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Author:Marketing is Dead

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Communication, vous avez dit : communication ?

Communication.jpgQuels sont les champs pratiques et théoriques de la communication aujourd’hui ?

Pourquoi la communication est-elle devenue une valeur centrale dans la société contemporaine et un enjeu de plus en plus stratégique pour les organisations ?

Quel est l’impact des nouveaux médias sur les pratiques de communication ?

En quoi les notions d’opinion, d’image, de réputation et, bien sûr, de relation, sont-elles structurantes ?

Pourquoi la communication devient-elle relationnelle, au risque d’être disqualifiée ?

Ces questions vous tarabustent ? Pas de problème, la réponse est dans l’opus coordonné par Olivier Aïm et Stéphane Billiet sobrement intitulé : Communication !

Bonne lecture.

Rencontre avec Vincent Digonnet, Chief Growth and Transformation Officer International de Razorfish

Digonnet.jpgVincent Digonnet sera le 2 juillet 2015 un des keynote speakers de la 10ème Nuit du Marketing de l’Adetem ; j’ai eu le plaisir de le rencontrer il y a quelques jours pour préparer cette soirée (les inscriptions, c’est ici).

MarketingIsDead : Vincent, tu es aujourd’hui « Chief Growth and Transformation Officer International » de Razorfish, en transit entre Shanghai et Londres : qu’est-ce qui motive un tel parcours aux 4 coins de la planète ?

Vincent Digonnet : Au départ, une volonté de connaître le monde, de découvrir de nouvelles cultures, de parler d’autre langues. C’était le début des années 80, et l’avènement de la notion de « village global ». La publicité était un métier de seigneur, garant de la démocratie et unifiant les peuples par delà les frontières. La magie de Coca Cola opérait a plein. Je voulais être au cœur de la machine et acteur. D’où mon départ pour Londres, très vite, en 1984, parce que c’était la Mecque de ce monde en marche.  

Et puis au milieu des années 90, ce modèle a commencé a s’essouffler en Europe, et en parallèle l’Asie a pointé son nez comme relais possible de croissance pour les entreprises, et j’ai décidé de partir pour Singapour, pour rester au cœur de la machine. A noter que ces entreprises ont toujours surévalué la capacité de l’Asie, et en particulier de la Chine, à compenser le ralentissement de l’Europe a court terme, attribuant a ces marchés émergents des objectifs impossibles, générant par conséquent une impression d’échec alors que c’était simplement leur rapport au temps qui ne fonctionnait pas.

Mais la vraie révolution, celle qui n’a pas encore été intégrée par les entreprises occidentales, c’est la révolution digitale. Elle a permis à la Chine de sauter toutes les étapes et de passer en 10 ans d’un pays émergeant à la seconde et bientôt la première puissance économique du monde, avec déjà 3 entreprises globales dans les 10 plus grosses capitalisations boursières dans l’internet (Alibaba, Tencent, JD.com).

Toujours pour être au cœur de l’action, j’ai décidé en 2005 de quitter le monde de la publicité pour embrasser l’économie numérique naissante, et de quitter Singapour pour Shanghai, conscient que ce bouleversement technologique serait le déclencheur de l’émergence chinoise. Aujourd’hui, mon retour à Londres n’est pas motivé par cette volonté qui m’a toujours animée d’être au cœur de l’action, car le cœur de l’action est toujours a Shanghai. Il est motivé par ce besoin urgent qu’a l’Europe de se transformer fondamentalement si elle veut rester dans la course. Et ce qui vaut pour nos clients vaut pour nous aussi en tant que « business transformers ». Mon rôle devient un peu celui du missionnaire qui vient prêcher en Europe a bonne parole qui vient d’Asie, d’initier et d’accompagner la transformation de nos opérations pour rester leaders dans la transformation numérique.

MarketingIsDead : Beaucoup de Français conservent aujourd’hui de la Chine la vision très passéiste d’un pays très en retard, pour ne pas dire « arriéré », vision que véhiculent à longueur de temps nos médias nationaux : une image qui ne correspond plus du tout à la réalité de la Chine actuelle ?

