 18 et 21 octobre.

Elaborer son personal branding

Rassurons-nous : ce n’est pas parce trois salariés d’Alten se sont retrouvés devant les prudhommes du fait d’un ami indélicat que nous sommes tous à la merci d’un licenciement expéditif.

Et la multiplication de photos de fêtes estudiantines sur Facebook risque fort de calmer les ardeurs des chasseurs de têtes : à quoi bon chercher à débusquer l’image scandaleuse … si elle devient la norme !

En fait, dans la majorité des cas, même votre sphère privée est à deux clics de vos collègues de bureau – et votre e.réputation professionnelle à deux doigts d’être percée par vos parents et amis –, non seulement il n’en transparaît pas suffisamment pour que cela vous porte réellement préjudice … et très certainement vos collègues et amis ne chercheront pas à en savoir plus sur vous …

… sauf si une « impérieuse » nécessité les pousse : parce que vous venez d’obtenir une surprenante promotion, vous vous présentez aux élections au comité d’entreprise, etc.

… sauf si votre personnalité devient plus publique que d’ordinaire : car les hommes publics n’ont pas de vie privée.

Alors, plutôt que de prendre le moindre risque, construisez-vous une e.réputation globale – une e.réputation qui fasse le lien entre vos vies personnelle et profesionnelle.

Acceptez de vous afficher et élaborez votre personal branding – votre marque individuelle.

Mais pas n’importe comment !

Si les professionnels savent parfaitement (devraient savoir parfaitement) gérer la partie profesionnelle de leur e.réputation (et s’ils ne le savent pas, il y a des tas de lectures intelligentes sur le sujet), ils ignorent le plus souvent ce qu’ils doivent / peuvent porter à la connaissance de tous de leur vie privée – et donc de leur e.réputation personnelle.

La réponse est simple : tout ce qui peut contribuer de transformer un dirigeant (consultant, spécialiste, etc.) technocrate en un être humain sympathique.

Et un être humain, c’est fait de qualités et de défauts.

Vos défauts publiques, ne chercher ni à les nier, ni à les cacher : s’ils sont connus, c’est que d’autres se sont déjà chargés de les révéler … et sont prêt à enfoncer le clou.

Longtemps l’ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie Hervé Gaymard a essayé de nettoyer sa page wikipedia de la polémique liée à son appartement de fonction de 600 m2 près de la place de l’Etoile – le scandale lui a valu son portefeuille ! Non seulement, il n’y est jamais parvenu, mais le toilettage a cessé le jour où a été révélé l’adresse IP de la personne chargée du nettoyage : elle correspondait à un ordinateur de Bercy !

Si la tache est trop flagrante, plutôt que de la nier, mieux vaut l’accepter … et annoncer que l’on va s’amender – en s’amendant réellement, bien sûr ! Car, bonne nouvelle, le Web social sait se montrer clément vis-à-vis de ceux qui reconnaissent leurs fautes et cherchent à se corriger.

Sinon, il vous restera à mettre en avant vos qualités … disons, vos points forts, ce qui fait de vous un ami agréable dans la vie quotidienne : Facebook peut constituer un excellent allié en ce domaine.

Ne cherchez pas à tout dire … juste ce qu’il faut pour effectuer le passage du professionnel à l’être humain ; que ceux qui vous découvrent aient envie de boire un verre avec vous, après une conférence.

J’adore la musique pop/rock : régulièrement sur mon blog – MarketingIsDead.net est, comme son nom l’indique, un blog professionnel spécialisé – je parle des concerts que je vais écouter au Zénith ou à Bercy ; petit à petit s’est tissé un lien de complicité avec d’autres marketers, eux aussi amateurs de ce style de musique.

La nature a horreur du vide : surtout, le Web social a horreur des e.réputations vides ! Pour éviter que d’autres remplissent malicieusement la vôtre, offrez par avance un contenu sympathique vous concernant.

Et rapidement, vous vous apercevrez que la question de la frontière – plus ou moins hermétique – entre e.réputations personnelle et professionnelle n’existe pas : il vous faut savoir judicieusement gérer les deux versant de votre propre personnalité.

