FLaurent, Auteur à Marketing is Dead - Page 31 sur 32
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Author:FLaurent

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Demain, c’est la Nuit de l’Adetem

Ça aurait pu être la 11ème Nuit du Marketing, ce sera en fait la 1ère Nuit de l’Adetem, même si la grande majorité d’entre vous n’aura pas remarqué la différence !

Quand un évènement marche bien, on a souvent tendance à s’endormir sur ses lauriers et réutiliser les recettes qui en ont fait le succès : il n’y a pourtant rien de tel pour perdre ses clients qu’un marketing qui ronronne dans un doux confort.

Se remettre sans cesse en cause, c’est un peu l’aiguillon qui nous guide à l’Adetem.

Jean-Michel Raicovitch, mon coprésident, s’est ainsi attaché à transformer la Journée du Marketing en Adetem Factory avec de nouveaux formats pour nous aider tous à inventer un nouveau marketing, mais aussi réfléchir à notre rôle au sein de la société.

Le Conseil Scientifique, qui a publié ces dernières années deux ouvrages majeurs, Le marketing est mort, vive le marketing et Le marketing augmenté, s’exerce à trouver de nouvelles formes d’expression pour ses nouvelles réflexions : certes, un nouveau livre verra certainement le jour, mais pas seulement, il faut toujours pousser plus loin les challenges.

Cette Nuit ressemblera un peu aux précédentes, pourtant le ton sera différent ; des keynotes passionnants, mais dans des registres très différents ; des grands prix qui collent à l’actualité ; mais surtout des présentateurs, Pierre-Philippe Cormeraie et Pascal Cübb, très en rupture avec ce que nous sommes habitués à voir – @ demain !

Amazon piraté mais discret !

Il semblerait qu’Amazon se soit fait pirater … il en informe très discrètement ses clients !

Comme en témoigne ce mail que je viens de recevoir (inutile d’essayer de consommer sur mon compte, j’ai changé mon mot de passe).

« Chez Amazon, nous prenons très au sérieux la confidentialité de vos informations personnelles. Or, nous avons trouvé  en libre consultation sur Internet une liste d’adresses email et de mots de passe. Nous pensons que votre adresse email et que votre mot de passe Amazon pourraient figurer dans cette liste. Aussi, par précaution, nous avons du  désactiver votre mot de passe Amazon aux fins d’éviter une quelconque intrusion sur votre Compte Amazon sans votre consentement ».

Incivilité (ordinaire ?) des chauffeurs RATP

On parle souvent des incivilités auxquelles sont exposés les chauffeurs de bus de banlieue, toujours prompts à débrayer dès que se produit le moindre incident ; mais leur conduite est souvent loin d’être exemplaire, comme en témoigne cet aventure …

Vendredi 3 Juin, vers 14 heures, le bus 325 roule sur la file de droite avenue de Saint Maurice dans le bois de Vincennes, en provenance de Saint Mandé ; je suis sur la file de gauche, exactement à sa hauteur quand nous arrivons aux feux tricolores au bout du zoo, là où cette voie rejoint la route de ceinture du Lac Daumesnil.

Le bus met alors sont clignotant à gauche et force le passage devant moi, m’obligeant à freiner brusquement pour ne pas me faire accrocher ou déborder sur la partie gauche de la chaussée : ce n’est pas la première fois que je constate un tel comportement dangereux à un croisement, et si c’est énervant, cela ne mérite pas un papier sur un blog, juste un coup d’avertisseur pour montrer son mécontentement.

Ce que je fais : le chauffeur du bus décide de me punir – enfin je suppose – en … laissant passer le feu vert et bloquant ainsi toute la circulation, puis un second !

Le conducteur d’un véhicule derrière moi descend et vient l’apostropher : petite prise de bec, et le gars repart vers sa voiture : que fait le chauffeur du bus ? Il quitte son bus, se dirige vers l’autre conducteur et commence sur la chaussée une belle engueulade avec lui !

Le temps passe, le chauffeur de bus à court d’invectives remonte dans son bus, attend que le nouveau feu soit sur le point de passer à l’orange pour redémarrer, histoire de nous embêter une dernière fois, et s’en va.

