Objets connectés et marketing dans l’assurance : entre attentes et réalités - Marketing is Dead
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Objets connectés et marketing dans l’assurance : entre attentes et réalités

Objets connectés et marketing dans l’assurance : entre attentes et réalités

Notre Société a connu au cours de ces 20 dernières années plus de bouleversements que les 50 précédentes ; en particulier des bouleversements brutaux, fondamentaux, qui remettent en cause les bases même de notre vie, tant personnelle que sociale. Ces changements impactent au premier plan les acteurs du marketing dont la vocation est de comprendre et suivre les attentes de consommateurs qui eux-mêmes ne savent plus trop où ils en sont.

Après la révolution Internet, le Web social et, plus récemment la Consommation Collaborative et le Big Data, est arrivé «l’Internet des Objets » (IoT, pour Internet of Things, en anglais), que l’on réduit trop souvent aux Objets Connectés ; objets que l’on a l’impression de dominer alors qu’ils échangent entre eux sans le concours de l’Humain. Sans doute que l’inquiétude que cela engendre conduit aux multiples articles sur le sujet.

Parallèlement, des légions de start-up lancent d’innombrables projets, lesquels sont la proie des dinosaures de l’ancienne économie (cf. Nokia qui vient d’acquérir le pionnier français Withings pour quelque 170 millions d’euros).

Quant aux consommateurs, qu’en pensent-ils vraiment ?

Si l’on note des niveaux d’intérêt élevés pour certains produits, notamment liés à la sécurité et à la santé, les intentions d’achat demeurent cependant très modestes, freinées par les craintes liées à la sécurité des données personnelles, du risque de dépendance… et surtout du coût.

Pour répondre à toutes ces questions, le LAB organise le Mardi 11 octobre 2016 une matinée d’échanges, avec :

  • Raphaël BERGER, Directeur du Département Média & Numérique de l’IFOP, et responsable de l’Observatoire des Objets Connectés, nous montrera que si les objets connectés passent d’un statut de produits de niche pour quelques early adopters à des produits pour tous, ces derniers restent hésitants, voire méfiants avant de penser à passer à l’acte d’achat.
  • Béatrice CHEMLA, Directrice Healtcare Europe de Future Thinking, se penchera sur les utilisateurs potentiels dans le domaine de la santé au travers d’une étude réalisée en 3 phases : étude quantitative on line auprès de 1000 internautes ; phase ethnographique chez les utilisateurs ; table ronde d’experts.
  • Virginie FEMERY, Responsable du Programme e-santé Vivoptim de la MGEN, montrera comment la MGEN calibre les services proposés aux adhérents selon plusieurs critères dont les remontées des objets connectés comme les traqueurs d’activité, ainsi que les balances et tensiomètres connectés ; la sécurisation et la nature des données reste un point clé dans la mise en œuvre (définition des données de santé ou bien être, déclaration CNIL, circuit et passage des différents Clouds,…) et créer l’usage à long terme en est un autre.
  • Gérard HAAS, Avocat à la Cour, tentera un décryptage juridique pour les assureurs de l’Internet des Objets : grâce à lui, les compagnies et mutuelles vont pouvoir couvrir un usage en temps réel, interagir enfin avec leurs assurés, recueillir et diffuser des informations ou encore les anticiper les risques … Cette transformation du produit vers un modèle de services interconnectés ouvre d’incroyables perspectives qui se heurtent toutefois à des risques juridiques qu’il convient de connaître pour mieux les neutraliser.
  • Christophe BENAVENT, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et auteur de Plateformes : Sites collaboratifs, marketplaces, réseaux sociaux… Comment ils influencent nos choix (Fyp éditeur) soulignera enfin que les objets connectés n’échapperont pas à la logique des plateformes. Quels acteurs ? Quels business modèles ? Ces questions restent ouvertes mais des éléments de réponses peuvent être trouvé au travers de deux idées. La première que qu’au fond les objets connectés s’inscrivent dans des dispositifs de feed-back comportemental généralisé, la seconde que le seul feedback permet difficilement les changements comportements et doit s’accompagner de dispositif de coaching, de mentoring et de nudge.

Pour s’inscrire, c’est ici.

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