Economie solidaire

Economie_sociale_et_solidaire.jpgOn parle beaucoup aujourd’hui de consommation collaborative et de le (re)prise en main de leur destin par les consommateurs … français et/ou occidentaux.

On parle presque autant de la fracture social qui s’aggrave, tant dans les pays développés comme la France, où les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches, que dans les pays en développement – notamment les fameuses BRICS, dont l’économie tend en plus à s’essouffler.

Ce faisant, on oublie que dans bien des pays du globe, existe une misère encore plus radicale, sans « ascenseur social », où les enfants souffrent de malnutrition aigüe et où les systèmes de santé et scolaire sont en déliquescence.

La France compte près de 9 millions de pauvres (14,3 % de la population), selon le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee – soit 60 % du revenu médian, 977 euros par mois pour une personne seule.

A Madagascar, 81% de la population vit sous le seuil de pauvreté (source Unicef), ce qui est déjà considérable … mais il ne s’agit pas du même seuil : il s’agit de celui de la pauvreté absolue, soit 1,25$, soit encore environs 600 euros PAR AN !

Mais de cette réalité est bien lointaine : plus de 8500 kilomètres … à chacun ses soucis !

Bref, si parler de consommation collaborative ou d’adaptation de son marketing à une société française qui s’appauvrit, c’est sexy – ou du moins « tendance » ; parler de Madagascar ne peut qu’ennuyer tout le monde.

Le tourisme constitue l’une des premières sources de devises du pays – 70% des touristes sont français.

Parmi ces derniers, quelques uns préfèrent participer à la construction d’écoles plutôt que de bronzer (idiot ?) sur les plages – qui sont pourtant pas mal ; d’autres choisissent de voyager avec une agence qui reverse une partie de ses revenus à des ONG locales.

Monter une agence de voyage associative et solidaire, c’est un peu galère – et même beaucoup : et c’est pour cela que j’ai décidé d’ajouter une catégorie à ce blog, que l’on pourrait nommer Economie solidaire.

J’y parlerai de mes amis de Grandir Aventure, de voyageursolidaire.org, la communauté des voyageurs solidaires qu’ils souhaitent lancer (et pour laquelle je vous demanderai peut-être votre aide) – et vous pouvez aller « aimer » leur page Facebook, pour commencer.

2 e.réputations, mais un seul personal branding #3

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite des notes parues le 16 et le 18 octobre.

La marmite est prête à exploser

Chaque individu jouit d’une certaine réputation parmi ses amis, ses parents – au sein de son système privé ; tout comme il bénéficie d’une autre réputation dans sa vie professionnelle.

Ce que nous enseigne Palo Alto, c’est qu’il convient que nos espaces privés et professionnels ne se recoupent pas trop : chaque individu doit pouvoir disposer d’une réputation privée différente de sa réputation professionnelle. Ou plutôt, sa réputation privée doit rester inconnue de la sphère professionnelle au sein de laquelle il évolue ; et vice versa.

Le problème, c’est que dès que l’on passe de la notion de réputation à celle d’e.réputation, les frontières explosent comme nous l’avons rapidement évoqué : gênant !

D’autant plus gênant que la notion d’e.réputation n’est qu’une subtilité pour évoquer ce qui émerge de la réputation d’un individu sur la toile ; mais ce n’est pas parce que le Web social constitue une autre vitrine, un autre miroir, que les individus sont devenus doubles : c’est notre réputation toute entière qu’Internet met sur la place publique.

En d’autres termes, en niant toute frontière entre vies privée et professionnelles ; en mélangeant e.réputations personnelle et professionnelle, le Web social élimine ce qui pour la majorité d’entre nous constituait l’ultime soupape de sécurité : un espace privatif totalement sûr et caché des regards.

Bref, la marmite est prête à exploser.

L’invasion de la vie personnelle dans la sphère professionnelle se révèlera tout aussi dévastateur que celle de la vie professionnelle dans la sphère privée : l’homéostasie des multiples systèmes où nous vivons ne pouvant être maintenue par cause d’accumulation de signaux contradictoires, c’est la ruine totale.

à suivre …

2 e.réputations, mais un seul personal branding #2

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite de la note parue le 16 octobre.