Que pense la RATP de tout cela ? Et pourquoi ne je ne suis pas contenté d’envoyer un petit courriel sur son site ? Parce qu’il y a quelques années, j’avais utilisé la procédure adéquate pour me plaindre d’un agent de la RATP qui fumait sur le quai du RER à Vincennes : le gars à qui j’avais fait remarquer que ce n’était pas très correct m’avait fait un bras d’honneur. J’avais envoyé sa photo en précisant le jour et l’heure et la RATP m’avait répondu … qu’elle ne pouvait identifier la personne !

Là, si la RATP ne peut identifier son conducteur (je tiens un belle photo en gros plan à sa disposition) et constater qu’il est bien descendu de son bus pour une petite engueulade sur la voie publique …

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Laurence Duchier et la Gen Z

Directrice Associée d’Adwise, Laurence Duchier se passionne pour la danse contemporaine, le vélo à Paris et le plaisir à table ; elle lance la première étude en souscription avec une communauté sur la Gen Z.

MarketingIsDead : Qu’est-ce qui vous a amenés à vous intéresser à la Genération Z ?

Laurence Duchier : La génération Z est intéressante non seulement parce qu’elle va définir le monde de demain, mais aussi parce qu’elle dessine des contours réellement différents de la génération précédente, la Génération Y.

En effet, née après 1995, c’est la première génération qui est née et a grandi avec l’Internet mobile et voit s’ouvrir un nouveau monde fondé sur l’ouverture, l’émergence de modèles alternatifs – open, partage, collaboratif – et plus seulement un monde qui s’écroule comme c’était le cas pour la génération Y…

La génération Z s’approprie ces nouveaux codes et s’engage de façon confiante dans les modèles économiques émergents. Nous avons décidé de dédier une communauté à la GenZ pour la suivre au plus près et mettre nos enseignements au service de la stratégie de nos clients – innovation, communication, positionnement …

MarketingIsDead : Quel est l’enseignement principal de l’étude ?

Laurence Duchier : La Gen Z définit un nouvel ordre, fondé sur une vision du travail et de l’entreprise qui change radicalement la donne : elle aspire à des relations horizontales, au sein de structures souples et flexibles qui lui permettent de répondre à ses attentes d’indépendance et d’équilibre.

Cette génération recherche la libre expression – n’oublions pas qu’elle le pratique au quotidien via les réseaux sociaux – et la valorisation de la prise d’autonomie, quitte à remettre en question la hiérarchie et l’autorité de l’employeur !

La Gen Z est telle un phénix et se projette à travers plusieurs vies professionnelles, plusieurs séquences qui s’enchaineront, sans avoir peur de se tromper et en se renouvelant sans cesse : c’est une révolution en profondeur pour le monde de l’entreprise et le management.

En outre, elle envisage son avenir professionnel sous l’angle de la passion et du sens et pour s’épanouir pleinement, nombreux sont ceux qui se voient libres d’entreprendre, de s’installer à leur compte, tout en créant un réseau et en travaillant à plusieurs : c’est aussi la génération du do-it-together.

MarketingIsDead : Quelles incidences pour le marketing de demain ?

Laurence Duchier : Plusieurs éléments se détachent à ce stade.

Cela peut paraître évident mais l’omnicanal est un must-have pour toucher la GenZ, génération qui vit à travers plusieurs écrans – smartphone, tablette, ordinateur, TV – avec la nécessité de développer des formats courts, inventifs et reliés à un réel intérêt : c’est la cible rêvée pour l’Inbound marketing !

La communication sur les réseaux sociaux est également une priorité, avec un réel travail de distinction à opérer pour identifier les réseaux sociaux que la GenZ utilise et valorise : nous le voyons concrètement avec la montée en puissance de Snapchat qui correspond à l’éphémère recherché sur Internet, alors que Facebook perd de la vitesse, notamment auprès des plus jeunes.

Enfin les valeurs de transparence, d’authenticité et d’éthique sont au cœur des préoccupations de la GenZ et méritent une attention particulière de la part des marques.

La Blockchain, entre la mécanique quantique et Second Life

La Blockchain est un Eldorado qui se situe quelque-part entre la mécanique quantique et Second Life, pas très loin d’Internet.

Un Eldorado, car elle permet de réaliser des transactions financières pour trois fois rien et de manière totalement sécurisée ; tout le monde s’y intéresse, et notamment les banques qui utilisent encore un système antédiluvien pour leurs transactions. Mais elle ne sont pas les seules : les pouvoirs publics regardent la Blockchain avec beaucoup d’intérêt et un zeste de soupçon, puisqu’elle permet de battre monnaie (la référence, c’est le Bitcoin), en contradiction avec leurs privilèges régaliens ; et bien sûr, toute le petit monde de la FinTech qui espère faire fortune et détrôner les GAFA et autres TUNA.