Vincent Digonnet : Comme je l’explique plus haut, c’est une vision complètement déformée de la réalité, vision perpétrée par des médias probablement plus soucieux d’idéologie que de véracité. La Chine est en réalité un pays à la fois très en retard et très en avance. Bien sur, elle a un système d’entreprises d’état qui est dépassé dans le domaine bancaire en particulier, et elle a encore une production industrielle fondée sur les coûts de production bas, production par ailleurs de plus en plus délocalisée au Vietnam et au Bangladesh, car contrairement aux idées reçues, le coût du travail en Chine augmente considérablement, les lois sociales se durcissent et la Chine est en train de subir de la part de pays émergents le même sort qu’elle a fait subir a l’Europe.

En parallèle de ce monde « arriéré », il existe le monde des nano-technologies, de la construction en énergie positive, du mobile, des plateformes e-commerces et des réseaux sociaux dans lesquels les Chinois ont une avance considérables. L’an dernier, c’est la Chine qui a déposée le plus de brevet industriels au monde, loin devant les US, et chaque année ce sont des millions d’étudiants qui sortent des grands universités technologiques Chinoises de Wuhan, Chengdu, Xian, etc., universités qui n’ont rien a envier a nos grandes écoles d’ingénieurs. Cessons ce discours d’images d’Épinal, regardons la réalité en face et retroussons nous les manches. Le monde ne nous attend pas.    

MarketingIsDead : Les industriels occidentaux du « 2.0 » ont raté leur implantation dans l’Empire du Milieu … et c’est la Chine qui part maintenant à la conquête du « monde 2.0 » et des médias sociaux …

Vincent Digonnet : C’est vrai, et des esprits chagrins avancent comme excuse que le gouvernement Chinois protège ses entreprises, ce qui est très largement faux, et en tout cas ni plus ni moins que le gouvernement français ou Américains avec ce qu’ils considèrent des secteurs stratégiques. eBay avait 80% de part de marché de l’e-commerce Chinois en 2003 avant d’être laminé par Alibaba trois ans plus tard, tout ça parce que eBay a été arrogant, n’a pas étudié le marché Chinois, était persuadé que sa plateforme technologique était supérieure.

Amazon n’a jamais réussi à percer, pas plus que Twitter ou WhatsAapp. La raison principale étant qu’au moment où ils ont voulu pénétrer le marché Chinois, celui-ci avait déjà des fonctions et une expérience supérieure à celles proposées par ces entreprises. Maintenant la tâche va être immense pour les occidentaux, car le poids du marché Chinois à lui seul ne fait qu’augmenter. C’est déjà le premier marché mondial en e-commerce, et bientôt Wechat aura plus d’utilisateurs actifs en Chine que Facebook dans le reste du monde. Dans un monde 2.0 ou l’échelle est un critère de réussite encore plus important qu’à l’époque de l’analogue, c’est un argument de poids. Par ailleurs, nous ne sommes pas dans un monde figé, mais dans un monde en pleine transformation. Ce n’est pas la Chine qui part à la conquête du monde, mais le monde autour de la Chine qui accède à un pouvoir d’achat qui est en train de révolutionner l’équilibre économique du monde. En 2050, 75% des classes moyennes dans le monde seront en Asie et en Afrique. Que vaudra à cette époque la protection d’un pré carré occidentale qui représentera moins de 20% de la richesse mondiale?

MarketingIsDead : Quels conseils donner à une marque française qui souhaiterais s’inspirer des approches chinoises pour réussir sur les médias sociaux et dans le social commerce ?

Vincent Digonnet :

  1. Tout d’abord, de penser mobile. En occident, le portable est le dernier né des terminaux et une simple extension de l’ordinateur. L’utilisation de la carte de crédit est encore antérieure à ces deux terminaux. En Chine aujourd’hui et dans le monde à venir, le portable sera l’ultime instrument de lecture, de calcul, de recherche, de visionnage de vidéo, d’échange avec ses amis et de paiement.
  2. Ensuite de penser agile. Dans un monde en transformation permanente et de plus en plus rapide, il ne s’agit pas d’avoir la meilleure technologie, le site le plus beau et la communication la plus travaillée, il s’agit d’être le plus rapide à répondre à un besoin des consommateurs au travers de services utiles. La technologie et le discours ne sont que des instruments au service de la réalisation de ces besoins et pas une fin en soi. 
  3. Enfin de penser utile. A une époque où l’information est omniprésente et où les consommateurs peuvent tout comparer en temps réel sur leur portable, la notion de dépenser de l’argent pour délivrer un message est totalement désuète. Il faut maintenant délivrer une expérience. 

microDON, vainqueur du Grand Prix Start-up 2014 de l’Adetem

Olivier Cueille.jpgLe 2 juillet 2015, lors de la 10ème Nuit du Marketing, seront remis les Prix de l’Excellence Marketing by Adetem ; rencontre avec le vainqueur Grand Prix Start-up 2014, microDON et son Directeur Général et Cofondateur Olivier Cueille.