Un petit détour par Palo Alto

Bien sûr, dès que l’on évoque Palo Alto, tout le monde pense aussitôt Silicon Valley, Hewlett Packard et son garage, et sans aller trop loin, Apple, Sun Microsystems, etc. : pourtant, je souhaiterais remonter un tout petit plus loin dans le temps et évoquer les travaux du groupe fondé au début des années 50 par l’anthropologue Gregory Bateson, rapidement rejoint par le psychiatre Donald D. Jackson, et qui prit le nom d’Ecole de Palo Alto.

Ce dernier, notamment spécialisé dans les thérapies familiales, s’est aperçu que lorsque l’on réussi à guérir un membre d’une famille, presque aussitôt, un autre membre développe sa propre maladie : si l’on permet par exemple à un enfant de surmonter une pathologie qui le met en position d’infériorité par rapport au reste de la famille, le père ou la mère pourront devenir dépressif pour avoir perdu l’exutoire à leur agressivité courante.

Une famille constitue un cercle (les gens de Palo Alto utilisent le terme de système) homogène, régi par des règles (ou principes) précis comme celui d’homéostasie : la pathologie de l’un compense la pathologie d’un autre – et si l’on guérit l’un sans se soucier des autres, le système risque d’exploser.

Un mari dominé par son épouse serait-il condamné à définitivement subir cet état d’infériorité – du moins, s’il tient à ce que son mariage perdure : car si le principe d’homéostasie est remis en cause, c’est ipso facto le divorce.

Heureusement, nous ne vivons pas dans des cercles hermétiques : nous participons tous de plusieurs systèmes ouverts (nécessairement ouverts puisque nous pouvons circuler de l’un à l’autre) ; nous avons nos amis, notre travail … et notre mari soumis pourra trouver sa revanche dans l’encadrement de ses collaborateurs.

Difficile de résumer en quelques lignes la richesse des travaux des chercheurs de Palo Alto ; mais nous pouvons en retenir :

  • Que nous évoluons tous au sein de diverses sphères ;
  • Que chacune de ces sphères obéit à ses propres règles ;
  • Que de pouvoir passer très aisément d’une sphère à l’autre nous permet de supporter celles trop contraignante de l’une en menant une existence différente dans une autre.

Bien évidemment, si les collaborateurs d’un chef de service autoritaire découvre que c’est sa femme qui « porte la culotte », son autorité risque de s’en trouver irrémédiablement sapée : il est nécessaire, pour l’équilibre et la survie de chacun des systèmes où nous évoluons, que peu de choses ne fuitent de l’un à l’autre – ou du moins pas plus que nous ne souhaitons, sinon, c’est le risque d’explosion en chaîne.

Nous avons notamment besoin d’une sphère privée suffisamment riche pour contrebalancer les nécessaires désagréments de notre sphère professionnelle – et vice versa, d’ailleurs : si les frontières entre les différents systèmes au sein desquels nous vivons deviennent trop poreuses, nous n’auront plus de lieux pour évacuer les constantes pressions que nous subissons – et simplement respirer !

à suivre …

2 e.réputations, mais un seul personal branding #1

J’ai rédigé ce papier pour mes amis Yann Gourvennec et Hervé Kabla, il paraît aujourd’hui dans La communication digitale à mon boss que les joyeux duettistes publient chez Kawa – en commande ici, attention, c’est épais !

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpg

Avec le Web social, la frontière devient extrêmement poreuse entre e.réputations personnelle et professionnelle : faut-il s’en alarmer … ou faut-il plus simplement savoir en jouer ?

Notre vie privée n’existe plus

Aline, Albert, John – peu importe – publie quelques photos de la dernière fête organisée par son école sur sa page Facebook : on y découvre Alain, Albertine, Gustav – peu importe – un verre à la main … et complètement nus !

Tous leurs amis vont bien s’amuser – et même ceux qui ne connaissent pas Alain, Albertine, etc. : manifestement la petite soirée à laquelle ils ont participé s’est révélée bien arrosée, mais rien de grave !