Un Eldorado, mais aussi les portes de l’Enfer pour les institutions : car les premiers à pâtir d’un système totalement décentralisé seront bien évidemment … les banques et les gouvernements !

La Blockchain s’apparente aussi à la mécanique quantique parce si tout le monde en parle, peu de spécialistes savent réellement de quoi ils parlent : Einstein se plaisait à dire que seule une poignée de physiciens (dont il faisait partie) étaient capable de comprendre réellement la mécanique quantique ; on pourrait presque dire la même chose de la Blockchain … ce qui n’empêche pas tout le monde d’en parler, avec curiosité, inquiétude ou suffisance, selon sa posture.

Et Second Life ? En 2007, le réseau social en 3D préfigurait le futur de la toile, il était vécu comme incontournable, tellement à la mode que nos deux candidats à l’élection présidentielle y avaient construit leur île ; et les banques (encore elles) y recrutaient leurs futurs collaborateurs à grands renforts de publicité.

La Blockchain n’est pas très loin non plus d’Internet, puisque c’est un protocole facilitant des échanges : de données pour la toile, de transactions pour la Blockchain.

Mais un Internet balbutiant, car aujourd’hui, la Blockchain ne repose par sur un protocole unique (ou plutôt un ensemble de protocoles) comme TCP/IP, mais chacun y va de son petit protocole ; celui du Bitcoin a été mis au point par … on ne sait pas trop qui, puisque personne n’a jamais rencontré Satoshi Nakamoto, son concepteur !

Quand à la sécurité absolue du système, on peut également avoir quelques doutes, quand on observe la vitesse à laquelle le cours du Bitcoin fluctue : pêché de jeunesse ou instabilité inhérente à toute Blockchain ?

L’inbound marketing selon Stéphane Truphème

A l’heure d’Internet et des médias sociaux, le marketing est devenu pour beaucoup de consommateurs synonyme de harcèlement : multiplication des pourriels dans sa boite aux lettres, de SMS intrusifs sur son mobile grâce aux beacons – en attendant de nouvelles actions plus proches de la guérilla que de l’offre commerciale via les objets connectés.

Les marques perdent leur légitimité, par la faute de marketers paresseux, qui préfèrent appuyer sur des boutons plutôt que de réfléchir à d’autres stratégies moins agressives : mais force est de reconnaître qu’avec son discours militaire, son enseignement ne les a pas préparés à agir autrement.

Avant le Web – car il fut une époque où le Web n’existait pas –, le rédacteur de marketing direct peaufinait ses messages et le stratège médias choisissait les bons canaux tout cela pour optimiser le retour sur investissement des campagnes ; désormais on inonde des populations qui n’en peuvent plus de communications tapageuses mais si bon marché que sur la masse, il se passera bien quelque-chose.

Les taux de rendement de l’e-mailing publicitaire se sont effondrés ces dernières années – performance à souligner pour un moyen si jeune ! Nul doute que ceux du retargeting suivront même voie, sans certainement même atteindre la maturité ; le marketing automation aura certainement de beaux jours devant lui … mais certainement pas si nombreux si les professionnels ne se réforment pas.

Quand les consommateurs devront systématiquement fermer le Bluetooth de leur mobile avant de pénétrer dans une galerie marchande pour éviter que ce dernier n’arrête pas de vibrer dans leur poche, ce jour-là, peut-être pas si lointain, le ROI du marketing – du moins de CE marketing guerrier – sera proche de zéro.

Alors ?

Alors il sera temps de réapprendre à respecter le consommateur, ne lui adresser que des messages désirés et désirables, de le séduire à nouveau par des sourires – de revenir peut-être aux bases de la relation commerciale qui consiste à ne pas considérer le client comme un ennemi – une cible en termes marketing … ou militaire !

Sans doute cela-t-il difficile pour beaucoup de changer de posture et de mentalité : mais ce qui est sûr, c’est que les premiers à le faire bénéficieront d’une incommensurable avance ; les autres pourront regarder avec désespoir leurs courbes de performances inexorablement s’effondrer.

L’heure est à l’inbound marketing !

Pour découvrir l’inbound marketing, découvrez l’excellent ouvrage éponyme de Stéphane Truphème, dont vous venez de lire l’avant-propos que l’auteur m’a gentiment demandé de rédiger.