MarketingIsDead : Olivier, en deux mots, c’est quoi microDON ?

En deux mots, C’est de la « générosité embarquée ». Ça veux dire que tu mets du don aux associations ou encore du feel good effect dans des actes du quotidien. Par exemple au moment de payer ses achats chez Nature et Découvertes ou à la caisse du Franprix ou bien encore sur son relevé de compte BNP ou son bulletin de salaire on peux donner quelques centimes à une association … !

MarketingIsDead : Le projet est noble, et je pense que le jury n’y a pas été insensible, mais derrière, quel est le business plan ?

Olivier Cueille :  Le plan est simple, faire de L’ARRONDI un réflexe solidaire, maximiser l’impact social, et pour ça les entreprises qui proposent L’ARRONDI payent à microDON des services de backoffice pour la sécurité,transparence et aussi de l’animation et de la mise en lumière. Donc le plan c’est d’ici à 2 ans avoir 2 enseignes d’alimentaire en plus, 10 enseignes spécialisées et une cinquantaine d’employeurs en plus. L’ARRONDI sera sur les écrans de télé en Octobre 2015 et sur de nombreux média.

MarketingIsDead : Tu as participé au jury pour désigner le vainqueur du Grand Prix Startup 2015 de l’Adetem, tu rencontres beaucoup de startups également : quels sont les principaux écueils que doivent éviter les nouveaux arrivants ?

Olivier Cueille :  Soigner le support de présentation. Un super site/service doit être mis en valeur par une super présentation. C’est pas toujours le cas. Difficile pour le jury de voir la beauté du fond quand la forme n’est pas là ! mais bon, on a fait l’effort et on a trouvé parmi les candidats ceux qui méritent un coup de projecteur ! RDV pour la remise des trophées.

Les petites bêtises de Catherine Heurtebise

Petites Bêtises.jpgCatherine Heurtebise, journaliste spécialisée en marketing et communication (Stratégies, CB News, Marketing Magazine), vient de publier Les petites bêtises du marketing.

MarketingIsDead : En ces périodes de Marketing bashing, un livre sur les erreurs du marketing, ce n’est pas un peu surfer sur la vague ?

Catherine Heurtebise : Je pense que nous avons vécu des périodes de marketing bashing plus virulentes ! De plus, comme le symbolise le titre « Les petites bêtises du marketing », ce livre n’est en aucun cas dogmatique mais veut faire réfléchir en s’amusant. Et si l’on critique le marketing de façon globale, on cite rarement des exemples concrets de flops. Ce livre est le premier en France à parler de « ratages » qu’ils émanent de grandes entreprises de différents secteurs, de PME, de médias, d’instances gouvernementales …

MarketingIsDead : On y découvre avec une certaine délectation – enfin, j’y découvre … – qu’une entreprise comme Apple a aussi multiplié les erreurs stratégiques …

Catherine Heurtebise :Tout le monde (ou presque) commet des erreurs stratégiques. Et si Steve Jobs n’avait pas échoué avec le Lisa, il n’aurait peut-être pas connu un succès aussi rapide et mondial avec son Macintosh ! Et puis, les entreprises qui innovent beaucoup ont logiquement plus de chances de subir des échecs.

MarketingIsDead : Nutella et sa désastreuse expérience de pots personnalisables souligne qu’aujourd’hui le consommateur ne laisse plus rien passer sur les médias sociaux …

Catherine Heurtebise :Absolument. Les internautes et les blogueurs sont devenus les bêtes noires des services marketing. Non seulement ils ne laissent passer aucune erreur quelle qu’elle soit (Nutella, Zara, 3Suisses…) mais ils donnent leur avis sur tout (logo Gap, Tommy Hilfiger…), allant parfois jusqu’au boycott (yaourts Vrai..). On est loin des « gentils » courriers et coups de fils aux services consommateurs d’autrefois !