Alain, on le retrouve d’ailleurs sur d’autres pages Facebook, toujours un verre à la main, quand ce n’est pas une bouteille, c’est un camarade agréable que l’on prend plaisir à inviter … même si parfois, il se laisse aller trop loin : bref, il porte depuis longtemps une sacrée réputation de fêtard – dans la vie « réelle », mais aussi maintenant sur la toile, puisque ses amis l’ont plus qu’à son tour épinglé sur Facebook.

Gustav, mis à part cette soirée où il s’est laissé aller à picoler plus que d’habitude avec Alain, se montre très discret sur Facebook : en fait, il soigne beaucoup plus sont profil sur LinkedIn, où il participe à divers groupes de travail, très ciblés – il s’y est peu à peu créé une assez solide réputation de spécialiste du Community Management.

Et donc tout naturellement, il déborde également d’activité sur Twitter où il dispose d’un réseau de plus en fourni de followers – à titre personnel, mais aussi sous son identité professionnelle, justement comme community manager de son employeur.

Là où Alain doit composer avec une e.réputation personnelle sulfureuse, Gustav a réussi à se construire une e.réputation professionnelle très respectable : voici donc deux mondes bien éloignés loin de l’autre, celui de l’e.réputation personnelle, et celui de l’e.réputation professionnelle.

Ce matin Gustav a rendez-vous avec son futur employeur : comme ses écrits font de plus en plus autorité sur les réseaux professionnels (car il poste aussi volontiers sur SlideShare ou sur YouTube), un chasseur ne tête l’a chaudement recommandé au directeur des ressources humaines d’une société en pleine expansion – de celles sont le nom figure comme une médaille sur un CV.

Ce que Gustav ignore, alors qu’il pérore face à son interlocuteur, c’est que ce dernier n’a conservé dans son dossier, aucune trace de LinkedIn, Twitter, SlideShare, YouTube : juste une petite copie d’écran de cette page Facebook où il apparaît en compagnie d’Alain et quelques autres – et manque de chance, leur ami commun n’a jamais su gérer les droits publics ou privés du réseau social !

Comme le montre cet exemple fictif, e.réputations personnelle et professionnelle peuvent aisément se télescoper pour le plus grand désagrément de l’individu concerné : sphères privée et professionnelle ne constituent pas des ensembles très hermétiques … du moins sur la toile : trois salariés d’Alten en ont fait la triste expérience au printemps 2010.

Les imprudents, peu satisfaits de leurs conditions de travail, avaient dénigré leur employeur sur Facebook : l’affaire n’aurait pas débordé du cercle de leurs amis, si justement un de ces « amis » (les guillemets d’impose) n’avait dénoncé leurs propos à la direction des ressources humaines !

Bref, espérer distinguer e.réputations personnelle et professionnelle constitue désormais une gageüre : en fait, notre vie privée n’existe plus vraiment.

à suivre …

PME : Gagnez en compétitivité grâce à votre marketing

Les PME, tout le monde les courtise … mais le marketing les ignore – et elles lui rende bien !

Le marketing tel qu’il s’enseigne aujourd’hui – et celui qui fait rêver les étudiants des écoles de commerce –, c’est celui que pratiquent les multinationales : un marketing peut-être efficace – quoi que 90% des lancements aboutissent … à des échecs ! – mais souvent cher, et en tous cas nécessitant des moyens hors de portée des petites entreprises.

PME.jpg

Et pourtant, avec un peu de méthodes et tout autant de bon sens, les PME pourraient décupler leurs résultats, en commercialisant des produits ou services mieux adaptés aux attentes de leurs clients : leur proposer des grilles méthodologiques adaptées à leurs capacités et à leurs besoins, tels sont les objectifs que nous nous sommes fixés avec Sophie Callies en rédigeant ce livre.

D’autant qu’avec les médias sociaux, les petites entreprises peuvent désormais lutter presque d’égales à égales avec les très grosses : bien souvent même, les PME se révèlent plus agiles et performent là où les multinationales patinent !

Bovary is dead!

Bovary21.jpgJ’ai eu la chance de lire cet été en « avant-première » le dernier opus de mon ami Georges Lewi : Bovary21.

En fait, c’est un des 3 ouvrages que j’ai emporté en vacances avec deux sommités : le dernier Murakami et L’homme qui rit.