Ça, c’est du sondage

Un copain panéliste m’envoie cette copie d’écran : pas de « Ne sait pas » ou de « Aucune »,  pour passer à la suite du questionnaire, il faut obligatoirement répondre connaître au moins une de ces trois marques : c’est le chef de produits Panzani qui va être content, jamais la notoriété de ses produits n’aura été aussi bonne !

Panzani

Allez, circulez, il n’y a rien à voir !

Internet, mobile, médias sociaux : ne serait-il pas temps de déconnecter ?

Fin 2011, juste avant Noël, un millier de salariés de Volkswagen disposant d’un BlackBerry d’entreprise obtenaient de ne plus pouvoir consulter leurs emails professionnels en dehors des heures de travail !

Selon une étude du cabinet de conseil Deloitte citée par Le Monde, « 71 % des cadres regardent leurs mails professionnels le soir ou en congés et 76 % estiment que les outils numériques ont un impact négatif sur leur vie personnelle ».

Et s’il n’y avait que les courriels professionnels : la vague numérique nous submerge avec une telle violence que la pause s’impose !

De l’hyper-connexion à la déconnexion volontaire, il n’y avait qu’un pas qu’on est en train de franchir tant notifications et pop up publicitaires ont fini par décourager jusqu’aux plus geeks d’entre nous. Un fait étonnant à l’aulne d’une transformation digitale qu’on ne fait pourtant que tutoyer. Overdose en vue, donc ? On nous promet des térabits de données dont nous serions nous mêmes les producteurs. Donc volontaires et demandeurs ? Pas si sûr. La relation à l’autre, son engagement, l’identification de ses intérêts restent des points à redéfinir et explorer ensemble.

Pour vous aider à décoder ces phénomènes de déconnexion, de digital détox, d’adblock, le Club Marketing 2.0 de l’Adetem invite le mardi 31 mai, de 9 heures à 11 heures 30, 4 experts pour vous proposer des pistes, des postures marketing et managériales pour rendre acceptable et durable l’ère de l’omni-digital :

  • Cyril Attias, Founder & CEO de l’Agence des media sociaux, qui nous parlera de l’utilité de se déconnecter pour penser ! Et d’arrêter de lire et/ou réagir.
  • Pierre Chappaz, Président de Teads, pépite française spécialisée dans la vidéo programmatique, expliquera comment il lutte contre les logiciels de blocage de publicité, les fameux Ad-bockers, en améliorant l’expérience utilisateur.
  • Karl Fombuena, du Département Politique & Opinion de Harris Interactive, évoquera les attentes et attitudes des Français en la matière ; se sentent-ils trop dépendants des nouveaux médias ?
  • Stéphane Malochet, coach et co-fondateur du Leader Digital, suggérera entre temps long et frugalité, les nouvelles postures managériales à adopter pour accompagner la transformation numérique.

Pour s’inscrire, c’est ici.

Marketing is dead : de quelques fossoyeurs …

La marketing aurait de beaux jours devant lui – ils n’aurait même jamais connu tant d’opportunités de se développer – sans quelques profiteurs qui pour améliorer leurs bénéfices ou leur aura, abusent et abusent encore de la patience des consommateurs.

Au premier rang desquels, ceux qui édictent de lois : les hommes politiques !

Vous connaissez « Jean-Michel FOURGOUS, Co-fondateur de « Génération entreprise » (avec Olivier DASSAULT – 150 parlementaires), Maire d’Elancourt, Vice-président de Saint-Quentin-en-Yvelines, Conseiller départemental des Yvelines, Chef d’entreprise » … ? ça, c’est de la carte de visite.

Sauf que le cher Jean-Michel, s’il y a bien des lois dont il se moque, ce sont celles protégeant les citoyens contre les mails abusifs ; et une institution dont il se moque encore plus, c’est la CNIL.

Début 2016, je reçois un courriel expliquant « Chômage historiquement élevé, croissance nulle, fuite sans précédent des talents … Dans cette vidéo sans langue de bois, je reviens sur les échecs économiques de l’année 2015 et formule des propositions concrètes pour redresser notre économie et relever la France » : si ce n’est pas du vulgaire racolage politique !

Je lui demande aussitôt le numéro de déclaration du fichier utilisé à la CNIL : pas de réponse !