MarketingIsDead : Enfin, bien des erreurs que l’on attribue au marketing ne concernent-elles pas plus directement la direction générale des entreprises et son manque de vision stratégique ?

Catherine Heurtebise : Bien sûr. Le marketing écope souvent d’erreurs dont il n’est pas le seul responsable. Jeff Bezos qui s’est fait plaisir en lançant à perte le Fire Phone ; le baron Bich qui s’acharne à relancer plusieurs fois ses parfums Bic vendus dans les bureaux de tabac alors que c’était dès le début un flop ; Nestlé qui veut à tout prix réussir sur les alicaments avec Nesfluid … Les flops proviennent souvent de manque de vision stratégique et, ce qui me surprend toujours, certaines entreprises sont amnésiques. Elles oublient les erreurs passées et n’en tirent aucune leçon !

Alibaba, vous connaissez ?

Pamela Hsieh.jpgPas celui des 40 voleurs, mais Jack Ma, le self made man chinois qui titille Amazon avec un certain succès, puisqu’au troisième trimestre 2014, juste avant son introduction en bourse le 19 septembre, il gagnait près d’un milliard de dollars quand son rival américain en perdait près de 500 millions ; depuis l’écart se creuse : en janvier 2015, la capitalisation boursière d’Alibaba pesait 258 milliards de dollars, bien devant Amazon et ses 139 milliards.

Alors que les géants américains de la distribution s’allient pour trouver une parade face à Apple et Samsung dans la paiement sans contact, Alibaba teste le paiement par … selfie : une petite photo lors du passage à la caisse et c’est tout !

On lui prête beaucoup : une candeur de façade qui cache un apparatchik, une formidable capacité à déléguer qui cache une méconnaissance de certains dossiers … tout et son contraire, parce qu’Alibaba et son patron effraient bien des entrepreneurs, les GAFA en premier.

Shaoming Yang.jpg

Alors, mythe ou réalité ?

Un véritable succès entrepreneurial ou juste un conte de fées ? Pour le découvrir, venez écouter en exclusivité un duo de charme : Pamela Hsieh, Marketing Director d’Alipay.com et Shaoming Yang, qui vient juste de quitter la direction de Tmall Global Europe pour AliExpress.com, à la 10ème Nuit du marketing de l’Adetem, le 2 juillet 2015 de 18 heures 30 à minuit, à l’Espace Pierre Cardin.

Pour s’inscrire, c’est ici.

L’influence. Vices et vertus.

N13.jpgLa dernière édition de la Revue INfluencia (la numéro 13, porte bonheur … ou malheur, c’est selon) traite de … « L’influence ».

Sous-titre, en tout petit, mais c’est déjà un vaste programme : « Vices et vertus ».

INfluencia parle de l’influence, ça a un petit côté selfie pourrait-on dire pour rester « tendance » ; ou ça fleure bon Gide et ses constructions en abyme – mais là, je ne m’adresse qu’à une part négligeable du lectorat !

Isabelle Musnik, directrice de la rédaction et des contenus, préfère convoquer Gaston Bachelard : « Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres ».

Gide, Bachelard : des monstres sacrés, qui ont certainement influencé bien des étudiants d’une autre génération que celle des selfies !

Qui influence aujourd’hui les jeunes, eux que la revue envisage « bientôt au Panthéon ? », avec quand même un point d’interrogation !

Quelques autres têtes de chapitres prometteurs : « Le slow média impose sa volonté » (dans un monde plein de stress, c’est la pause Kit Kat pour tous) ; « Le marketing doit divertir, c’est sa première obligation » (à diffuser prioritairement à ceux qui n’ont que le ROI à la bouche) ; etc.

Bref, un nouvel opus à dévorer d’urgence.

Et pour s’abonner, c’est ici.

Privacy : quel avenir pour le marketing ?

Privacy.jpgOn sait tout ou presque du consommateur en ligne. Avec son empreinte numérique qui l’a rendu prédictible, il n’aura jamais aussi bien illustré l’expression « cœur de cible ».
Seulement voilà, loin d’être dupe ou à force d’être dupé, il se fait de plus en plus discret et réclame son droit à l’oubli, ou du moins à la protection de sa vie privée. Des applications telles que Snapchat ou Whisper, censées ne pas laisser de trace, l’ont bien compris. Du moins en partie. Car gratuites à la base, elles doivent malgré tout asseoir leur modèle économique et l’on voit revenir rapidement les marques dans leurs univers d’échanges et de partages qui se voulaient « privatisés ».