Pour moi, il existe deux types de romans (= de mon point de vue de lecteur) : ceux que je ne peux terminer, tellement ils sont boursoufflés d’inutile (j’ai calé sur L’homme qui rit, tellement Hugo se la joue puits de science verbeux – le même travers que pour les derniers Eco) ; et ceux que j’achève en passant la vitesse supérieure (comme 1Q84, que j’ai lu d’une traite).

Bien évidemment, je ne comparerai Bovary21 ni à l’un, ni à l’autre : mais j’avoue avoir passé un bon moment ! Il se lit facilement, comme un policier : en fait, on attend depuis le début de savoir comment Georges va tuer son héroïne.

Son éditeur (en 4ième de couverture) dit que le livre flingue à tout va dans le petit monde du marketing … mais l’auteur commence par lui-même, avec un petit « Georges » mort né.

Et puis il y a aussi le nom du blog d’Emma, La tendance est morte, qui n’est pas sans m’évoquer un certain marketing, lui aussi décédé !

Difficile quand on est impliqué dans le marketing de prendre du recul par rapport à l’histoire : un roman, et notamment la suite de Flaubert, reste un roman, mais il est clair que la génération Y se prêtait bien à ce traité.

J’attends avec impatience la pièce de théâtre – puisque l’auteur évoque sur son blog un triptyque, avec l’essai Les Nouveaux Bovary !

C’est la rentrée

Income disparity between rich and poor growing rapidly.

Selon l’Insee, l’écart entre riches et pauvres s’est encore accru en France.

La paupérisation des catégories sociales les plus démunies – et l’élargissement de la fracture sociale – ne constitue pas une fatalité pour les vieilles économies libérales, et notamment en France ! Bonne nouvelle ?

Pas vraiment !

Beaucoup diagnostiquent comme un retour de tendance : pendant les Trente Glorieuses, la croissance a profité à tous, y compris aux ouvriers et aux employés – en d’autres termes, la France s’enrichissait pour le plus grand bien … de tous !

Aujourd’hui, c’est au tour des BRICS de s’enrichir … et à nous de souffrir : croissance atone et élargissement de la fracture sociale – pardon, du gouffre.

Sauf que ça ne marche pas comme ça : la 1ère citation, je la tire du … Sunday Time, édition de Jaipur ! En 2012, les riches urbains gagnaient en Inde 15 fois plus que les pauvres, avec une forte tendance à l’accélération des disparités.

Erreur de diagnostic : la confiscation des richesses par les plus aisés n’est pas une fatalité endémique de pays vieillissants comme le nôtre ; c’est une réalité mondiale, qui frappe aussi les économies en pleine croissance.

Les BRICS ne vivent pas leur Trente Glorieuses : elles vivent autre-chose, une période de croissance ininterrompue (comme la France de l’après-guerre), mais qui ne profite pas à tous.

Conséquence la mondialisation – ou plutôt d’une certaine mondialisation où la concurrence exacerbée se fait aux dépens des plus pauvres ? Certainement.

Mais la question est : jusqu’où est-ce tenable ? Pas éternellement !

En Inde, les ultra-pauvres n’ont pas vraiment accès à l’information : à Calcutta, pas vraiment de prises dans les caniveaux pour brancher un hypothétique téléviseur et se gaver des séries dansantes de Bollywood !

Calcutta.JPG

A Delhi, c’est déjà différent : Rajeev Chowk, les Champs Elysées locaux, se situent à quelques centaines de mètres de la gare de New Dehli, qui sépare la vieille ville de la nouvelle ; ce sont deux mondes qui se regardent plus ou moins douloureusement (tout dépend de quel côté on se situe).

Et les ouvriers qui construisent le nouveau métro (et vivent dans des baraquements plus moins salubres) voient passer les limousines qui pénètrent dans les jardins de l’hôtel Impérial !

Et en France ? En Espagne ? En Europe ?

La rentrée sera-t-elle chaude ?

En attendant, quelques images pour rêver encore un peu …

02 Bénarès (34).JPG03 Jaipur (29) Palais des Vents.JPG

05 Agra (74) Taj Mahal.JPG

03 Jaipur (51) Amber Palace.JPG

06 Route Agra Delhi (6).JPG