Petite relance : « Je vous ai envoyé ce mail resté sans réponse. Il est inadmissible que les hommes politiques ne montrent pas l’exemple. Sans réponse par retour, je sollicite la CNIL pour une plainte ».

… et réponse : « Il doit donc s’agir d’une erreur technique, et nous vous prions de nous en excuser une nouvelle fois ». Et mon numéro de déclaration à la CNIL, parce qu’il y a bien fallu qu’elle sorte de quelque part, mon adresse, pas d’un chapeau.

Allons donc, les lois françaises ne sont pas faites pour les hommes politiques.

Le social selling expliqué à mon boss

Hervé Kabla vient de cosigner avec  Sylvie Lachkar (voir son interview ici) : Le social selling expliqué à mon boss.

MarketingIsDead : Le social selling, tout le monde en parle aujourd’hui : c’est une nouvelle mode, ou cela recouvre-t-il une véritable démarche marketing et commerciale ?

Herve Kabla : Nouvelle mode? Pas du tout ! Déjà en 2008, lorsque j’ai démarré mon activité, j’ai utilisé LinkedIn pour nouer mes premiers contacts, rencontrer des adhérents pour Media Aces ou des personnes à interviewer pour l’émission Corporate Blogs diffusée sur Decideurs TV ! En fait, l’utilisation des médias sociaux, et notamment des réseaux sociaux B2B, pour développer l’activité d’une entreprise, est naturelle, dès lors qu’on a compris le potentiel d’une base de données structurée telle que LinkedIn, accessible à tous, partiellement gratuite. Ce qui a changé, de nos jours, c’est la prise de conscience globale au niveau d’une entreprise, et la mise en place de processus formalisés, notamment pour la production de contenus, la formation des commerciaux ou les passerelles avec le CRM.

MarketingIsDead : Contacter un client potentiel via LinkedIn ou un autre média social et lui proposer ses services, ce n’est pas nouveau …

Herve Kabla : Effectivement. Ce qui est nouveau, c’est qu’on est passé de moins de 30 millions de profils sur LinkedIn en 2008 à près de 400 millions aujourd’hui. Le potentiel est énorme. La loi de Zipf, qui établit que l’efficacité d’un réseau croît comme le carré de la taille de ses membres joue à plein tube. Toute entreprise française de plus de 10 salariés compte probablement, aujourd’hui, au moins un salarié sur LinkedIn ou Viadeo.

Maintenant, il ne faut pas tomber dans un excès contre-productif: le social selling, ce n’est pas envoyer du spam à des contacts que l’on ne connaît pas. C’est une démarche plus intelligente, qui consiste à se faire connaître et reconnaître, apprécier, pour que votre réseau pense à vous comme un fournisseur privilégié, un partenaire commercial, un référent auquel il aura plaisir à faire appel.

MarketingIsDead : Finalement, le social selling, c’est un peu une combinaison de brand content et d’inbound marketing …

Herve Kabla : Parfaitement. Sans oublier le personal branding. Il s’agit d’utiliser son profil pour être référent et des contenus de l’entreprise pour être intéressant.

MarketingIsDead : Le social selling, ça marche mieux en B2B ou en B2C ?

En B2B, sans conteste. Le social selling est d’autant plus intéressant qu’on est dans le cadre d’une vente complexe, avec un interlocuteur personnalisé, qu’on connait déjà, ou qui nous connaît déjç. En B2C, en revanche, on va probablement chercher à toucher la masse: la relation individuelle est moins importante, même si l’enjeu de personnalisation reste prépondérant.

MarketingIsDead : Les médias sociaux expliqué à mon boss, puis le digital expliqué à mon boss et maintenant le social selling expliqué à mon boss : c’est qui ton boss ? Et c’est quoi la suite du programme ?

Herve Kabla : En publiant en 2011 le premier ouvrage avec Yann Gourvennec, nous avions caressé le projet d’étoffer la gamme, et pas seulement sur la base de notre production personnelle. Nous avons même déposé la marque « …expliqué à mon boss ». Depuis, trois autres ouvrages ont suivi: un co-écrit avec Yann (la communication digitale…), un autre avec Sylvie (le social selling…) et un écrit par Mohamed Khodja (le marketing digital à l’international…). Trois autres ouvrages sont en projet, voire ne cours de finalisation: les startups et l’innovation (par Alexandre Steiner et Matthieu Vetter), la communication de crise (Emmanuelle Hervé) et le luxe (Audrey Kabla). A suivre, donc…

 

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