Marre de voir sa vie privée exploitée à son insu, marre de son statut de « digital labor » œuvrant pour le capital des GAFA (face immergée de l’iceberg), le consommateur demande un nouveau contrat, une relation de confiance.

Mais la situation est tendue car la production de données promises par l’Internet des objets conjugués au Big Data croît de façon exponentielle. Un phénomène qui n’ira que grandissant. Alors, quel avenir pour le marketing, pratique fondamentalement basée sur l’exploitation des données ?

C’est la question à laquelle viendront répondre les intervenants du Club Marketing 2.0 de l’Adetem, le 2 juin à 9 heures.

Philippe Le Magueresse, DGA Opinion-Way et directeur de la BU Marketing.

Observateur et analyste des tendances, Philippe Le Magueresse plantera le décor du sujet. Avec la digitalisation, les consommateurs laissent un nombre croissant de traces numériques, et la tendance ne va pas s’inverser avec le développement attendu des objets connectés.  L’exploitation de ces données ouvre à la fois des perspectives réjouissantes et d’autres qui le sont moins. Les différents scandales qui ont éclaté au cours des dernières années (NSA, Snowden, Prism, le droit à l’oubli…) ont laissé des traces…dans les esprits des Français et ont eu tendance à nourrir une posture de défiance. Mais au-delà de cette posture, face à des propositions de service avec un insight fort, le consommateur peut se laisser séduire… démontrant à nouveau la nécessité pour les marques d’établir avec lui un nouveau contrat.

Benoît Tournier, directeur marketing de Sierra Wireless : systèmes embarqués pour voiture connectée.

Benoît Tournier nous dira si, dans le cas de l’Automobile, les véhicules connectés servent uniquement l’intérêt du client. Il précisera dans quelle mesure ils peuvent également être sources d’informations pour les constructeurs, assureurs, et pouvoirs publics. Spécialiste IOT, Benoît nous fera également découvrir les nouvelles architectures systèmes pour gérer des véhicules connectés, en collecter les données, et proposer des services à valeur ajoutée de manière scalable et sécurisée. Preuve que les concepteurs intègrent en amont la problématique de la privacy.

Jean-Philippe Baert, SalesForce Marketing Cloud, Regional Vice President EMEA South

Il nous précisera quelle place occupe aujourd’hui le CRM dans une relation client qui se réinvente. En apportant une attention particulière à la satisfaction client, Jean-Philippe Baert insistera sur la relation de confiance et la transformation de l’expérience client.

Jean-Baptiste Soufron, Avocat, journaliste, prof. à Sciences Po, ex-secrétaire Général du Conseil National du Numérique

Avocat de formation, il a chapeauté pendant quatre ans le Think tank de Cap Digital et a été le Chief Legal Officer de la Fondation Wikimedia. Défenseur de la neutralité du Net et fin connaisseur de ses usages, Jean-Baptiste Soufron aura en charge de formuler des pistes au regard des interventions de cette matinée et de son expérience.

Pour vous inscrire, c’est ici.

Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, on se dépêche !

Blur.jpgLa remise des Prix de l’Excellence Marketing by Adetem, ce sera le 2 Juillet, lors de la 10ème Nuit du Marketing, je vous en ai déjà parlé ici-même.

La dead-line pour envoyer ses dossiers, c’est le 22 mai : dépêchez-vous !

Cette année, 2 grandes nouveautés avec un Grand Prix Start-up et un Prix de l’excellence B2B, une première en France car à l’Adetem, nous restons persuadés que le B2B est aussi une excellente source d’inspiration marketing. Ce dernier bénéficie de son propre Jury B2B réunissant Suez, Adobe, Air liquide, Schneider Electric, Kiloutou, Get Plus et SO’xperts.

Les frais de dossier sont plus que raisonnables : c’est 50€ HT pour les membres, 120€ HT pour les non membres et seulement 35€ HT pour les start-up !  Mais il faut se hâter car avec les ponts le 22 mai, c’est demain.

Pour déposer un dossier, c’est ici.                                

Post-scriptum qui n’a rien à voir : pourquoi ai-je illustré ce post du dernier album de Blur ? Tout simplement parce que je le découvre avec plaisir et que vous suggère d’en faire autant, si vous êtes un peu Britpop.

La semaine prochaine, c’est nostalgie : Jethro Tull sera à l’Olympia.

Fin de post.

Les futurs seniors, une opportunité à ne pas gâcher …

Seniors.jpgUn revenu en chute libre mais une santé au beau fixe – et une forte envie de la conserver ; le désir de commencer une nouvelle vie avec souvent, le besoin de se sentir utiles et reconnus. Et malgré tout, la nécessité de préparer son indépendance tant au plan physique que financier, sans oublier l’exigence d’aider des ainés encore vivants mais aussi des enfants pas encore vraiment autonomes …

Voilà rapidement brossé, le portrait de seniors de demain : un portrait à la fois si différent de bien des seniors d’aujourd’hui … et de ce qu’imaginaient les marketers et autres stratèges hier encore ! Car il est clair que bien des entreprises – et notamment les assureurs – sont passés à côté de vraies opportunités.

Les futurs seniors, voici donc un nouveau marché prometteur … et à pas gâcher comme le fut celle des seniors dont on parle depuis tant d’années sans avoir réussi à leur proposer des offres vraiment adaptées et attractives ; sans avoir réussi à communiquer intelligemment ; sans avoir su choisir les bons vecteurs pour créer entretenir une relation durable !

En mélangeant souvent ceux qui sont actifs, ceux qui ne le sont plus (ou moins) mais qui sont très mobiles, ceux qui le sont vraiment moins et le grand âge, le secteur financier n’a été capable que d’offrir des « produits-malheur » (dépendance, obsèques, etc.).

Il faut donc aujourd’hui s’intéresser aux seniors de demain, c’est-à-dire, à ceux qui prendront leur retraite professionnelle dans quelques années avec des attentes, des envies et des moyens totalement différents et nouveaux.

Afin de cerner la problématique, d’imaginer les besoins futurs, d’identifier des segments différenciés exigeant des approches ad hoc et d’anticiper les offres d’avenir, notamment en termes de services, le LAB réunit le 9 Juin au matin, un panel d’experts du marché des seniors auxquels se joindront des professionnels bénéficiant déjà d’une expérience en la matière, avec la participation notamment de :

  • Dominique LEVY, Directeur Général – IPSOS
  • Stéphane MARDER, Président – Future Thinking
  • Sophie SCHMITT, CEO – Seniorsphère
  • Nicolas SAVIN, Directeur Marketing – CNAV
  • Lionel TOURTIER, Délégué Général – Generations ERIC
  • Maud ROLLAND, Responsable Marché des Offres Individuelles – Groupe Malakoff Médéric
  • Annie DILLARD, Directrice Marketing – Groupe Prévoir
  • Stéphane MACE, Responsable Marketing et Développement – Carac
  • Sophie CHASTAIN LOPEZ, Directeur Marketing Amont – Swiss Life

Pour s’inscrire, c’est ici.

Développer son activité grâce aux médias sociaux

Argus.jpgAlexandre Rispal et moi-même avons récemment publié Développer son activité grâce aux médias sociaux aux éditions de l’Argus de l’assurance.

Petite présentation de l’ouvrage, telle que figurant au dos du livre : A la fin des années 90,  le web était encore une terre inconnue pour le monde de l’assurance.  Il est aujourd’hui incontournable et les usages des médias sociaux ont explosé. Pour autant, toutes les sociétés ont-elles le même niveau de maturité pour faire face à  ces défis ?

Dans ce contexte, mettre en place une stratégie d’analyse et de dynamisation des actions sur les médias sociaux est incontournable. Cette stratégie requiert une méthode claire, des hommes et des femmes rompus à ces nouveaux outils, un changement d’état d’esprit en rupture avec une culture hiérarchique et en silos.

Cet ouvrage aborde l’usage des réseaux sociaux et donne les techniques pour bâtir un plan média social pour analyser, surveiller, booster sa présence sur les médias sociaux en plaçant le consommateur au centre des préoccupations de l’entreprise. Il introduit des notions nouvelles et innovantes en France telles que la mise en place d’un « thought leadership » sur une cause ou sujet spécifique.

Il y a quelques jours, le LAB nous a invité pour en parler avec quelques assureurs ; cette petite vidéo de présentation de l’ouvrage y a été réalisée.